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Nos Lecteurs ont la Parole

La Russie de Mélanie Joly


La ministre des Affaires étrangères du Canada, Mélanie Joly, a déclaré « que la Russie ne montre pas de bonne foi ». Il était temps qu’elle le réalise.

Cette mauvaise foi remonte à loin. Souvenons-nous qu’en signant le mémorandum de Budapest, en 1994, la Russie s’est engagée à respecter l’intégrité territoriale et la sécurité de l’Ukraine en échange de sa ratification du traité sur la non-prolifération des armes nucléaires. En 2009, les États-Unis et la Russie ont confirmé la validité du mémorandum. Cela n’a pas empêché la Russie d’annexer la Crimée en 2014 et d’armer les Ukrainiens russophones dans le Donbass.

Après l’annexion, constatant que la Russie n’avait pas respecté ledit mémorandum, l’OTAN aurait dû remettre illico sa carte d’entrée à l’Ukraine, d’autant que les États-Unis et le Royaume-Uni étaient cosignataires du mémorandum. Mais non, il ne fallait surtout pas indisposer le petit tsar Vladimir Poutine. Si cela avait été fait, nous n’en serions pas là aujourd’hui.

Montréal-Québec

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La ministre des Affaires étrangères du Canada, Mélanie Joly, a déclaré « que la Russie ne montre pas de bonne foi ». Il était temps qu’elle le réalise.Cette mauvaise foi remonte à loin. Souvenons-nous qu’en signant le mémorandum de Budapest, en 1994, la Russie s’est engagée à respecter l’intégrité territoriale et la sécurité de l’Ukraine en échange de sa...

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