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Politique - Conférence humanitaire de Paris

Face à l’impéritie des politiques, le monde au chevet du peuple libanais

Le chef de l’État français annonce une nouvelle visite à Beyrouth ce mois-ci, sa troisième depuis l’explosion du 4 août.

Face à l’impéritie des politiques, le monde au chevet du peuple libanais

Le président français, Emmanuel Macron, s’exprimant lors d’une visioconférence internationale de « soutien à la population libanaise », depuis l’Élysée, à Paris, le 2 décembre 2020. Ian Langsdon/AFP/Pool

Le président français, Emmanuel Macron, qui a coprésidé hier avec le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, une nouvelle visioconférence internationale de « soutien à la population libanaise », quatre mois après l’explosion dévastatrice du port de Beyrouth, a assuré qu’il ne « lâchera rien » sur ses exigences faites aux autorités libanaises au sujet des réformes que leur réclame la communauté internationale pour débloquer une aide financière au pays en crise. Des exigences qui ont été rappelées par le secrétaire général de l’ONU. Le président Michel Aoun a de son côté imploré la communauté internationale de « ne pas abandonner » le pays du Cèdre. Dans le communiqué final, il est écrit que la « communauté internationale a réaffirmé avec force sa solidarité avec la population libanaise » et qu’elle travaille « à la mobilisation de soutiens additionnels en terme de relèvement précoce au profit direct des populations les plus vulnérables ». Il est également indiqué que le cadre 3RF (réforme, relèvement, reconstruction) et sa facilité de financement préparés par la Banque mondiale, l’ONU et l’UE ont été présentés. « Ces instruments permettront d’assurer la continuité des financements au-delà de l’aide humanitaire d’urgence, débloquée dans l’après 4-août », est-il indiqué.

À cette réunion pilotée depuis l’Élysée, la présence arabe était significative, puisqu’y assistaient le roi de Jordanie, Abdallah II, le président égyptien Abdel Fattah el-Sissi, le Premier ministre irakien, Moustapha Kazimi, et le Premier ministre du Koweït, Sabah al-Khaled al-Sabah. On notait également, côté européen, la présence du président du Conseil italien, ainsi que celle des organisations internationales et des bailleurs de fonds multilatéraux. La société civile libanaise était représentée en force et s’est même exprimée avant les politiques, ce qui traduit l’importance qui lui a été consacrée dans cet événement.

Macron à Beyrouth en décembre

Il s’agit de la seconde réunion au sommet de ce type organisée par Paris après celle du 9 août, cinq jours après la double explosion du port. La communauté internationale avait alors annoncé une aide d’urgence de 250 millions d’euros. Dressant le bilan de la conférence du 9 août, le président Macron s’est félicité dans son discours que les promesses des donateurs aient « été tenues et même dépassées : plus de 280 millions d’euros ont été décaissés, ce qui a permis de faire face à une partie importante des besoins immédiats ». Notamment « 12 500 tonnes de farine ont été distribuées, soit 80 % des stocks détruits, 73 000 personnes ont reçu une aide pécuniaire, un vingtaine d’équipes médicales mobiles ont été déployées, 25 000 personnes ont bénéficié d’un abri, 90 écoles ont reçu des fournitures. C’est beaucoup mais ça ne suffit pas », a poursuivi le président français. « Ce soutien ne saurait remplacer l’engagement des forces politiques libanaises à former le plus rapidement possible un gouvernement et mettre en œuvre la feuille de route de réformes sans laquelle l’aide structurelle internationale ne pourrait être déclenchée », a-t-il dit.

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Plus tôt dans la journée, un responsable à l’Élysée avait déploré qu’aucune de ces réformes n’ait été mise en place, des mois après la visite de M. Macron. Ce responsable a affirmé qu’il n’y aurait pas d’aide financière au Liban sans que ces mesures ne soient mises en œuvre. « Nous ne lâcherons rien (...) sur nos exigences, qu’elles portent sur les réformes ou l’enquête sur les origines de l’explosion du port. Je me rendrai à nouveau au Liban en décembre pour les porter », a d’ailleurs lancé le président français dans son discours, sachant par ailleurs qu’il a également promis une visite pour les fêtes au contingent français de la Finul. « Les engagements (...) n’ont pas été respectés, a insisté M. Macron, rien ne permet de dire que ce n’était pas que des mots. »

