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Politique - Enquête sur l'explosion au port de Beyrouth

Khalil et Zeaïter présentent un nouveau recours contre le juge Eid

La démarche des deux députés a pour effet de retarder une nouvelle fois le cours de l'enquête du juge d'instruction Tarek Bitar.

Khalil et Zeaïter présentent un nouveau recours contre le juge Eid

Des portraits de victimes de l'explosion du 4 août 2020 brandis par des proches, le 21 février 2022 devant le port de Beyrouth. Photo Matthieu Karam

Les députés et anciens ministres, Ali Hassan Khalil et Ghazi Zeaïter, du mouvement Amal, ont présenté, lundi, une action en responsabilité de l’Etat contre des "fautes graves" du président de la 1ère chambre civile de cassation, Naji Eid, chargé de statuer sur un recours en dessaisissement du juge d’instruction près la Cour de justice, Tarek Bitar, en charge de l'enquête sur l'explosion au port de Beyrouth.

La démarche des deux députés a pour effet d’empêcher M. Eid de se pencher sur ce recours et donc de retarder l’enquête, le magistrat ne pouvant en effet poursuivre ses investigations qu’après un jugement en sa faveur de la chambre présidée par M. Eid. L'enquête sur le drame qui a coûté la vie à plus de 200 personnes et blessé 6.500 autres reste donc suspendue.

Le 15 février, la 2è chambre civile de la Cour de cassation, présidée par Roula Masri, avait déjà rejeté un recours présenté par MM. Khalil et Zeaïter et visant à empêcher les juges Eid et Rosine Ghantous d’examiner la demande en dessaisissement, formulée le 15 décembre par les mêmes anciens ministres, contre le juge Bitar.

Ghazi Zeaïter et Ali Hassan Khalil, qui font partie des responsables politiques de tous bords mis en cause par le juge Bitar, refusent d'être auditionnés par le magistrat qu'ils accusent de partialité. Le mouvement Amal et son allié chiite, le Hezbollah, tentent par tous les moyens d'entraver l'enquête. Le parti de Hassan Nasrallah appelle même à "déboulonner" M. Bitar.

Des proches des victimes manifestent régulièrement afin de protester contre les entraves politiques à l'enquête. Ces deux dernières semaines, ils ont eu recours à des mesures d'escalade, pénétrant notamment dans l'enceinte du Palais de justice de Beyrouth où ils avaient tenu un sit-in.

Les députés et anciens ministres, Ali Hassan Khalil et Ghazi Zeaïter, du mouvement Amal, ont présenté, lundi, une action en responsabilité de l’Etat contre des "fautes graves" du président de la 1ère chambre civile de cassation, Naji Eid, chargé de statuer sur un recours en dessaisissement du juge d’instruction près la Cour de justice, Tarek Bitar, en charge de l'enquête sur...

commentaires (10)

Ghazi Zeaïter et Ali Hassan Khalil Abott and Lou Costello du Liban. Deux poltrons, deux peureux, deux sans foi ni loi. Deux qui quémandaient une bouchée de pain avant la guerre civile et maintenant ils se prennent pour des pachats, mais l'odeur de leurs crimes est toujours présente et indélébiles même lorsqu'ils mettent un costume à 10 milles dollars... Un corbeau reste un corbeau.

Marwan Takchi

00 h 03, le 22 février 2022

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Commentaires (10)

  • Ghazi Zeaïter et Ali Hassan Khalil Abott and Lou Costello du Liban. Deux poltrons, deux peureux, deux sans foi ni loi. Deux qui quémandaient une bouchée de pain avant la guerre civile et maintenant ils se prennent pour des pachats, mais l'odeur de leurs crimes est toujours présente et indélébiles même lorsqu'ils mettent un costume à 10 milles dollars... Un corbeau reste un corbeau.

    Marwan Takchi

    00 h 03, le 22 février 2022

  • Sales traîtres !

    Wow

    22 h 40, le 21 février 2022

  • Eh à 800000 LL le recours, on peut faire une centaine…

    PPZZ58

    22 h 07, le 21 février 2022

  • Comment ces deux personnages peuvent dormir la conscience tranquille alors que des centaines de personnes les maudissent pour leurs actes ignobles.

    Lecteur excédé par la censure

    20 h 41, le 21 février 2022

  • Ils comptent jouer leur jeu jusqu’à quand ces pourris vendus pour empêcher que la justice soit faite? Ce matin même on lisait dans le journal que ces recours sont illégaux alors pourquoi continuer à en parler et à laisser faire?

    Sissi zayyat

    18 h 10, le 21 février 2022

  • "… une action en responsabilité de l’Etat contre des "fautes graves" du président de la 1ère chambre civile de cassation chargé de statuer sur un recours en dessaisissement du juge d’instruction près la Cour de justice en charge de l'enquête sur l'explosion au port de Beyrouth …" - Wahou, c’est compliqué… en tout cas ça prouve une chose, ces deux messieurs sont innocents et ils n’ont rien à se reprocher. Ha ha ha ha ha ha ha…

    Gros Gnon

    17 h 31, le 21 février 2022

  • Comme pour le TSL avec le meurtre de Hariri , ils vont avoir recours à toutes sortes de stratagemes pour empecher l’enquete d’aboutir. On se demande pourquoi un tel acharnement …

    JPF

    16 h 46, le 21 février 2022

  • You will not escape justice you pieces of filth

    Emile G

    16 h 46, le 21 février 2022

  • Justice sera faite! Ici ou au dela, preferablement ici et bientot! Tous!!!!

    Sabri

    16 h 32, le 21 février 2022

  • LE RIDICULE NE TUE PAS. Quel pays!!!!!

    Elias

    15 h 53, le 21 février 2022

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