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Politique - Liban

Raï devant des milliers de Libanais rassemblés à Bkerké : Nous avons libéré le territoire, libérons maintenant l'État

Le pays est confronté à "un coup d'État en bonne et due forme", lance le patriarche, appelant le peuple à "ne pas se taire contre les armes illégales". 

Raï devant des milliers de Libanais rassemblés à Bkerké : Nous avons libéré le territoire, libérons maintenant l'État

Le patriarche maronite, Mgr Béchara Raï, s'adressant aux manifestants à Bkerké, le 27 février 2021. Photo Joao SOUSA

Devant des milliers de manifestants venus à Bkerké soutenir ses appels pour la neutralité du Liban et la tenue d'une conférence internationale pour un règlement de la crise, le patriarche maronite, Mgr Béchara Raï, a prononcé samedi un discours virulent à l'encontre de ceux qui "paralysent les institutions" du pays, appelant à la "libération de l'État", maintenant que "le territoire a été libéré".

Le patriarche a prononcé ce long discours rempli de messages politiques malgré les critiques lancées ces derniers jours à son encontre pour ses propositions de sortie de crise, notamment par le Hezbollah et des dignitaires chiites comme le mufti jaafarite Ahmad Kabalan. Le patriarche a ainsi répondu aux critiques du parti chiite, qui a rejeté toute "internationalisation" de la résolution de la crise libanaise, l'assimilant à une "déclaration de guerre" et une atteinte à la souveraineté du pays. L'objectif de cette conférence internationale n'est pas "le déploiement de soldats et de militaires, ni une atteinte au pouvoir décisionnel libanais", a ainsi lancé le dignitaire maronite, insistant sur l'importance de cette initiative pour sortir le pays du faisceau de crises qu'il traverse et sur sa volonté de donner au concept de la neutralité de l'État un "caractère constitutionnel".

Cette escalade verbale du patriarche intervient malgré des médiations menées dernièrement par le Courant patriotique libre (CPL, aouniste), allié du Hezbollah, et le directeur de la Sûreté générale, Abbas Ibrahim, afin de rapprocher les points de vue. Le CPL, dont une délégation avait rendu visite au patriarche jeudi, n'avait en effet, contrairement à d'autres partis comme le Parti socialiste progressiste du leader druze Walid Joumblatt, ou les Forces libanaises du maronite Samir Geagea, que faiblement appuyé l'appel du patriarche à une conférence internationale, disant privilégier le dialogue interne.

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Parmi les milliers de manifestants venus samedi afficher leur soutien au patriarche, se trouvaient notamment des partisans des Forces libanaises, présents en grand nombre et arborant fièrement le drapeau de leur parti, ainsi qu'une représentation, plus timide, des Kataëb, avec notamment la présence de Youmna Gemayel, fille de l'ancien président Bachir Gemayel, assassiné en 1982. 

Un manifestant brandissant un grand drapeau des Forces libanaises, lors d'une manifestation à Bkerké, le 27 février 2021. Photo Joao SOUSA

"Coup d'État"
"Vive le Liban, uni et unifié, activement et positivement neutre, souverain et indépendant, libre et fort, prônant la coexistence et la tolérance", a déclaré Béchara Raï, régulièrement interrompu par des slogans comme "Révolution ! Révolution !", "Iran dehors !" ou "Hezbollah terroriste !".

"Vous qui êtes venus de tout le Liban, de tous âges, malgré les dangers du coronavirus, pour soutenir deux propositions, celle de la neutralité et celle d'une conférence internationale pour le Liban sous les auspices de l'ONU, vous êtes venus demander le salut du Liban", a-t-il lancé. Il a estimé que "le non respect de la neutralité est la cause unique de toutes les crises et guerres que le pays a traversées". "A chaque fois que le Liban a suivi un axe régional ou international, le peuple s'est divisé et les guerres se sont déclenchées", a poursuivi le prélat, appelant à donner au concept de neutralité un "caractère constitutionnel".

Critiquant les responsables politiques qui "n'ont même pas eu l'audace de s'asseoir à une même table pour régler les problèmes actuels", il a déploré que le Liban soit actuellement confronté à "un coup d'État en bonne et due forme, contre son peuple et contre le pacte national de 1989". Mgr Raï a encore souligné que la conférence internationale à laquelle il appelle vise à "affirmer la stabilité et l'identité du Liban, la souveraineté de ses frontières, et son attachement à la liberté, à l'égalité et sa neutralité".

