
Des militaires libanais montant la garde pendant une manifestations à la frontière avec Israël, le 11 juin 2022 à Nakoura, au Liban-Sud. Photo REUTERS/Aziz Taher
"Je m'attends à ce que nous parvenions à un accord sur le tracé de la frontière maritime avec Israël en septembre", a déclaré dimanche le ministre libanais sortant des Affaires étrangères Abdallah Bou Habib dimanche sur la chaîne locale LBCI. Un peu plus tard, le Premier ministre israélien par intérim, Yair Lapid, a affirmé que le Hezbollah est un obstacle à un accord avec Israël. Ces déclarations interviennent alors que les tensions autour de ce litige se sont ravivées entre le Liban et l’État hébreu, l'armée israélienne ayant affirmé samedi avoir abattu trois drones du Hezbollah qui se dirigeaient selon elle vers l'un de ses champs gaziers en Méditerranée.
Sur un autre plan, une réunion consultative des ministres arabes des Affaires étrangères s'était tenue samedi à Beyrouth, suite à laquelle le secrétaire général de la Ligue arabe Ahmad Abou el-Ghait a transmis "un message" de soutien des pays arabes au Liban. A ce sujet, M. Bou Habib a plaidé en faveur d'un retour de la Syrie de Bachar el-Assad au sein de la Ligue, après son exclusion après la répression et la guerre civile qui a suivi depuis 2011.
Concernant le litige frontalier maritime, M. Bou Habib a rappelé que "les informations parvenues des États-Unis et des Nations unies font état de progrès dans les négociations". En début de semaine, Washington avait déjà annoncé qu'Amos Hochstein, l'émissaire américain chargé des négociations indirectes entre Beyrouth et Tel-Aviv sur la frontière maritime s'était entretenu avec les responsables en Israël. Il a précisé que sa visite avait permis "une avancée dans l'objectif de réduire les différences" de point de vue entre les deux pays.
Les tensions entre le Liban et Israël se sont exacerbées après l'arrivée début juin au large de l’État hébreu d'une plateforme gazière sur le champ de Karish, affrétée par Tel-Aviv. Le Hezbollah s'était alors positionné derrière l’État libanais tout en se disant "prêt à passer à l’acte", tandis que les responsables israéliens avaient affirmé qu'ils étaient préparés à défendre leurs infrastructures en cas d'attaque.
Retour de la Syrie dans la Ligue arabe
Abordant en outre la réunion consultative des chefs de la diplomatie des pays de la Ligue arabe, Abdallah Bou Habib a affirmé qu'"aucun pays arabe n'a boycotté les tractations tenues à Beyrouth ces derniers jours, mais certains ministres étaient occupés", sans cependant nommer personne. Il a enfin salué le travail des ministres présent et le fait que "tous les pays ont été représentés à cette rencontre".
Dans ce contexte, le ministre sortant des Affaires étrangères a "souhaité que la Syrie revienne dans la Ligue arabe". Son adhésion, rappelle-t-on, est gelée depuis novembre 2011 suite à la répression violente des manifestations anti-Assad par l'armée du régime. "Nous espérons que le président syrien participera au sommet arabe qui aura lieu en Algérie, mais cela nécessite une unanimité arabe", a poursuivi M. Bou Habib. Un sommet de l'organisation est effectivement attendu à Alger pour l'automne prochain, impliquant les pays de la Ligue arabe.
Samedi, le secrétaire général de la Ligue Ahmad Aboul Gheit avait affirmé que la réunion qui s'est tenue à Beyrouth est "un message" de soutien des pays arabes au Liban.
On croit toujours rêver de voir et d’entendre un chef de parti défier un pays voisin pendant que le président roupille et ne pipe pas mot. Qui a mandaté ce parti pour se substituer à son armée officielle qui sert de police de mœurs et de forces intérieures pour arrêter tout citoyen qui ose critiquer le pouvoir et le traduit devant un tribunal militaire comme si on vivait dans une dictature alors qu’ils prétendent tous défendre la démocratie et le prestige de notre pays? Mais quel est au juste le rôle de l’armée dans un pays entouré de pays qui ne lui veulent aucun bien? Et enfin que fait le président et pourquoi ce silence coupable qui entraine notre pays dans des guerres évitables mais décidées par un fada pour défendre les intérêts d’un autre pays que le sien tout en prétextant le patriotisme et que tous font semblant de le croire? Ça suffit de prendre les libanais pour otages et les sacrifier sur l’autel de ce pays usurpé et des mensonges fabriqués méticuleusement pour le détruire en toute légalité.
10 h 44, le 04 juillet 2022