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Politique - Gaz offshore

"Il y a une opportunité pour régler le litige maritime avec Israël", affirme la Task force US pour le Liban

Cette "fenêtre d'opportunité va se fermer. Il n'y aura plus, à ce moment-là, d'autres opportunités pour régler les affaires entre les deux pays avant plusieurs siècles", prévient Edward Gabriel.

L'unité flottante d'Energean dans le champ de Karish en Méditerranée orientale, le 3 juillet 2022. Photo AFP

Le chef de la Task force américaine pour le Liban (American Task Force for Lebanon, ATFL), l'ex-ambassadeur Edward Gabriel, a estimé mercredi qu'il y avait une "opportunité" pour régler le litige frontalier maritime entre le Liban et Israël, alors que le processus n'a toujours pas abouti, malgré une médiation US, en raison d'un regain de tension entre les deux pays. Edward Gabriel a toutefois mis en garde contre "la fermeture de cette fenêtre d'opportunité".

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Ses propos interviennent alors que l'émissaire américain Amos Hochstein a repris en juin la médiation entre Beyrouth et Tel-Aviv, à la suite de l'arrivée d'une unité flottante sur le champ de Karish au large d'Israël. Les tensions sont montées d'un cran après que le Hezbollah a lancé, début juillet, trois drones vers cette zone,  et à la suite des menaces de guerre, lancées dernièrement par son chef, Hassan Nasrallah. Mardi, le ministre israélien de la Défense, Benny Gantz, a menacé à son tour le Liban, prévenant que si ses dirigeants "choisissent la voie du feu, ils seront blessés et grièvement brûlés".

Appel à un compromis
Lors d'une réunion avec le ministre sortant des Affaires étrangères, Abdallah Bou Habib, Edward Gabriel a estimé que le tracé de la frontière maritime avec Israël était "une décision souveraine du Liban". "Mais il s'agit d'une opportunité pour le Liban", a-t-il noté, prévenant toutefois que cette "fenêtre d'opportunité va se fermer". Selon lui, "il n'y aura plus, à ce moment-là, d'autres opportunités pour régler les affaires entre les deux pays avant plusieurs siècles. Cela veut dire que le Liban ne pourra pas exploiter la zone disputée et qu'il n'y aura pas de compagnies qui viendront forer la zone". "Nous espérons que le Liban profitera de cette petite opportunité qui se présente aujourd'hui en prenant une décision souveraine pour obtenir un compromis dans le cadre des négociations", a poursuivi le chef de la Task force.

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M. Gabriel a par ailleurs indiqué avoir discuté avec le commandant en chef de l'armée libanaise, Joseph Aoun, de la situation de la troupe et s'être concerté avec des élus et des ministres. "Nous avons souligné la nécessité d'agir rapidement afin de sauver le pays de l'aggravation de l'effondrement et appelons les responsables à agir urgemment afin de répondre aux exigences du Fonds monétaire international (FMI) en mettant en place des réformes pour le redressement économique dans le pays", a-t-il conclu.

Entretien avec Geagea

La Task force américaine s'est également concertée avec le chef des Forces libanaises (FL) Samir Geagea au sujet du tracé de la frontière maritime. Ce dernier a exprimé sa crainte que "le dernier discours du Hezbollah mène le dossier vers une direction complètement opposée", en référence aux menaces de guerre du chef du parti chiite. Selon lui, l'escalade effectuée par Hassan Nasrallah émane soit d'une volonté de "s'approprier les résultats positifs des négociations si elles vont bon train, soit d'une volonté de l'Iran de déclencher une guerre à partir du Liban". Le leader maronite a par ailleurs discuté avec la délégation américaine de l'importation de gaz égyptien via la Syrie, un projet scellé entre les trois pays mais qui nécessite toujours le financement de la Banque mondiale et d'exemptions américaines de sanctions qui pourraient viser toute personne ou entité collaborant avec le régime syrien de Bachar el-Assad. Les deux parties ont appelé le gouvernement libanais à traiter ce dossier "avec sérieux".