« Aller jusqu’au bout dans la lutte contre la corruption »

Le président Michel Aoun a également pris la parole à la visioconférence depuis Beyrouth. Évoquant l’audit juricomptable de la Banque du Liban, une procédure qui figure en tête des réformes réclamées par la communauté internationale, il a indiqué que la lettre qu’il a adressée au Parlement à la suite du retrait du cabinet Alvarez & Marsal « a recueilli un consensus général ». « La réponse des blocs parlementaires a été un accord unanime pour un audit complet et global », a-t-il assuré, affirmant qu’il s’agit là d’un « enjeu national ». Après s’être engagé à « aller jusqu’au bout dans la lutte contre la corruption » et promis un gouvernement « en appliquant les mêmes normes à toutes les forces politiques » (sans préciser dans quel délai il sera formé), M. Aoun a plaidé, en s’adressant aux personnes réunies : « Votre aide est indispensable quels que soient la manière, le mécanisme ou le procédé choisis et à travers n’importe quel canal, à condition que tout reste sous votre supervision et celle des Nations unies. » Il a noté que « le Liban négocie actuellement un prêt de 246 millions de dollars avec la Banque mondiale en tant qu’aide d’urgence pour la crise libanaise et filet de protection sociale contre le Covid-19 ». « Nous terminerons les négociations cette semaine et nous aimerions obtenir une approbation urgente du conseil d’administration de la BM », a-t-il ajouté.

« Nous renouvelons l’appel aux autorités libanaises pour qu’elles mettent en place un filet de sécurité sociale et entreprennent les réformes globales nécessaires, notamment dans le secteur financier », a pour sa part déclaré le président de la BM, David Malpass. « La Banque mondiale est prête à aider les Libanais et les institutions au Liban, en contribuant avec d’autres institutions et pays, et nous affirmons notre engagement à aider afin de reconstruire le port de Beyrouth », a-t-il ajouté.

Confiance dans la société civile, défiance par rapport aux politiques

Avant de prononcer son discours, le chef de l’État libanais ainsi que tous les participants ont pu écouter des témoignages de membres de la société civile qui ont raconté leurs émotions et leurs blessures physiques et morales ainsi que leurs épreuves financières au lendemain de la double explosion du 4 août dernier. À L’OLJ, Ayman Mhanna, directeur de la Fondation Samir Kassir, déclare qu’il était « frappant de voir à quel point les partenaires du Liban sont conscients de la gravité de la crise économique et sociale ». « Il y a un tel état d’effroi face aux chiffres de la pauvreté et du chômage, et surtout une insistance pour les réformes et sur le fait que les autorités libanaises sont très loin de fournir au peuple libanais ce dont il a besoin et ce qu’il mérite », a-t-il souligné. Et d’ajouter : « Les mots étaient très crus à l’égard des pratiques de la classe politique et de ses atermoiements concernant la formation du gouvernement. Il était très significatif de voir que la conférence a commencé et a été clôturée avec les interventions des représentants de la société civile libanaise. D’une part, c’est un gage de confiance en la société civile, mais aussi un gage de défiance par rapport à une classe politique et des institutions complètement incapables de jouer les rôles qui leur sont assignés. »

Guterres : « La voix du peuple doit être entendue »

Quant au secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, tout en demandant à ce que davantage d’aide soit fournie au peuple libanais, il a dans le même temps appelé les dirigeants libanais à former un gouvernement qui réponde aux besoins de la population. « La voix du peuple doit être entendue. Nous devons mobiliser davantage de soutien pour les besoins urgents des familles et des entreprises touchées par l’explosion ; pour les vulnérables et les pauvres ; et pour les marginalisés et les mal desservis, a déclaré M. Guterres. Nous devons continuer, d’une seule voix, d’appeler les dirigeants libanais à mettre de côté les intérêts politiques partisans et à former un gouvernement qui répond adéquatement aux besoins de la population. » « L’ONU continuera d’aider le Liban et son peuple à parvenir à un redressement durable », a-t-il assuré.

