Un décès et 561 nouveaux cas de contamination

Au lendemain d'un triste record de douze décès quotidiens des suites du coronavirus, le Liban a enregistré durant les dernières 24h un décès supplémentaire et 561 nouveaux cas de contamination au Covid-19, alors que les autorités ont décidé de prolonger l'état de mobilisation générale jusqu'à la fin de l'année.

Le nombre cumulé de cas depuis l'apparition de la pandémie dans le pays en février s'établit donc à 14.248 cas et un total de 139 décès. Selon le rapport quotidien du ministère de la Santé, sur ces nouveaux cas, 557 ont été signalés localement, contre quatre parmi les personnes arrivant de l'étranger. Les cas ont été signalés notamment à Tripoli (100), Beyrouth (74), Baabda (64), suivis du Metn (35), de Aley (21), Minyé-Denniyé (19), Saïda (19), Chouf (15), Kesrouan (13), Tyr (11) et Zghorta (10). Cent quarante cas font l’objet d’investigation, faisant grimper à 3 208, le nombre de cas dont l’origine de la contamination n’est toujours pas connue. A ce jour, 3.955 patients se sont rétablis, alors que 271 personnes sont encore hospitalisées, dont 77 en soins intensifs.

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Après les premiers mois durant lesquels la propagation de la pandémie avait été relativement maîtrisée, le nombre de cas enregistrés est sensiblement reparti à la hausse ces dernières semaines. Un nouveau reconfinement a été déclaré le 21 août et s'étendra jusqu'au 7 septembre. Il a pour objectif de lutter contre la propagation du Covid-19, alors que les autorités sanitaires semblent avoir perdu le contrôle de la situation, notamment depuis les explosions du 4 août à Beyrouth. Le bouclage du pays ne concerne pas les quartiers sinistrés. Il est assorti d'un couvre-feu quotidien de 18h à 6h. Les rassemblements et les événements sociaux seront également interdits. L'aéroport international de Beyrouth reste de son côté ouvert.

Ce reconfinement prévoit entre autres la fermeture des sociétés privées et commerciales, les magasins, les centres commerciaux et les marchés populaires, les restaurants, les cafés et les boîtes de nuit, les corniches maritimes, les centres touristiques, les terrains et les clubs de sport, les piscines, les parcs d'attraction et les salles de jeu électroniques. Mais ces derniers jours, plusieurs voix se sont élevées contre ces fermetures, notamment dans le milieu de la restauration et du tourisme.