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Politique - Entretien

Gebran Bassil à « L’Orient-Le Jour » : Je serai fini quand je serai enterré !

L’ancien ministre, président du Courant patriotique libre, qualifie sa relation avec le Premier ministre désigné Saad Hariri d’« amour-vengeance » et assure que le président Aoun n’hésiterait pas à donner sa déposition au juge d’instruction dans le cadre de l’enquête du port s’il « possédait des informations particulières ».

Gebran Bassil à « L’Orient-Le Jour » : Je serai fini quand je serai enterré !

« Je considère que l’entente de Mar Mikhaël a protégé le pays. Mais je pense aussi que les attentes des Libanais au niveau de l’édification de l’État étaient plus grandes », estime Gebran Bassil. Photo d’archives AFP

L’ancien ministre et chef du CPL Gebran Bassil a été placé sous sanctions américaines le 7 novembre dernier. Accusé par ses adversaires d’être à l’origine du blocage gouvernemental, il répond aux questions de L’Orient-Le Jour au cours d’un entretien exclusif. Il se défend en évoquant « une campagne systématique d’assassinat moral », qui a été « couronnée par les sanctions américaines ». Il reconnaît en même temps sa proximité avec le chef de l’État, parlant d’une « relation de filiation politique », et évoque aussi ses relations avec le Hezbollah, Samir Geagea, Nabih Berry et les membres du CPL. Et qualifie sa relation avec le Premier ministre désigné, Saad Hariri, d’« amour-vengeance », l’amour pour lui, et la vengeance pour cheikh Saad...

Commençons par l’actualité. Que pensez-vous de la polémique autour des poursuites judiciaires engagées par le juge Fadi Sawan contre le président du Conseil démissionnaire et les anciens ministres, dans le cadre de l’enquête sur l’explosion du port ?

Je ne suis pas dans une position qui me permet d’être au courant des détails de l’enquête pour définir les responsabilités. Mais je peux dire que je suis en faveur de la poursuite de l’enquête jusqu’au bout, et du déroulement du procès. De même, je suis avec le fait d’empêcher la création d’un climat politique et confessionnel destiné à mettre des obstacles devant le cours de la justice. En même temps, j’ai l’impression que certains choix dans le traitement de ce dossier ne sont pas clairs. Par exemple, lorsque le juge Fadi Sawan envoie une lettre au Parlement pour dire qu’il veut poursuivre tous les présidents du Conseil, les ministres des Transports, de la Justice et des Finances qui se sont succédé, c’est étrange. Tous ne peuvent pas être responsables. Il en a choisi certains et a engagé des poursuites contre eux, mais sur quelle base et selon quels critères ? De plus, nous parlons là du volet de la négligence et de l’incompétence administrative, dans l’exercice des fonctions. Mais il y en a un autre qui est celui du crime prémédité et qui porte sur l’explosion elle-même et ce qui l’a provoquée. Dans ce second volet, je ne vois pas où peut être la responsabilité d’un Premier ministre, des ministres et d’un groupe de personnes qui, de par leurs fonctions, n’ont pas une responsabilité directe exécutive dans ce domaine. Ils ont une responsabilité au niveau de la négligence, mais pas directement sur le plan de l’explosion. Une personne qui a été informée du dossier sept ans plus tard n’a pas une responsabilité directe dans le crime, surtout qu’il faut voir comment les choses lui ont été présentées.

Cela dit, la défense du président du Conseil ne devrait pas se faire à travers la mobilisation confessionnelle. Nous sommes contre le fait de toucher au poste de Premier ministre, mais je crains que la mobilisation confessionnelle n’ait pour objectif d’empêcher le pouvoir judiciaire d’ouvrir tout dossier de corruption. La défense réelle du président du Conseil ou du ministre des Finances devrait être à travers la définition de leurs responsabilités respectives. Si on veut parler de Hassane Diab, il faut d’abord parler des responsabilités du Premier ministre dans l’absolu. À mon avis, il n’est pas responsable dans un tel dossier. Même chose pour le ministre des Finances et pour le seul service de sécurité qui a attiré l’attention sur la catastrophe possible, en envoyant des rapports aux parties concernées. Il est poursuivi alors que les autres ne sont pas inquiétés.