"Nous voulons appliquer toutes les décisions qui n'ont pas pu l'être avant, afin que le Liban puisse imposer sa légitimité sur l'ensemble de son territoire, sans partenaire quelconque. Nous voulons soutenir l'armée libanaise, qui est la seule à même de défendre le Liban. Nous voulons un plan rapide contre l'implantation des Palestiniens et pour le retour des déplacés syriens", a-t-il lancé, précisant qu'il n'attend pas de cette conférence "le déploiement de soldats et de militaires, ni une atteinte au pouvoir décisionnel libanais".

"Ne vous taisez pas contre les armes illégales"
Et Béchara Raï d'estimer qu'il "n'existe pas d'État avec deux pouvoirs en son sein, ni avec deux armées ou deux peuples", ajoutant que la solution qu'il propose vise "l'ensemble des Libanais et non une partie".

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"Je comprends votre colère et votre révolution. Ne vous taisez pas face à la pluralité des allégeances, face à la corruption, face aux violations aériennes, à l'échec de la classe politique, aux mauvais choix, à l'alignement, à la dilapidation de votre argent, au désordre dans l'enquête sur l'explosion du port, à la politisation de la Justice, aux armes illégales et non libanaises, à la détention des innocents et la libération des coupables. Ne vous taisez pas face à l'implantation des Palestiniens et l'intégration des déplacés syriens, face au coup d'État, à la non-formation d'un gouvernement, à la confiscation de la décision et l'absence de réformes", a-t-il encore martelé à l'adresse de la la foule. "Nous avons libéré le territoire, libérons maintenant l'État de tous ceux qui paralysent ses institutions", a lancé le patriarche maronite.

A l'initiative de ce rassemblement, se trouve un groupe indépendant de femmes impliquées dans la contestation populaire sous le slogan "La thaoura est femme", qui a voulu montrer son soutien au patriarche Raï. Les convois étaient partis notamment de Jal el-Dib, localité côtière au nord de Beyrouth, et l'afflux des milliers de contestataires a provoqué des embouteillages importants sur la route de Ghazir, menant à Bkerké. La foule s'est rassemblée malgré le couvre-feu total normalement imposé pour lutter contre la pandémie de coronavirus, et qui nécessite que chaque personne souhaitant se déplacer, et qui ne travaille pas dans un secteur exempté, se munisse d'une autorisation de sortie.

"Neutralité, souveraineté, stabilité"
Les personnes présentes brandissaient notamment des portraits du patriarche et de son prédécesseur, Nasrallah Boutros Sfeir. "Neutralité, souveraineté, stabilité", pouvait-on également lire sur une banderole géante installée sur la façade de la basilique bordant le patriarcat, tandis que certains tenaient des portraits de victimes de la double explosion du port de Beyrouth. Des personnalités de plusieurs religions étaient présentes, notamment des cheikhs sunnites, chiites et druzes.

Des milliers de manifestants à Bkerké, le 27 février 2021. Photo Joao SOUSA

"Historiquement, Bkerké lutte pour la nation", affirme Joseph Chaaya à notre journaliste sur place, Zeina Antonios. "Aujourd'hui, nous sommes soumis à une occupation et le patriarcat veut nous en libérer", ajoute le jeune homme originaire de Damour, qui arbore une croix des FL sur son torse. De son côté, Mounir, la quarantaine, indique être là pour soutenir la position "nationale et non-religieuse" du patriarche. L'homme, originaire de la région de la Montagne, estime que le patriarche a pris cette position "parce qu'aucun responsable politique n'était prêt à le faire".

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"Protéger le pays"
Avant le rassemblement, le bureau politique du CPL avait insisté, dans un communiqué, sur "l'ouverture du parti à toute proposition du patriarche Raï basée sur un effort commun et sincère de protéger le Liban et de parvenir à une entente nationale afin d'éviter au pays toute crise supplémentaire". Le CPL avait encore affirmé son refus d'impliquer le Liban dans la politique des axes, soulignant son désir de "protéger le pays de tout conflit qui n'est pas lié à l'intérêt du Liban, en mettant l'accent sur l'engagement dans la lutte contre Israël".