Lundi, M. Gabriel avait déjà mis en garde les responsables libanais contre le risque de "catastrophe" si l'exécutif et le législatif n'agissaient pas rapidement pour lancer des réformes, lors d'une tournée auprès du Liban officiel. Ces propos interviennent plus de trois mois après que le Liban a signé un accord préliminaire avec l'institution monétaire qui porte sur un plan d'aide de trois milliards de dollars étalé sur quatre ans, conditionné toutefois à la mise en place de réformes essentielles dans le pays.

Le chef de la Task force américaine pour le Liban (American Task Force for Lebanon, ATFL), l'ex-ambassadeur Edward Gabriel, a estimé mercredi qu'il y avait une "opportunité" pour régler le litige frontalier maritime entre le Liban et Israël, alors que le processus n'a toujours pas abouti, malgré une médiation US, en raison d'un regain de tension entre les deux pays. Edward Gabriel a...

commentaires (5)

MR. GATZ BRULEZ L,IRAN POUR QUE LA PAIX REGNE DANS LA REGION. ICI IL N,Y A QUE DES CORROMPUS, DES VOLEURS, DES INCOMPETENTS ET DES VENDUS QUI NE PEUVENT ET NE VEULENT DECIDER DE RIEN POUR LEURS INTRERETS PERSONNELS.

LA LIBRE EXPRESSION

21 h 24, le 20 juillet 2022

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Commentaires (5)

  • MR. GATZ BRULEZ L,IRAN POUR QUE LA PAIX REGNE DANS LA REGION. ICI IL N,Y A QUE DES CORROMPUS, DES VOLEURS, DES INCOMPETENTS ET DES VENDUS QUI NE PEUVENT ET NE VEULENT DECIDER DE RIEN POUR LEURS INTRERETS PERSONNELS.

    LA LIBRE EXPRESSION

    21 h 24, le 20 juillet 2022

  • A force de répéter à chaque round des négociations que c’est la dernière chance et changer d’avis pour allonger la sauce et laisser des crapules torpiller les négociations, nous avons fini par comprendre que tous les protagonistes ne veulent pas le salut de notre pays. Les occidentaux interviennent sur la pointe des pieds et acceptent l’inacceptable d’un parti vendu qui les mène par le bout du nez et viennent rejeter la faute sur le peuple libanais qui est menacé de toute part et ne sait p,us à quelle sauce il va être mangé. Que certains pauvres d’esprit croient à la droiture et au patriotisme de Hassoun, passe encore, mais que les grandes puissances ne trouvent pas le moyen de prouver qu’il est à la solde des iraniens et à la base de tous les maux du pays qu’il est en train de dépecer avec des armes qu’il n’a pas le droit de détenir ça fait tâche. Pourquoi il est le seul parti à ne pas respecter les accords maintes fois ressassés? La question qui tue et à laquelle aucun pays ne veut répondre.

    Sissi zayyat

    16 h 53, le 20 juillet 2022

  • Les négociations allaient aboutir jusqu’à ce que le Sayyed envoie des drones et menaces … d’ailleurs la plus grande preuve c’est la réaction du premier ministre et du ministre des AE !! Donc par concequent la sortie du Sayyed s’inscrit en faveur de l’Iran qui lui n’a pas réussis à faire plier les USA comme MBS l’a fait !! Est ce clair maintenant ?

    Bery tus

    13 h 58, le 20 juillet 2022

  • "Il n'y aura plus, à ce moment-là, d'autres opportunités pour régler les affaires entre les deux pays avant plusieurs siècles"..... wow, edward veut-il insinuer que le prez actuel et son ange gardien au doigt levé seront toujours là dans plusieurs siècles...

    Wlek Sanferlou

    13 h 56, le 20 juillet 2022

  • Les usa feront en sortent que Israël sorte grande favorite de ce tracer ! Ils nous "donneront" la plus pauvre et plus petite partie et non dirigeants de par leur faiblesse accepteront.et lorsque le hezb se lèvera pour menacer tout le monde le traitera de parti non libanais ! Into ya loubneniyen ma btestehlo shi ela el sh3ade w el ba3dale!

    kassem chady

    12 h 55, le 20 juillet 2022

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