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Ce qui manque dans l’approche de ce dossier, c’est d’abord la rapidité de l’action, et nous avons à plusieurs reprises dénoncé la lenteur de l’enquête. Ensuite, le manque de clarté. Sans vouloir mettre en cause le secret de l’enquête, il faut quand même, dans une tragédie aussi grande, expliquer aux gens ce qu’on fait. Il faut donc commencer par préciser les responsabilités de chaque fonction. Il y a une responsabilité de la direction du port, des services de sécurité en charge du port, des magistrats qui ont émis des jugements... Enfin, et c’est à mon avis le plus important, nous n’avons encore rien su au sujet de l’acte criminel proprement dit, c’est-à-dire l’explosion. On en est encore à parler de l’incompétence et de la négligence. Mais comment l’explosion s’est-elle produite ? Qui l’a provoquée ? Certainement pas Hassane Diab ou Ali Hassan Khalil, Youssef Fenianos et d’autres. Il faut donc répondre à cette question. Ce qui est bien, c’est que le juge Sawan ne semble pas avoir de limites dans ses investigations. Mais il ne faut pas cacher le crime derrière la négligence.

Vous ne vous opposerez donc pas au fait que le juge puisse décider, un jour, d’auditionner le chef de l’État ?

Il y a des procédures à respecter. Mais si vous voulez mon avis, connaissant le président, je suis sûr que s’il avait une information supplémentaire à ce qu’il a déjà dit dans un communiqué, il contacterait lui-même le juge Sawan pour lui demander de recueillir sa déposition.

Vos adversaires vous accusent d’être derrière le juge Sawan et d’inspirer ses décisions pour régler des comptes politiques...

Nous n’avons rien à voir avec lui, ni de près ni de loin, ni dans sa nomination ni dans son action. Au contraire, j’ai fait des remarques sur sa façon de traiter ce dossier, au niveau de la lenteur, du manque de clarté et du fait qu’on ne sait rien sur l’explosion en elle-même. Nous avons à plusieurs reprises évoqué ces questions dans nos communiqués.

Vous dites régulièrement que vous voulez mettre les responsables corrompus en prison...

Je veux qu’il y ait un audit juricomptable et des procès pour juger la corruption. Mais si j’avais les moyens de faire bouger tout cela, je l’aurais fait depuis longtemps. Franchement, je n’en ai pas les moyens, et mon seul objectif aujourd’hui est de sauver le pays, de former un gouvernement et de traiter les problèmes quotidiens des Libanais.

Au sujet du gouvernement justement, vos adversaires vous accusent d’en bloquer la formation du fait de votre insistance à avoir le tiers de blocage...

C’est faux. Nous n’avons pas encore décidé si nous voulons participer au gouvernement et si nous comptons l’appuyer. Jusqu’à ce jour, nous n’avons aucune demande, ni le tiers de blocage ni un portefeuille en particulier. Nous avons juste demandé que le gouvernement soit formé sur des bases claires. Ceux qui ne veulent pas de gouvernement sont ceux qui refusent d’accepter ces bases. Celui qui ne veut pas de gouvernement, c’est celui qui sait parfaitement qu’il est en train de dépasser les règles constitutionnelles et les équilibres politiques dans le pays, celui qui croit qu’il peut nommer tous les ministres, celui qui chaque fois que nous faisons un pas en avant, en fait plusieurs en arrière. Le gouvernement est un édifice. On ne peut pas mettre le toit avant les fondations. On ne peut pas commencer à jeter les noms avant de connaître la forme du gouvernement et la distribution des portefeuilles.

