Le Hezbollah est un obstacle à un accord entre le Liban et Israël sur la délimitation de leur frontière maritime, a déclaré dimanche le nouveau Premier ministre israélien Yaïr Lapid. Cette déclaration intervient au lendemain de l'interception par l'armée israélienne de trois drones lancés par le Hezbollah en direction du champ gazier de Karish. Au même moment, Beyrouth a affirmé de son côté s'attendre à un accord avec Israël en septembre prochain.
Pour le Liban, le champ de Karish se trouve dans une partie des eaux contestées avec Israël. L'Etat hébreu estime lui qu'il est situé dans sa zone économique exclusive. "Le Hezbollah poursuit sur la voie du terrorisme et sape la capacité du Liban à parvenir à un accord sur la frontière maritime", a affirmé Yaïr Lapid. "Israël continuera de se protéger, ainsi que ses citoyens et ses biens", a-t-il ajouté lors de la première réunion de son cabinet, quelques jours après la dissolution du Parlement, prélude à de nouvelles élections législatives en Israël.
La découverte ces dernières années de vastes gisements gaziers en Méditerranée orientale a aiguisé l'appétit des pays riverains et attisé les contentieux frontaliers. Le Liban et Israël avaient entamé en octobre 2020 des négociations inédites sous l'égide de Washington pour délimiter leur frontière maritime, afin de lever les obstacles à la prospection d'hydrocarbures. Les pourparlers ont été suspendus en mai 2021 en raison de différends concernant la surface de la zone contestée, concernant notamment sur le champ gazier de Karish.
M. Lapid, qui garde son poste de ministre des Affaires étrangères, restera Premier ministre par intérim jusqu'à la formation d'un nouveau gouvernement après les élections fixées au 1er novembre, les cinquièmes en quatre ans. Cet ex-journaliste vedette, qui a fondé il y a une décennie le parti centriste "Yesh Atid" ("Il y a un futur", en hébreu), se rendra mardi à Paris dans le cadre d'un premier voyage officiel. Et il accueillera, à la mi-juillet, en Israël, le président américain Joe Biden.
Le Hezbollah est un obstacle à un accord avec Israël. Malheureusement les candidats à franchir cet obstacle qui nous semble tellement dérisoire par rapport à la puissance des pays occidentaux ne se bousculent pas aux portillon. Pourtant la solution est simple, exiger que les accords signés soient respectés et qu’aucune arme ne soit détenue par aucune milice sous peine de sanctions sérieuses et définitives. Ils se montrent tous chétifons et hésitants et on se demande toujours pour quelle raison aucun des dirigeants de ces pays n’a jamais évoqué le problème ne serait ce que du bout des lèvres. Le Liban reste un terrain de jeu pour tout le monde vu la malhonnêteté et le manque de patriotisme de ses dirigeants qui se succèdent et se ressemblent et cela fait l’affaire de toutes les équipes qui jouent sur son territoire en prenant sa population pour des cobayes sur lesquels ils tentent toute sorte de feintes et de bluffs en leur faisant croire qu’ils agissent pour les sauver.
10 h 31, le 04 juillet 2022