La cellule de crise créée par le Barreau de Beyrouth en coopération avec le syndicat des experts immobiliers, et à l'initiative du bâtonnier de Beyrouth Melhem Khalaf, a annoncé dimanche qu'à partir de lundi matin des centres seront mis en place pour venir en aide aux personnes touchées à Beyrouth et sa banlieue, après la double explosion du port de Beyrouth le 4 août 2020.
La cellule prévoit notamment d'aider les personnes "qui n'ont pas la capacité de désigner un avocat, afin de les accompagner au niveau légal et judiciaire et de les représenter devant la justice, afin de préserver et faire valoir leurs droits".
Plusieurs centres ont été mis en place dans les quartiers touchés de Beyrouth et de sa banlieue. La cellule appelle ceux qui le souhaitent de se rendre dans l'un des centres à proximité de leur résidence ou de leur lieu de travail avec les documents suivants:
- Une copie de la pièce d'identité ou d'un extrait d'état civil
- L'adresse de résidence
- Le document prouvant la propriété
- Un rapport médical sur les dommages physiques
- Des photographies des dommages matériels ou tout autre document prouvant la survenue de dommages.
Un formulaire sera rempli au centre, et ceux qui ne peuvent pas se rendre dans l'un de ces centres doivent remplir le formulaire et télécharger les documents requis ci-dessus sur le site web suivant :
Les centres se trouvent :
- A Achrafieh : sur la place de l'église Notre-Dame
- A Rmeil : dans le parking des employés de l'hôpital orthodoxe
- A Gemmayzé/Mar Mikhaël : sur la place de l'église Saint-Antoine
- A Aïn Mreissé : en face de la mosquée de Aïn Mreissé
- A la Quarantaine : au parc de la Quarantaine, bifurcation Sleep Comfort à côté du Forum de Beyrouth
- A Bourj Hammoud : sur la Place Bourj Hammoud, en face de la municipalité
- A Basta al-Tahta/Khandak el-Ghamik : en face de la mosquée de Basta
Pour plus d'informations contacter : 01-427 941
La catastrophe du 4 août a fait au moins 177 morts, plus de 6.500 blessés et 300.000 sans abris selon un bilan encore provisoire. D'après une évaluation conduite par le directeur général des antiquités du ministère libanais de la Culture, Sarkis el-Khoury, six cent quarante bâtiments historiques ont été touchés, dont 60 qui risquent de s’effondrer. Et "au moins 8.000 bâtiments" ont été endommagés, la plupart dans les vieux quartiers de Gemmayzé et Mar Mikhaël.
commentaires (2)
QUE CETTE CELLULE DE CRISE JUDICIAIRE SERVE TOUS LES LIBANAIS TOUCHES TOUS SANS DISTINCTION.
LA LIBRE EXPRESSION
09 h 16, le 17 août 2020