Rechercher
Rechercher

Nos Lecteurs ont la Parole

Les JO et la guerre

En 2008, c’est au premier jour des JO d’été de Pékin que la Géorgie a envoyé son armée à Tskhinvali, la capitale de l’Ossétie du Sud, pour rétablir son autorité sur cette région sécessionniste. Le président Saakachvili estimait sans doute que la Russie se garderait d’intervenir durant les JO organisés par son alliée, la Chine. Un mauvais calcul, considérant que quatre jours après la fin desdits Jeux, le Parlement géorgien déclarait l’Abkhazie et l’Ossétie du Sud « territoires sous occupation russe ». En 2014, c’est juste après les JO d’hiver de Sotchi que la Russie a récupéré militairement la Crimée et donné le premier soutien d’importance aux séparatistes de la région du Donbass. Le président Poutine paraissait très nerveux à la cérémonie de clôture de ces Jeux, nous comprenons maintenant pourquoi (non, ce n’était pas à cause de ses athlètes dopés).

Je prédis que si la Russie envahit l’Ukraine, elle le fera au lendemain des JO d’hiver de Beijing, qui se tiendront du 4 au 20 février. Elle ne voudra pas indisposer le président Xi Jinping, qui veut un sans-faute pour l’événement, cela afin de redorer son pays d’où est parti le nouveau coronavirus. Les alliés de l’infortunée Ukraine ont peu de temps devant eux pour établir une stratégie.

Durant les Jeux olympiques antiques, une trêve olympique d’un mois était proclamée. Comment aurait réagi Poutine si l’Ukraine avait intégré l’OTAN durant les JO de Sotchi ? Et si l’Organisation atlantique réparait son erreur durant les JO de Beijing ? Il faut faire vite pour stopper la Russie. Cette dernière ne craint pas sa petite voisine, mais l’OTAN, si.

Montréal-Québec

Les textes publiés dans le cadre de la rubrique « courrier » n’engagent que leurs auteurs et ne reflètent pas nécessairement le point de vue de L’Orient-Le Jour. Merci de limiter vos textes à un millier de mots ou environ 6 000 caractères, espace compris.

En 2008, c’est au premier jour des JO d’été de Pékin que la Géorgie a envoyé son armée à Tskhinvali, la capitale de l’Ossétie du Sud, pour rétablir son autorité sur cette région sécessionniste. Le président Saakachvili estimait sans doute que la Russie se garderait d’intervenir durant les JO organisés par son alliée, la Chine. Un mauvais calcul, considérant que quatre...

commentaires (0)

Commentaires (0)

Retour en haut