
Le député démissionnaire Chamel Roukoz prenant la parole à la rencontre du mouvement « Liban, ma patrie ». Photo CR
À l’initiative du député Chamel Roukoz, gendre du chef de l’État, une rencontre nationale sous l’appellation « Liban ma patrie » a lancé hier un congrès de deux jours, dans une maison d’accueil de Harissa, une occasion pour tenter d’unifier les rangs de l’opposition au pouvoir politique en place. « La rencontre n’est pas un nouveau parti politique », a précisé à L’OLJ l’ancien chef des commandos de l’armée, reconverti dans la politique, c’est un mouvement réformiste destiné à réparer les lacunes qui se sont manifestées dans notre vie politique et notre Constitution au fil des décennies. Dans son allocution d’ouverture, le général Roukoz, qui s’est retiré du groupe parlementaire du Liban fort du Courant patriotique libre dirigé par Gebran Bassil, s’est positionné dans le sillage du mouvement de contestation du 17 octobre 2019, auquel il a « tendu la main ». Convergeant avec la proposition du patriarche maronite, Mgr BécharaRaï, qui plaide depuis des mois pour laneutralité du Liban, M. Roukoz s’est dit, lui, favorable à « une distanciation » du pays des conflits régionaux. « Entre la neutralité et la distanciation, a expliqué M. Roukoz, il y a une différence. La distanciation est une décision interne prise par le Liban au cas par cas, exception faite de la cause palestinienne ; la neutralité, elle, revêt la forme d’un statut international ». Et d’ajouter que « tous les maux qui se sont abattus sur le Liban depuis 1920 ont été provoqués par des failles de politique étrangère ».
Au nombre des intervenants à la journée d’hier figurait l’ancien ministre de l’Intérieur, Ziyad Baroud.
Les ateliers de réflexion, qui se prolongent aujourd’hui, comprendront notamment la stratégie de défense nationale, autrement dit les armes du Hezbollah.
À l’initiative du député Chamel Roukoz, gendre du chef de l’État, une rencontre nationale sous l’appellation « Liban ma patrie » a lancé hier un congrès de deux jours, dans une maison d’accueil de Harissa, une occasion pour tenter d’unifier les rangs de l’opposition au pouvoir politique en place. « La rencontre n’est pas un nouveau parti politique », a...
commentaires (2)
On aimerait croire, mais votre parenté à Aoun ne vous aide nullement, car sans son appui vous n'auriez pas été député, ni vous seriez là où vous êtes maintenant. C'est semi héréditaire.
Esber
08 h 15, le 13 juin 2021