Le Centre européen de prévention et de contrôle des maladies est une agence de l’Union européenne (UE) basée à Stockholm, en Suède. Il est étonnant que le pays de l’UE ayant pris les décisions les plus irrationnelles concernant la lutte contre la Covid-19 soit l’hôte de cette agence névralgique. Ne devrait-il pas avoir été un chef de file dans la lutte contre la pandémie ? C’est un peu comme si le siège du Comité international olympique était basé à Moscou plutôt qu’à Lausanne, en Suisse.
La Constitution suédoise empêche le gouvernement de prendre des décisions restreignant les libertés individuelles, sauf en temps de guerre (les complotistes et conspirationnistes vont-ils y émigrer ?).
Il faudrait peut-être penser à l’amender, car une pandémie peut faire plus de morts qu’une guerre. À preuve, le Covid-19 a maintenant tué plus d’États-Uniens que la Seconde Guerre mondiale.
Un État européen qui ne peut légalement imposer à ses citoyens un confinement ou un couvre-feu en temps de pandémie peut-il décemment être l’hôte du Centre européen de prévention et de contrôle des maladies ? Non, car cela montre qu’il sous-estime le danger des nouvelles faucheuses microscopiques qui ne manqueront pas de surgir dans ce siècle, du fait de la mondialisation et de l’envahissement des habitats naturels.
Montréal-Québec
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