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Notre position est claire, nous disons : “Faites ce que vous voulez, mais nous ne voulons pas participer.” On nous accuse alors d’entraver la formation du gouvernement. Mais que nous est-il demandé ? De balayer la Constitution, les Libanais, les blocs parlementaires pour faciliter la formation du gouvernement? On veut former un gouvernement de spécialistes ? Soit, mais comment peut-on confier à un même ministre les Affaires étrangères et le portefeuille du Tourisme ou au ministre des Affaires sociales le portefeuille de l’Environnement ? Suivant quels critères ? Comment le Premier ministre peut-il nommer tous les ministres ? L’accord de Taëf est clair au sujet du partenariat entre le chef de l’État et le Premier ministre quant à la formation du gouvernement. De même, selon cet accord, le Premier ministre désigné procède à des consultations parlementaires, certes non contraignantes pour lui. Mais l’objectif est de permettre à son gouvernement d’obtenir l’aval des blocs parlementaires. Nous avons intérêt à ce qu’il y ait un gouvernement. D’abord pour le pays, pour le président de la République et pour nous. Comment peut-on croire un seul instant que nous ne voulons pas un gouvernement au plus vite? En tout cas, ce n’est pas nous qui avons peur des sanctions puisqu’elles nous ont déjà frappés...

L’initiative française est-elle enterrée et, selon vous, que viendra faire le président français Emmanuel Macron le 22 décembre ?

Si l’initiative française était enterrée, le président Macron ne viendrait pas le 22 décembre au Liban. Mais je suis très triste de voir qu’il est plus soucieux du Liban que les Libanais eux-mêmes. Le vrai cadeau de Noël serait de procéder aux réformes.

Comment les sanctions américaines vous ont-elles affecté ?

Je n’ai plus de chéquier ni de cartes de crédit.

Comptez-vous mener une action en justice aux États-Unis dans le but de contester ces sanctions ?

Avant les sanctions, on disait que tout ce que je faisais visait à les éviter. Dans mon discours après les sanctions, j’ai dit : maintenant on va dire que tout ce que je vais faire, c’est pour qu’on lève les sanctions ! Ma position politique, je la prends indépendamment des sanctions. Ce qui compte pour moi à ce sujet, c’est l’injustice dont je suis victime dans les accusations de corruption. Un jour, on saura qu’elles sont toutes fausses, et je ferai tout ce qu’il faut pour cela. Mais mes décisions et mes positions politiques n’ont rien à voir avec ce dossier.

Quel est votre rôle exact auprès du chef de l’État ?

Je ne peux pas cacher ma proximité avec le chef de l’État et sa paternité politique à mon égard. Mais en général, c’est le fils qui écoute son père et non le contraire.

Au sujet de la relation avec le Hezbollah, pensez-vous aujourd’hui, après tout ce qui s’est passé, que l’entente de Mar Mikhaël était une erreur ?

Certainement pas. Je considère que cette entente a protégé le pays. Mais je pense aussi que les attentes des Libanais au niveau de l’édification de l’État étaient plus grandes. Les Libanais ont considéré que lorsque deux courants, l’un chrétien, l’autre musulman, aussi importants que celui du Hezbollah et celui du CPL s’entendent, cela aboutirait à l’édification d’un État. Nous n’avons pas réalisé cela. Les gens nous demandent des comptes à ce sujet, et c’est leur droit.

Vous avez dit dans un de vos discours que vous vouliez revoir certains points de cette entente. Pouvez-vous nous dire lesquels ?

Nous sommes en train de travailler sur ces questions. Je préfère ne pas en parler pour l’instant. Si nous réussissons, les résultats parleront d’eux-mêmes. Mais ce qui est sûr, c’est que nous ne pouvons pas continuer ainsi, à donner aux gens moins que leurs attentes.

Votre position au sujet du Hezbollah est toujours ambiguë. Est-ce que vous cherchez à garder une porte ouverte avec les États-Unis ?

Lorsque je donne mon avis sur une question, faut-il vraiment que je sois en train de chercher à amadouer une partie ? C’est ma position, un point c’est tout. Mon problème, c’est que lorsque j’émets une opinion, il y a toujours une partie qui n’est pas contente. Si je cherchais vraiment à amadouer les Américains, pourquoi m’auraient-ils imposé des sanctions ? Vous croyez qu’ils n’ont pas encore compris que je ne cède pas au chantage ? Je préfère mille fois être fini plutôt que de céder aux pressions.