De son côté, Samir Geagea, le chef des FL, rival politique chrétien du CPL, avait affiché dans la journée une nouvelle fois sa solidarité avec l'initiative du patriarche puisqu'elle "vise à débloquer les aides internationales et est en faveur des institutions étatiques à l'heure où ceux qui les dirigent les paralysent". Il avait encore critiqué, dans un discours, le Hezbollah et le fait que ce dernier s'oppose à la demande de Mgr Raï en arguant qu'elle enfreint la souveraineté du pays. "Ceux qui ont le plus sapé la souveraineté du Liban se soucient subitement de cette souveraineté ?", a-t-il ironisé. 

"Je me tiens toujours aux côtés du patriarche et soutiens ses efforts pour trouver une solution pacifique à la crise libanaise actuelle. Aujourd'hui plus que jamais, nous devons soutenir les initiatives visant à exprimer une neutralité efficace, fédérant l'ensemble des Libanais dans le but de sauver le Liban", a écrit pour sa part sur Twitter l'homme d'affaires influent Baha' Hariri, frère et opposant politique du Premier ministre désigné Saad Hariri.

Devant des milliers de manifestants venus à Bkerké soutenir ses appels pour la neutralité du Liban et la tenue d'une conférence internationale pour un règlement de la crise, le patriarche maronite, Mgr Béchara Raï, a prononcé samedi un discours virulent à l'encontre de ceux qui "paralysent les institutions" du pays, appelant à la "libération de l'État", maintenant que "le territoire a...

commentaires (17)

Le patriarche pose clairement le problème principal du Liban: l’allégeance des armes du Hezbollah à l’Iran. Ce n’est certainement pas un problème libano-libanais. Les anciens du 14 mars ont tendu la main au Hezbollah pour gérer les armes en interne, mais ça n’a jamais marché... Aoun a certainement essayé, mais il a les mains et les pieds liés, grâce à son gendre qui a bien magouillé (Sinon les US ne l’auraient jamais sanctionné). Le patriarche a parfaitement compris que le problème est international. C’est le moment d’agir, les libanais libres devraient soutenir l’initiative du patriarche, sinon le Liban risque d’être abandonné lors des négociations avec l’Iran...

Alexandre Husson

11 h 42, le 28 février 2021

Tous les commentaires

Commentaires (17)

  • Le patriarche pose clairement le problème principal du Liban: l’allégeance des armes du Hezbollah à l’Iran. Ce n’est certainement pas un problème libano-libanais. Les anciens du 14 mars ont tendu la main au Hezbollah pour gérer les armes en interne, mais ça n’a jamais marché... Aoun a certainement essayé, mais il a les mains et les pieds liés, grâce à son gendre qui a bien magouillé (Sinon les US ne l’auraient jamais sanctionné). Le patriarche a parfaitement compris que le problème est international. C’est le moment d’agir, les libanais libres devraient soutenir l’initiative du patriarche, sinon le Liban risque d’être abandonné lors des négociations avec l’Iran...

    Alexandre Husson

    11 h 42, le 28 février 2021

  • BON ! tout a ete dit et rereredit de hezb&de aoun/jobran & consorts. impossible de trouver du nouveau.SUR UN TABLEAU MOINS EUPHORIQUE: PAR CONTRE JE ME DOIS ME ATTIRER L'ATTENTION SUR UN FAIT QUI DERANGE BEAUCOUP:L'ABSENCE DE TOUTE INITIATIVE PUBLIQUE POSITIVE DE LA PART DE HARIRI ET DE JOUMBLAT ENCOURAGEANT SINON POUSSANT LEURS PARTISANS A PARTICIPER AU RASSEMBLEMENT A BKERKE.