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« Dans le sombre contexte (du Liban), nous devons évaluer le bilan des aides reçues par rapport aux besoins continus de la population. Nos efforts doivent se concentrer sur les plus vulnérables », a-t-il noté. Il a dans ce cadre évoqué le lancement du plan “Réforme, Relèvement et Reconstruction”, préparé conjointement par la Banque mondiale, l’Union européenne et les Nations unies. « Grâce à ce plan – le 3RF – nous pouvons, ensemble, aider le peuple libanais à sortir de la phase d’urgence et à s’engager sur la voie d’un relèvement et d’une reconstruction à plus long terme, a-t-il assuré. Nous pouvons répondre aux besoins de relèvement et de reconstruction de Beyrouth, en particulier du port, ainsi que des zones sinistrées, et des communautés touchées. Avec une approche de planification urbaine durable et une action de relance socio-économique rapide, nous pouvons commencer à revitaliser Beyrouth. » « Le 3RF comprend un ensemble ciblé de réformes, qui sont essentielles pour faciliter le relèvement et la reconstruction et s’attaquer aux causes profondes de la crise. L’engagement continu des parties prenantes non gouvernementales est essentiel », a encore dit le coprésident de la conférence. Le plan devrait être présenté lors d'une conférence de presse vendredi.

Alors que la Banque mondiale, l’ONU et l’UE ont acté la mise en place d’un fonds pour le relèvement précoce du pays, avec la participation de la société civile, la directrice générale du Fonds monétaire international, Kristalina Georgieva, a, elle, assuré que le FMI était engagé à aider le Liban à mettre en œuvre les réformes nécessaires, mais que le pays avait besoin d’un cadre budgétaire cohérent et d’une stratégie crédible pour réhabiliter son secteur bancaire. Mme Georgieva a aussi affirmé que les efforts du FMI pour développer un programme global de réformes n’ont pas avancé ces derniers mois en raison de l’absence d’un gouvernement libanais habilité.

La liste des participants à la visioconférence

Voici la liste complète des participants à la visioconférence de soutien à la population libanaise organisée hier par Paris :

En présentiel, le président français Emmanuel Macron, coprésident de la visioconférence, et Jean-Yves Le Drian, ministre français de l’Europe et des Affaires étrangères.

Par visioconférence :

Antonio Gutteres, secrétaire général de l’ONU, coprésident de la visioconférence.

Les chefs d’État et de gouvernement : Michel Aoun, président de la République libanaise ; le roi Abdallah II de Jordanie ; Níkos Anastasiadis, président de la République de Chypre ; Abdel Fattah al-Sissi, président d’Égypte ; Simonetta Sommaruga, présidente de la Confédération helvétique ; Stefan Lofven, Premier ministre de Suède ; Justin Trudeau, Premier ministre du Canada ; Giuseppe Conte, président du Conseil de la République italienne ; Pedro Sanchez, président du gouvernement d’Espagne ; Kyriakos Mitsotakis, Premier ministre de Grèce ; Sabah al-Khaled al-Sabah, Premier ministre du Koweït et président du Fonds koweïtien pour le développement économique arabe ; Mustapha Kazimi, Premier ministre d’Irak.

Les ministres : Eriksen Soreide, ministre des Affaires étrangères de Norvège ; Heiko Maas, ministre des Affaires étrangères d’Allemagne ; Stephanus Abraham Blok, ministre des Affaires étrangères des Pays-Bas; Ernesto Araujo, ministre des Relations extérieures du Brésil ; Pekka Haavisto, ministre des Affaires étrangères de Finlande ; Jeppe Kofodn, ministre des Affaires étrangères du Danemark ; Alexander Schallenberg, ministre des Affaires étrangères d’Autriche ; Soltan bin Saad al-Muraikhi, ministre des Affaires étrangères du Qatar ; Walid al-Khuraiji, vice-ministre des Affaires étrangères d’Arabie saoudite ; Ivan Korcok, ministre des Affaires étrangères de Slovaquie ; David Hale, sous-secrétaire d’État pour les Affaires politiques des États-Unis ; Goran Grlic Radman, ministre des Affaires étrangères de Croatie ; Meryame Kitir, ministre de la Coopération de Belgique ; Eiichiro Washio, ministre délégué aux Affaires étrangères du Japon ; James Cleverly, secrétaire d’État pour le Moyen-Orient du Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d’Irlande du Nord.