Certains disent, justement, que vous êtes fini politiquement...

Lorsque je serai enterré, je serai fini. Mais le CPL continuera.

La base aouniste devient de plus en plus hostile au Hezbollah. Pouvez-vous maintenir l’entente de Mar Mikhaël dans ces conditions ?

C’est vrai que la base du CPL n’est plus satisfaite, et c’est pourquoi nous ne pouvons plus continuer ainsi. Pour nous, l’édification de l’État est aussi prioritaire que la résistance l’est pour le Hezbollah. La question qui se pose est la suivante : l’édification de l’État a-t-elle suscité les mêmes efforts que la préservation de la résistance ? Voilà la racine de la frustration de nos partisans.

L’entente de Meerab était-elle une erreur ? Vous aviez dit que vous alliez en parler un jour...

En toute franchise, notre objectif à travers l’entente de Meerab était de s’accorder sur une base unifiée pour la situation des chrétiens au sein du pouvoir et de l’État, en commençant par la présidence de la République. Le Premier concerné était le général Aoun. Samir Geagea a accepté de voter pour le général Aoun, mais il n’a pas voulu poser les bases de la participation des chrétiens au pouvoir. Il a préféré obtenir en contrepartie de son vote une part dans le pouvoir. C’est son droit. Mais ce n’est pas ce que nous préférions. Il s’est ensuite rétracté, lorsqu’il a lui-même balayé l’esprit de l’accord. Nous voulions coopérer. Lui voulait être dans l’opposition et en même temps obtenir sa part. C’est ce qui a fait échouer l’accord.

Vos partenaires musulmans vous reprochent parfois de tenir un langage extrémiste chrétien...

Nous sommes dans un système confessionnel, qu’on le veuille ou pas. Lorsque Geagea parle des droits des chrétiens, il a raison de le faire. Nous autres, dans la charte du CPL, nous prônons un État laïc. Mais tant que le système est confessionnel, est-ce que cela veut dire que toutes les communautés peuvent obtenir leurs droits sauf les chrétiens ? Ceux qui ne veulent pas parler des droits des communautés, qu’ils adhèrent à notre projet de laïcité. Nous pouvons nous entendre sur les droits des chrétiens avec les FL, mais le problème avec Geagea, c’est qu’il a tendance à vouloir éliminer les autres parties chrétiennes.

Certains vous reprochent la guerre sans fin que vous menez au président de la Chambre Nabih Berry, mettant ainsi en difficulté le Hezbollah...

Je ne mène aucune guerre contre le président de la Chambre. Au contraire. J’aspire à une relation stable avec lui, en raison de sa position et de ce qu’il représente sur le plan populaire. Mais je vous le répète, il y a des gens dont la seule fonction est de susciter les conflits. Aucune personne sensée ne peut vouloir provoquer un conflit avec le président Berry. Mais il y a des gens qui se consacrent à créer des conflits avec le président de la Chambre et à nous monter les uns contre les autres. Hélas, elles réussissent souvent dans leur mission.

Quel est votre problème avec le Premier ministre désigné Saad Hariri?

C’est une relation d’amour-vengeance. L’amour de mon côté et la vengeance du sien...

Comment expliquez-vous que vous soyez aujourd’hui l’homme le plus haï de la République ?...

Je n’admets pas d’être considéré comme tel. Je vis chaque jour entouré d’un grand nombre de gens qui m’aiment. Mais il est normal que tous ceux qui se sentent menacés par moi se réfugient dans les attaques. Je ne crois pas que quelqu’un puisse contester le fait que je suis la cible d’une campagne pour me détruire politiquement. Cette campagne a d’ailleurs été couronnée par les sanctions américaines.

Qu’en est-il du CPL ? On a l’impression que chacun dans ce parti tient un discours différent...

C’est vrai que le CPL est soumis à de terribles campagnes de dénigrement. Mais je suis sûr qu’il restera uni et fort, comme il l’a été dans le passé. Je sais combien les partisans souffrent aujourd’hui. Mais je suis sûr aussi qu’ils surmonteront cette épreuve. Savez-vous que depuis le 17 octobre 2019, nous avons eu dix fois plus d’adhérents que de personnes qui ont quitté le parti ? Tout cela par solidarité.