    Gaby SIOUFI

    11 h 13, le 28 février 2021

  • J'avais peur qu'une fois de plus le discours ne soit édulcoré, mais contre toute attente, il m'a fait vibrer. Dommage que le Patriarche n'est pas adopté une manière plus enthousiaste pour s'exprimer. L'impact aurait été bien plus fort !Il n'est jamais trop tard pour bien faire. Il était temps de reconnaitre que le problème essentiel sont les armes du Hezbollah. Ce discours, pour un parti théocratique et Nazi comme le Hezbollah ou le Aounisme politique, est une déclaration de guerre en bonne et due forme. Puisque c'est ce que ces voyous cherchent, eh bien il faudra le leur offrir. Ils ont les armes et nous avons la parole et la détermination mais surtout le droit de notre coté. Il est certain qu'il n'y a pas de révolution pacifique et le Hezbollah poussera le crime et les assassinats jusqu'au bout. Mais cela ne doit pas faire peur, bien au contraire. Il faut rendre coups sur coup, il n'est pas en mesure de tenir longtemps. Cela fait belle lurette que ses fusées ne son plus que des suppositoires qui ne soigneront même plus ses maux de tête. Ne pouvant soumettre le peuple et perdant journellement les appuis nationaux, le plus grand risque est l'ouverture d'une guerre contre Israël et les assassinats politiques. Il est temps de rééditer 2005 mais cette fois contre le Hezbollah.

    Pierre Christo Hadjigeorgiou

    09 h 29, le 28 février 2021

  • Les Libanais adorent les grandes manifestations avec drapeaux, slogans, musique etc., donc paraître dans les médias...Maintenant, voyons si cela aura une suite avec des actions efficaces, courageuses et...vraiment patriotiques ! - Irène Saïd

    Irene Said

    09 h 05, le 28 février 2021

  • La maronité catholique du Liban n'est pas compatible avec la multiplicité des communautés religieuses, au détriment de la caractéristique essentielle de la Foi catholique maronite divinement révélée et pleinement suffisante sans dépendance de l'Etat et des autres religions simplement naturelles et ne relevant que de l'ordre moral et de la dignité de la personne humaine.

    dintilhac bernard

    08 h 05, le 28 février 2021

  • On ne peut que se feliciter du discours courageux , clair et patriote du Patriarche. Il a exprime ce que ressent tout Libanais ordinaire. Dans la situation dramatique du Liban et des Libanais, les gouvernants ont demontre leur infinie corruption , leur totale soumission aux armes illegales et leur incapacite a nous sortir de l’enfer. Les institutions de l’Etat sont effectivement paralysees et nous subissons un vrai coup d’Etat. Dans ce long tunnel sombre que nous traversons, le patriarche est notre seul et dernier espoir de surmonter la tyrannie de ceux qui veulent faire du Liban un pion a la solde de l’etranger, notamment de l’Iran. Un grand bravo au groupe indépendant de femmes impliquées dans la contestation populaire sous le slogan "La thaoura est femme", qui est a la base de ce rassemblement d’appui au patriarche. Reclamaons tous la neutralite et l’independance du Liban.

    Goraieb Nada

    07 h 42, le 28 février 2021

  • Pourquoi ne pas l’introniser Un président de transition ? Bousculons la construction le temps d’en refaire les fondements Regent d’un pays à la dérive Richelieu a la parole claire et ferme il sera le Saint Souveerain d’une nation retrouvée le temps d’un discours fédérateur , le seul cohérent jusqu’à présent Une Nation à la recherche de beaucoup de temps perdu ... Allez...l suffirait de presque rien ... !

    Noha Baz

    01 h 36, le 28 février 2021

  • Le courage du Patriarche, sa détermination et son franc parler nous redonne une lueur d’espoir. Il est grand temps que toute libanaise et tout libanais souhaitant un changement se rassemble derrière cette figure emblématique du Liban éternel quelque soit sa croyance, sa religion ou son affiliation politique. Msgr Rai émerge comme la seule personnalité capable de rassembler le peuple libanais et le mener vers une révolution pacifique pour la renaissance du Liban libre, neutre et souverain.

    KARAM Peter

    21 h 03, le 27 février 2021

  • ??????????????????