Les représentants d’organisations régionales et internationales : Charles Michel, président du Conseil européen ; David Malpass, président de la Banque mondiale; Kristalina Georgieva, directrice générale du Fonds monétaire international ; Angel Gurria, secrétaire général de l’OCDE ; Louise Muchikiwabo, secrétaire générale de l’OIF ; Ahmad Aboul Gheit, secrétaire général de la Ligue arabe ; Werner Hoyer, président de la Banque européenne d’investissement ; Odile Renaud-Basso, présidente de la Banque européenne pour la reconstruction et le développement ; Josep Borrell, haut représentant de l’UE et vice-président de la Commission européenne ; Youssef Mohieddine, conseiller ingénierie financière du FADES.

Les représentants de la société civile : Gilles Carbonnier, vice-président du CICR ; Alicia Nader, de Beit el-Baraka; Malak Khiami, de l’association Amel ; Samar Abou Jaoudeh, de la Croix-Rouge libanaise; Sami Atallah, du « Lebanese Center for Policy Studies » ; Fadlallah Dagher, de Beirut Heritage Initiative ; Noël Abinader, de MAN Industry ; Ayman Mhanna, de la Fondation Samir Kassir.

Au niveau des ambassades, étaient présents Alexandre Zezyulin, ministre conseiller à l’ambassade de Russie en France, et Lu Shaye, ambassadeur de Chine en France.


Le président français, Emmanuel Macron, qui a coprésidé hier avec le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, une nouvelle visioconférence internationale de « soutien à la population libanaise », quatre mois après l’explosion dévastatrice du port de Beyrouth, a assuré qu’il ne « lâchera rien » sur ses exigences faites aux autorités libanaises au...

commentaires (12)

Mais le gouvernement libanais n'a pas honte. On ne peut pas même aider nos amis et parents , en envoyant de l'argent ceux sont les banques qui les mangent

Eleni Caridopoulou

18 h 03, le 03 décembre 2020

Tous les commentaires

Commentaires (12)

  • Mais le gouvernement libanais n'a pas honte. On ne peut pas même aider nos amis et parents , en envoyant de l'argent ceux sont les banques qui les mangent

    Eleni Caridopoulou

    18 h 03, le 03 décembre 2020

  • Guterres : « La voix du peuple doit être entendue » elle le sera quand vous aurez chasser ceux qui le dirige depuis 30 ans .

    youssef barada

    17 h 42, le 03 décembre 2020

  • Notre fierté de libanais est on ne peut plus massacrée et piétinée. Comment un libanais peut il encore afficher sa richesse et son bling bling dans le monde lorsque son pays vit des aumônes accordées par les différents pays aidants? Comment tous ces pays continuent à se réunir pour avancer de l’argent alors que l’argent de l’état pillé dort dans des pays étrangers et n’attend que la justice pour le débloquer et le restituer au pays pour le sauver sans l’aide financière de qui que ce soit? POURQUOI cette humiliation internationale des libanais alors qu’ils subissent déjà une humiliation dans leur propre pays par la mafia qui le dirige et qui a fait main basse sur leur argent? On remédie au mal par un autre toujours dirigé contre la population alors qu’on s’attendait à une explication judiciaire internationale pour rendre à César ce qui lui appartient. Que tous les pays concernés affiche les fortunes mal acquises des politiciens véreux et restituent l’argent volé dans le pays et nous leur seront plus que gré et ainsi nous pourrons nous venter d’avoir sauver notre pays sans que cela ait coûté un centime aux contribuables des pays aidants. C’est de justice dont nous avons besoin et non d’argent qui de toute façon ira dans les mêmes poches puisque les voleurs exercent toujours leur métier de pilleurs scotchés à leurs postes juteux pour anéantir le pays.

    Sissi zayyat

    12 h 05, le 03 décembre 2020

  • Mr Aoun has lost all crediblitiy what we have is the Mob masquerading as Government .

