Ce n’est pas dimanche, ce n’est pas une fête chômée, c’est une ville endormie, sous l’anesthésie de son désarroi, de la peur, de la contagion et d’une longue attente de je ne sais quel éveil ou prise de conscience de certains...
De plus, Covid oblige, nous sommes en confinement et cela semble presque devenu un moindre mal.
Pénurie de certains médicaments, flambée des prix, précarité, Covid... nous gérons vaillamment... et fatalistes, nous poursuivons le chemin rocailleux de la vie quotidienne. Nous avons trouvé des palliatifs pour exorciser le sort : grand ménage, cuisine, jardinage... Notre intérieur n’a jamais été aussi bien tenu, organisé et paisible. Nous n’avons jamais été aussi proches et solidaires face aux déconvenues du quotidien, des « politiciens » et autres virus menaçants.
Est-ce les prémices d’un certain sens patriotique qui resurgit indépendamment de nos choix, un désir de survie et le besoin d’une patrie digne de ce nom dont nous mesurons maintenant plus que jamais l’importance ?
Éveil un peu tardif, il est vrai, mais prémices d’un esprit collectif qui se relèvera de ses cendres plus vaillant que jamais, plus respectueux, plus solidaire et plus conscient que jamais des nombreux atouts qu’il pourrait exploiter.
Un peuple plus uni, plus conscient des atouts de sa terre, de la compétence de ses habitants et des accomplissements qu’il pourrait entreprendre pour son pays.
Un peuple enfin qui comprendra l’inutilité de former des partis et autres formations mercantiles et obsolètes.
Il suffira donc de bien voter aux prochaines élections (s’il y en a) sans toujours favoriser les mêmes énergumènes dopés à l’agressivité et aux promesses stériles.
Notre sort sera entre NOS mains, sachons en profiter !
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