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Liban

Affaire Ala’ Abou Fakhr : le tribunal militaire décide d’arrêter le supérieur hiérarchique du tireur

Une des nombreuses cérémonies en l’honneur de Ala’ Abou Fakhr, suite à sa mort par balles en novembre. Photo d’archives Patrick Baz/AFP

La commission en charge des délits de la Cour de cassation militaire a décidé hier d’arrêter le colonel au sein des services de renseignements de l’armée, Nidal D., pour son implication dans le meurtre de Ala’ Abou Fakhr, le « martyr de la révolution », tué par balles sous les yeux de sa famille alors qu’il manifestait à Khaldé, mi-novembre.

Cette décision annule donc celle du juge d’instruction qui avait libéré sous caution le colonel D., fin novembre, tandis que le tireur, l’adjudant-chef Charbel O., avait fait l’objet d’un mandat d’arrêt.

Selon la version des faits publiée par l’armée, une rixe a eu lieu, dans la nuit du 12 au 13 novembre, entre un groupe de protestataires qui barraient la route et des militaires qui passaient à bord d’un véhicule militaire. L’adjudant-chef Charbel O. avait ouvert le feu pour les disperser. L’institution militaire avait annoncé avoir ouvert une enquête et déféré le soldat devant la justice. Mais de nombreux témoins, interrogés par L’Orient-Le Jour et présents sur les lieux du drame, ont précisé que l’homme qui a tiré se trouvait derrière le volant et était en tenue civile, et que l’homme assis à ses côtés, le colonel Nidal D., ne portait pas non plus de tenue militaire.

La commission en charge des délits de la Cour de cassation militaire a décidé hier d’arrêter le colonel au sein des services de renseignements de l’armée, Nidal D., pour son implication dans le meurtre de Ala’ Abou Fakhr, le « martyr de la révolution », tué par balles sous les yeux de sa famille alors qu’il manifestait à Khaldé, mi-novembre.Cette décision annule donc...

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