Pourriez-vous quitter la direction du parti ?

Si aux prochaines élections, je perds la majorité, je quitterai la présidence du parti.

L’ancien ministre et chef du CPL Gebran Bassil a été placé sous sanctions américaines le 7 novembre dernier. Accusé par ses adversaires d’être à l’origine du blocage gouvernemental, il répond aux questions de L’Orient-Le Jour au cours d’un entretien exclusif. Il se défend en évoquant « une campagne systématique d’assassinat moral », qui a été...

commentaires (23)

Une interview qui démontre une fois de plus la démagogie du personnage a la langue fourchue qui se fiche du peuple puisqu'il s'en moque et ne s'en soucie que comme de l'an 40. Son parti a bafoue la constitution pour les intérêts personnels de la famille actuellement régnante grâce a une organisation terroriste et mafieuse qui défend, elle, les intérêts de puissances étrangères contre ceux du pays. Pire, il pousse le mensonge et la moquerie au point de jeter la responsabilité de ses actes et faits aux autres pour couvrir la perte que son parti est entrain de subir sur le plan national en croyant que les gens sont dupes. Ce temps la est terminé! Il n'est peut être pas totalement mort politiquement encore, puisque protégé par la mafia du Hezbollah, mais une chose est sure, il le sera bientôt car le parti de Dieu est en pleine décrépitude, a perdu ses armes ou du moins leurs usages avec les trois explosions, son soit disant environnement propice puisque le peuple dans son immense majorité veut sa fin et il seront enfin bientôt tous jugés et lui le premier!

Pierre Hadjigeorgiou

09 h 06, le 16 décembre 2020

Tous les commentaires

Commentaires (23)

  • Une interview qui démontre une fois de plus la démagogie du personnage a la langue fourchue qui se fiche du peuple puisqu'il s'en moque et ne s'en soucie que comme de l'an 40. Son parti a bafoue la constitution pour les intérêts personnels de la famille actuellement régnante grâce a une organisation terroriste et mafieuse qui défend, elle, les intérêts de puissances étrangères contre ceux du pays. Pire, il pousse le mensonge et la moquerie au point de jeter la responsabilité de ses actes et faits aux autres pour couvrir la perte que son parti est entrain de subir sur le plan national en croyant que les gens sont dupes. Ce temps la est terminé! Il n'est peut être pas totalement mort politiquement encore, puisque protégé par la mafia du Hezbollah, mais une chose est sure, il le sera bientôt car le parti de Dieu est en pleine décrépitude, a perdu ses armes ou du moins leurs usages avec les trois explosions, son soit disant environnement propice puisque le peuple dans son immense majorité veut sa fin et il seront enfin bientôt tous jugés et lui le premier!

    Pierre Hadjigeorgiou

    09 h 06, le 16 décembre 2020

  • La politique c’est l’art d’extraire de l’argent des riches et des suffrages des pauvres tout en faisant croire aux uns qu’on les protège des autres! Pour Gibran Bassil c’est pareil sauf que pour les pauvres c’est l’art d’extraire le rien qui leur reste !!

    PROFIL BAS

    19 h 13, le 15 décembre 2020

  • En politique, il faut avoir l'ambition de ne pas être fini après la mort, et que le souvenir d'un bon serviteur de l'Etat reste. Raymond Eddé, Fouad Chehab, Camille Chamoun sont toujours là par le souvenir d'une loi, d'une institution, par une position politique honorable et surtout par le sacrifice de soi en faveur de la Patrie. Les journalistes devraient enfin poser une question à devenir rituelle au début de chaque interview d'un personnage politique; Etiez-vous au courant pour le nitrate?, si oui: depuis quand? et qu'avez-vous fait à ce sujet ? avec qui avez-vous discuté de cela?

    Shou fi

    18 h 05, le 15 décembre 2020

  • c est marrant il n 'y a pas de commentaires pour le défendre soit les partisans ont honte de s 'exprimer soit il n 'y en a plus qui lisent le français......