    EL KHALIL ABDALLAH

    10 h 49, le 03 décembre 2020

  • Monsieur Le Président Macron. Je crains que vous ne perdiez votre temps à discuter avec les dirigeants libanais. La France a plus besoin de vous. Cependant, je vous suggérerais d’imposer des sanctions financières à tous ces dirigeants politiques libanais en gelant leurs comptes dans toutes les banques européennes et en opérant une saisie conservatoire sur tous leurs biens immobiliers et leurs avoirs financiers. Ainsi les cellules de Tracfin pourront enquêter sur les origines douteuses de tous ces fonds qui suffiront amplement à redresser le Liban. Ça créera ainsi plusieurs centaines d’emplois en France pour renforcer les cellules de Tracfin, emplois qui seront rétribués par un infime pourcentage des fonds publics pillés et volés du Liban par sa classe politique

    Lecteur excédé par la censure

    10 h 09, le 03 décembre 2020

  • Quelle perte de temps! Le problème principal n'a pas été abordé...Conclusion: que du vent!

    Georges MELKI

    10 h 08, le 03 décembre 2020

  • PRESQUE LE MONDE ENTIER EST PRÉSENT DANS CETTE RÉUNIONS EXCEPTIONNELLE POUR LE PEUPLE LIBANAIS, ET PERSONNE N'A EU L'IDÉE DE DEMANDER À AOUN S'IL EST TOUJOURS SATISFAIT DE SON ALLIANCE AVEC LES MILICES HORS LA LOIE ET S'IL EST CAPABLE À CASSER SON ACCORD AVEC LE HEZBOLLAH CONSIDÉRÉ COMME UNE ORGANISATION TERRORISTE PAR PLUSIEURS PAYS, NOTAMMENT L'ALLEMAGNE ET LES USA.

    Gebran Eid

    09 h 33, le 03 décembre 2020

  • Ces dizaines de : présidents, gouverneurs, ministres, députés, chefs etc., qui sont incapables de faire ce pourquoi ils ont été mandatés...qu'attendons-nous pour les renvoyer en urgence chez eux ? Le Liban compte beaucoup de citoyens capables, honnêtes et patriotes pour les remplacer. Arrêtons de perdre du temps et beaucoup d'argent précieux à entretenir des incapables qui ne font que nuire à notre pays depuis des années, tour en ternissant de plus en plus son image devant la communauté internationale ! Dans d'autres pays qui se respectent, on "démissionne" des responsables malhonnêtes pour moins que cela ! Irène Saïd

    Irene Said

    09 h 02, le 03 décembre 2020

  • il a beau repeter sa rengaine, m.aoun ne convainc personne. personne ne comprend que lui en tout 1er lieu ne veut pas mettre les interets de la nation blessee a mort, avant les siens, ceux du pti gendre -lui surtout blesse dans sa dignite pour plusieurs raisons- et de la caste associee a lui

    Gaby SIOUFI

    08 h 53, le 03 décembre 2020

  • Il n’y a que le balai pour effectuer le changement ! Ça ne se fera pas autrement . La clé de voûte au sommet , le boucher de l’Etat, étant ceux qui ont créé un État dans l’Etat.... depuis fort longtemps déjà! Fermes de Chebaa vous avez dit ? Hahahaha

    LeRougeEtLeNoir

    08 h 51, le 03 décembre 2020

  • on leur crache dessus :reaction de nos voleurs: ce n'est que de la pluie. Mais, aucune reaction a la suite des gifles repetees assenees par M . Macron & tous les presents a la conference ? Ca ca me depasse. PS. et ils osent parler fierte , dignite et grandeur de la nation .

    Gaby SIOUFI

    08 h 50, le 03 décembre 2020

  • Pas de premier ministre, ni un.e quelconque ministre, à croire que Michel Aoun serait le seul habilité à parler pour personne!!! Heureusement la présence de 3 ou 4 représentants de la société civile relève le niveau... Mis à part cela, je dirais «et après?...». Michel Aoun a-t-il le pouvoir de faire respecter les engagements pris??? Peut-il mettre quoi que ce soit en application sans l'aval des joueurs en coulisse? NIET. Rien que de la poudre aux yeux... et entretemps les politiciens et autres banquiers se frottent les mains en attendant cette nouvelle manne, dont les libanais.e.s n'en verront que la lueur éphémère... Macron y joue son avenir politique d'où sa frénésie à faire aboutir absolument quoi que ce soit, ou alors il tient mordicus à faire mordre la poussière aux dirigeants libanais (ce dont hélas, il n'en a pas les moyens...). Alors faute de mieux, gargarisons-nous qui mieux mieux avec des promesses. Courage libanaises et libanais!

    Christian Samman

    02 h 12, le 03 décembre 2020

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