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Nos Lecteurs ont la Parole

La Russie pourrait perdre beaucoup

Si, pour des raisons humanitaires, les États-Unis en venaient à créer une coalition pour se joindre à l’Ukraine contre la Russie, comme ils l’ont déjà fait ailleurs dans le passé, cette dernière pourrait perdre tous les territoires qu’elle a acquis ou mis dans son orbite de manière contestable depuis la révolution d’octobre.

Je pense notamment à la Crimée et à la région du Donbass en Ukraine, à la Transnistrie en Moldavie, à l’Abkhazie et à l’Ossétie du Sud en Géorgie, à une partie des îles Kouriles au Japon, à ceux qu’elle a volés à la Finlande au tournant de la Seconde Guerre mondiale. Qui sait, la Russie pourrait même perdre l’oblast de Kaliningrad, cette enclave russe située entre la Lituanie et la Pologne.

Plusieurs craignent le feu nucléaire de la Russie, mais les dirigeants russes (Poutine ne sera plus là si son pays est en voie de perdre la guerre en Ukraine) ne sont pas fous. Ils savent que s’ils appuient sur le mauvais bouton, la riposte viendrait aussitôt.

Si les États-Unis entrent en guerre contre l’ennemi séculaire, nul doute que le président Joe Biden gagnera ses élections de mi-mandat et la présidentielle en 2024.

Sylvio Le BLANC

Montréal-Québec

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Si, pour des raisons humanitaires, les États-Unis en venaient à créer une coalition pour se joindre à l’Ukraine contre la Russie, comme ils l’ont déjà fait ailleurs dans le passé, cette dernière pourrait perdre tous les territoires qu’elle a acquis ou mis dans son orbite de manière contestable depuis la révolution d’octobre.Je pense notamment à la Crimée et à la région du...
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