    Elime 11

    13 h 38, le 15 décembre 2020

  • On ne veut pas vous enterrer, cher Gebran Bassil, juste vous voir devenir...enfin...adulte et surtout...crédible ! - Irène Saïd

    Irene Said

    13 h 32, le 15 décembre 2020

  • "d’« amour-vengeance », l’amour pour lui, et la vengeance pour cheikh Saad..."..... Moulakhass mouffid de l'article, alors trop s'attarder dessus provoque des lésions cérébrales... Je ne suis pas sûr de m'être arrêter à temps... Allah yirhamak ya baladna...

    Wlek Sanferlou

    13 h 11, le 15 décembre 2020

  • Fouad Chéhab où es-tu? Les fromagistes que tu dénonçais tant se prennent maintenant pour des grands hommes...

    AntoineK

    12 h 54, le 15 décembre 2020

  • Pas la peine de lire l’article dans sa totalité...Il suffit de lire le titre et cela suffit. Une majorité de Libanais pensent qu’il est déjà fini politiquement ou l’espèrent du moins.

    Hoda Touma

    12 h 23, le 15 décembre 2020

  • L'équation du départ, dont ne parle pas notre bonhomme, qui consistait à un accord entre Aoun et le HZB permettant à l'un d'arriver au pouvoir et à l'autre d'avoir la main libre (ou mise) dans (ou sur) le pays, cet accord qui nous a entrainé dans cette impasse aujourd'hui. Car il ne faut pas oublier que les pays arabes qui avaient toujours la main dans la poche pour investir au Liban (permettant à beaucoup d'en mettre plein les poches), ont déserté le pays et touristement et économiquement, mettant le pays dans la situation actuelle sans compter toutes les familles libanaises qui vivaient grâce à un travail accordé par ces pays à nos concitoyens, et que le parti de Dieu n'a pas compensé par ses discours creux et insipides.

    Citoyen

    11 h 25, le 15 décembre 2020

  • Le Rhosus a quitté la Géogies pour le Mozambique. Passage obligé par le canal de Suez. En passant devant Beyrouth, le capitaine se rend compte qu'il n'y a pas assez d'argent à bord pour payer le passage du canal. Il apprend que des machines attendent un transporteur à Beyrouth, et il envoie le Rhosus les charger afin de pouvoir payer le canal de Suez. Les machines sont trop lourdes pour le pont du Rhosus. Le Rhosus n'a même pas de quoi payer le port de Beyrouth, et est donc séquestré. On connait la suite. Questions: (1) comment le propriétaire du Rhosus a-t-il eu connaissance de la présence de ce cargo? Surement pas par hasard. (2) Soit il a accepté de les prendre à bord sans en connaitre les spécifications, ou alors il savait que ces machines étaient trop lourdes pour son bateau et que le bateau serait forcément séquestré. (3) Est-ce une malencontreuse coincidence que l'équipement en question dépendait du Ministère de l'Énergie? (4) Qui était en charge de ce ministère en 2014, et sera-t-il interrogé?

    Gros Gnon

    11 h 08, le 15 décembre 2020

  • ....en plus par la plume Scarlet Haddad...tanjara w leket ghataha!

    Jack Gardner

    10 h 36, le 15 décembre 2020

  • Il tourne autour du pot et ne vise qu’une personne dans le blocage celle là même pour qui il voue un amour et qui veut se venger de lui et on se demande pourquoi. Il ne veut pas bloquer la formation et dénonce cette personne de bafouer la constitution en choisissant elle même en temps que Premier ministres les ministres avec lesquels il procédera aux réformes mais ne dénonce à aucun moment le parti cher à son cœur qui lui s’est réservé la part du lion dans le choix des ministères en exigeant de les choisir en piétinant la constitution. Comment continuer à lire ses propos lorsqu’il confirme vouloir s’abstenir de donner son accord en tant que parti représentant les chrétiens selon ses dires et vouloir que les réformes soient comme un cadeau de Noël pour les libanais. Quand à son partenariat avec les destructeurs du pays qui relève de la trahison, il continue de ne pas envisager de s’en séparer malgré les résultats oh combien néfastes pour la nation et continue à parler d’eux en tant que résistants alors qu’ils ont ruiné et détruit le Liban. Non seulement il est fini au Liban mais il est considéré comme un pestiféré dans le monde entier. Quand à la corruption il continue de vouloir arrêter et juger les corrompus alors qu’il devrait déjà se présenter au juge qui n’ose pas le convoquer pour demander que toute la lumière soit faite concernant les accusations qui l’ont touché s’il considère qu’il est accusé à tort, chose qu’il est le seul à croire.

