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Nos Lecteurs ont la Parole

Fauteuil présidentiel

Qui sera le quatorzième président de la République en cette fin de mois ? Faudra-t-il attendre cette fois aussi 891 jours de vacance présidentielle, soit deux ans, cinq mois et 7 jours, quand Michel Aoun fut élu treizième président en 2016 ?Pour les plus superstitieux au moins, on en a fini avec ce chiffre 13 porte-malheur de notre histoire contemporaine quand, à titre de rappel, en 1988, le Liban, qui était plongé depuis 13 ans dans la guerre civile et qui se dirigeait vers une crise institutionnelle majeure, a dû attendre 1989 pour la signature de l’accord de Taëf qui devait mettre fin en principe à la guerre civile. Mais malheureusement cet accord consacrera l’emprise de la Syrie sur le Liban et le 13 octobre 1990, le Premier ministre Michel Aoun sera délogé de Baabda. Aussi un 13 novembre, le président Moawad chargera Sélim Hoss comme Premier ministre intérimaire pour former un gouvernement d’union nationale. Et si on va plus loin dans l’histoire du Liban, inutile de rappeler que la guerre civile éclata un 13 avril 1975. Et durant cette période, le 13 juin 1978, Tony Frangié, député et fils de l’ancien président Sleimane Frangié, sera tué ainsi que sa femme et sa fille, dans sa maison à Ehden. Enfin et le plus terrible, après l’explosion au port le 4 août 2020, le 13 août, les députés entérinent et prolongent l’état d’urgence sans qu’aucun résultat concret palpable ne soit observé jusqu’à nos jours. Alors, fauteuil présidentiel, avec ton quatorzième président changeras-tu le visage du Liban ? Espérons.


Les textes publiés dans le cadre de la rubrique Courrier n’engagent que leurs auteurs. Dans cet espace, L’Orient-Le Jour offre à ses lecteurs l’opportunité d’exprimer leurs idées, leurs commentaires et leurs réflexions sur divers sujets, à condition que les propos ne soient ni diffamatoires ni injurieux ni racistes.

Qui sera le quatorzième président de la République en cette fin de mois ? Faudra-t-il attendre cette fois aussi 891 jours de vacance présidentielle, soit deux ans, cinq mois et 7 jours, quand Michel Aoun fut élu treizième président en 2016 ?Pour les plus superstitieux au moins, on en a fini avec ce chiffre 13 porte-malheur de notre histoire contemporaine quand, à titre de rappel, en 1988,...
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