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La Consolidation de la paix au Liban - Avril 2018

Deux mois sans Conseil des ministres

Chère lectrice, cher lecteur,

Le cabinet ne s’est pas réuni depuis deux mois désormais. Et il semblerait que la situation soit appelée à durer. En recevant, lundi, Pierre Duquesne, l’ambassadeur français chargé de la coordination du soutien international au Liban, le Premier ministre, Nagib Mikati, a en effet expliqué que si les contacts se poursuivent pour lever les obstacles entravant la reprise des réunions du gouvernement, une convocation du cabinet dans les circonstances actuelles pourrait aggraver les tensions politiques.

Le cabinet ne se réunit plus parce que les ministres affiliés au tandem chiite Amal-Hezbollah exigent le remplacement du juge Tarek Bitar, chargé de l’enquête sur les explosions meurtrières au port de Beyrouth, avant de revenir à la table des réunions.

L’absence de réunion du Conseil n’empêche pas, si l’on en croit M. Mikati, les négociations avec le FMI de « bien marcher ». « Les résultats devraient apparaître bientôt », a-t-il même indiqué. Pour sa part, M. Duquesne, cité dans le communiqué de la présidence du Conseil, a affirmé que les négociations avec le FMI devraient être bouclées avant les élections législatives prévues au printemps prochain.

Justement, en ce qui concerne les législatives, la situation est toujours quelque peu confuse en ce qui concerne la date de leur tenue. Lundi, le ministre de l'Intérieur, Bassam Maoulaoui, a affirmé que les élections législatives se tiendront en mai 2022 et non pas le 27 mars 2022, comme prévu initialement, soulignant que le chef de l'État, Michel Aoun, ne signera probablement pas le décret de convocation du collège électoral d'ici le 27 décembre, soit trois mois avant la date du scrutin comme le prévoit la loi.

Ci-dessous, nous revenons sur les dernières évolutions sur la scène politique libanaise, et notamment les plus récents épisodes de la crise entre le pays du cèdre et ceux du Golfe. Au programme, aussi, l’histoire du moine libanais Panteleimon Farah, qui a emporté ses lourds secrets dans la tombe, ou encore un reportage sur les Libanais qui ont du mal à entretenir leur voiture, en raison de la crise.

L’Orient-Le Jour 

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