    Sissi zayyat

    10 h 11, le 15 décembre 2020

  • Blablabla.... et il continue de parler...

    LeRougeEtLeNoir

    10 h 08, le 15 décembre 2020

  • Est-ce qu'il savait pour le Nitrate stocké depuis 2014?

    Shou fi

    08 h 43, le 15 décembre 2020

  • Rien de crédible dans ce simulacre d’interview. Des questions enfantines et des réponses démagogues et mensongères. La seule vérité est que Monsieur Gebran Bassil est sanctionné pour corruption par les plus hautes autorités financières du monde qu’il le veuille ou non

    Lecteur excédé par la censure

    08 h 36, le 15 décembre 2020

  • J'ai trouvé une carte de crédit qui traîne dans un fond de tiroir. Si ça peut dépaner Gébran, sincèrement ce sera avec plaisir...surtout avant les fêtes, le temps qu'il se refasse une santé financière.

    La Colère de Zeus

    08 h 25, le 15 décembre 2020

  • Les reponses de Bassil ne sont pas tres convaicantes et souvent franchement fausses. Il dit que l’accord avec le hezbollah a protege le pays. Cet accord a permis au hezbollah de mettre la main sur le Liban. Si les sunnites et les chretiens avaient politiquement resiste a la milice sectaire elle n’aurait jamais pu nuire tellement au Liban en le soumettant a deux Etats faillis, mis au ban de l’humanite : la Syrie et l’Iran. On sait que l’alliance contre nature du CPL avec la milice a servi de tremplin a Aoun pour la presidence de la republique, mais en contrepartie elle a completement isole le Liban de son environnement arabe et international. Enfin concernant la presidence du parti, je pense que vous savez comme moi , que Bassil a été parachute par son beau-père et n’a jamais été elu.

    Goraieb Nada

    08 h 00, le 15 décembre 2020

  • IL VEUT JOUER AU PERSONNAGE CORNELIEN LE GENDRE. VOUS ETES FINI OU LE SEREZ UNE FOIS LE BEAU-PERE... BA3DA 3EMREN TAWILEN... N,EST PLUS. -L,AMOUR- QUE VOUS VOUENT LA RUE ET LES LIBANAIS EN GENERAL EN DIT LONG SUR VOUS RODRIGUE MZAWAR !

    LA LIBRE EXPRESSION

    07 h 49, le 15 décembre 2020

  • “... Certains disent, justement, que vous êtes fini politiquement... ...” - même très justement...

    Gros Gnon

    06 h 35, le 15 décembre 2020

  • Il faut faire la distinction entre la responsabilité administrative et celle criminelle. En ce qui concerne le débat actuel, ces responsables sont coupables par omission probablement, car l'explosion n'aurait pas eu lieu s'ils avaient agi selon leurs fonctions et responsabilités. Il se peut que beaucoup d'autres soient impliqués d'une façon ou d'une autre dans un drame qui coûte énormément à tous les niveaux.

    Esber

    06 h 25, le 15 décembre 2020

  • L electorate de basil est du meme caliber que ce lui de trump.

    Zampano

    03 h 44, le 15 décembre 2020

  • On dirait que Jesus Christ vient de resusciter une deuxième fois !!!

    Nadim Emile Melki

    01 h 05, le 15 décembre 2020

  • A vomir. Merci comme même à l' OLJ de nous permettre de savoir à qui vraiment on a affaire malgré l'effort de SH.

    Achkar Carlos

    01 h 03, le 15 décembre 2020

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