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Nos Lecteurs ont la Parole

Des patrons syndicalistes

Si le projet de loi Build Back Better (Rebâtir en mieux), qui a passé de justesse l’étape de la chambre basse du Congrès aux États-Unis, est adopté tel quel par la chambre haute (ce qui est loin d’être sûr), cela signifie qu’un crédit d’impôt pouvant aller jusqu’à 12 500 dollars sera octroyé aux États-Uniens qui achèteront un véhicule électrique (7 500 dollars) assemblé au pays par des employés syndiqués (4 500 dollars), avec une batterie fabriquée au pays (500 dollars).

Considérant que l’électrification des transports est l’avenir en cette ère de réchauffement climatique, les patrons des usines non syndiquées pourraient inciter leurs employés à se syndiquer (à un syndicat de boutique, de préférence), afin que les acheteurs puissent profiter eux aussi de la portion du crédit d’impôt leur échappant, à savoir 4 500 dollars. Ce serait le monde à l’envers. Le taux de syndicalisation croîtra, les salaires suivront, sans oublier le niveau de conscientisation des ouvriers, qui voteront davantage pour le Parti démocrate.

Des patrons iront-ils jusqu’à faire signer eux-mêmes à leurs ouvriers des cartes d’adhésion à un syndicat ? Si oui, le pionnier de l’industrie automobile, Henry Ford, derrière le fordisme, se retournera dans sa tombe.

Sylvio LE BLANC

Montréal-Québec

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Si le projet de loi Build Back Better (Rebâtir en mieux), qui a passé de justesse l’étape de la chambre basse du Congrès aux États-Unis, est adopté tel quel par la chambre haute (ce qui est loin d’être sûr), cela signifie qu’un crédit d’impôt pouvant aller jusqu’à 12 500 dollars sera octroyé aux États-Uniens qui achèteront un véhicule électrique (7 500 dollars)...

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