    Eleni Caridopoulou

    20 h 51, le 27 février 2021

  • En 1919, qui a demandé à Clemenceau de restituer au Liban les terres libanaises qui lui avaient été volées par les Ottomans et offertes à la Syrie ? C'est le patriarche Hoyek. Qui réclame aujourd'hui la souveraineté totale du Liban sur toute l'étendue de son territoire et toutes ses institutions, à leur tête l'armée libanaise, c'est le patriarche Raï. Qui a demandé à la France la levée de son Mandat en 1943 ? C'est le patriarche Arida. Voilà pourquoi le patriarcat actuel n'a jamais accepté la politique des axes nationaux ou internationaux afin que le Liban ne serve de marche-pied à aucun pays. Le Liban est un état républicain, souverain, et laïc, le seul pays du Moyen-Orient qui n'a jamais été colonisé.

    Un Libanais

    20 h 36, le 27 février 2021

  • Il n y a que les Chrétiens qui peuvent libérer le Liban !Le problème régional est sunnite chiite en conflit et il est impossible que cela se répète au Liban qui a d’autres problèmes que la confrontation sunnite chiite alimentée par des puissances régionales Leur intérêt est autre que les priorités du Liban .Le Hezbollah et le CPL aimerait noyer le poisson en restant dans ce conflit qui n’est autre qu’une fuite en avant pour eux et se fichent pas du Liban et des Libanais !

    PROFIL BAS

    20 h 27, le 27 février 2021

  • La recherche d'une solution en interne n'a pas donné de résultat. La proposition d'organiser une conférence internationale apparaît comme un moyen pour sortir de l'impasse et engager les réformes nécessaires pour mettre le pays en marche.

    LTEIF Salim

    20 h 11, le 27 février 2021

  • PATRIARCHE, LE TERRITOIRE N,A PAS ETE LIBERE. IL EST TOUJOURS OCCUPE, APRES LES SYRIENS, PAR LES MERCENAIRES DE L,IRAN CAD PAR L,IRAN. IL EN EST L,OTAGE DONC OCCUPE ET NON LIBERE. IL FAUT LE LIBERER DE CE CARCAN POUR QUE TOUTES LES COMMUNAUTES REJOIGNENT LA FAMILLE LIBANAISE D,OU LA FORMATION AUTOMATIQUE DE L,ETAT LIBERE DES OCCUPANTS MERCENAIRES IRANIENS ET DES CORROMPUS MAFIEUX DE TOUTES TENDANCES QUI LEUR ONT SERVI DE PARAVENT OU EN ONT PROFITE EN SE TAISANT SUR L,OCCUPATION DE S,ENRICHIR PERSONNELLEMENT AUX DEPENS DU PEUPLE ET DE L,ETAT. LIBERER LE TERRITOIRE DES MILICES ARMEES ET DE LEURS PARAVENTS ET PROFITEURS MAFIEUX C,EST FORMER L,ETAT.

    LA LIBRE EXPRESSION

    19 h 18, le 27 février 2021

  • Le parti qui a signé les accords de Chiyah avec le Hezbollah, de la même maniere que l'accord de Munich signé en 1938 entre la France et l'Angleterre d'un côté et l'Allemagne Nazie de l'autre, n'a aucun droit de donner un avis sur la manifestation d'aujourd'hui. Le Liban, disons-le une fois pour toutes, est un pays indépendant, souverain, et laïc.

    Un Libanais

    18 h 06, le 27 février 2021

  • Allons a l essentiel, tout le reste suivra...

    Citoyen lambda

    17 h 44, le 27 février 2021

  • Khalass c’est fini! Arrêtons la langue de bois et les discours creux. Soit le Hezbollah dépose les armes et se déclare libanais à 100% et non plus à la solde de l’Iran comme proclamé auparavant OU ALORS C’EST LE DIVORCE TOTAL ET COMPLET QUELLES QUE DOIENT LES CONSÉQUENCES. ET SURTOUT QUE PERSONNE NE PARLE DE RISQUE DE GUERRE CIVILE, NOUS N’AVONS PAS D’ARMES POUR DÉCLENCHER UNE GUERRE MAIS NOUS SAURONS NOUS DÉFENDRE SI NOUS SOMMES ATTAQUES. Bkerke a créé le Grand Liban, Bkerke saura agir comme il faut au moment où il faut. Merci à l’OLJ de publier

    Lecteur excédé par la censure

    17 h 19, le 27 février 2021

  • BRAVO! retournez la Table sur les cons d auj !!

    Marie Claude

    16 h 44, le 27 février 2021

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