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À La Une - Liban

Les banques dans le collimateur des contestataires, celles du Akkar ferment leurs portes

A Bickfaya, des individus ont lancé des oeufs sur la BLC bank et ont écrit "révolution" sur sa vitrine.



A Saïda, des protestataires ont bloquées l'accès à une branche de la LGB Bank à l'aide de camions et d'une grue. Photo Ani.

Les banques ont à nouveau été prises pour cibles samedi matin par des activistes du mouvement de contestation contre la classe dirigeante, accusée d'incompétence et de corruption, qui secoue le Liban depuis deux mois et demi, dans un contexte de crise économique aiguë et de restrictions bancaires.

Au Akkar, les banques ont fermé leurs portes et ce jusqu'à nouvel ordre, conformément à une décision de l'Association des banques du Liban. Il s'agit notamment des banques se trouvant à Abdé, Halba, Rahbé et Kobeyate.

L'ABL a appelé vendredi à "la fermeture de toutes les banques se trouvant au Akkar jusqu'à nouvel ordre", après des agressions, notamment contre une branche de la BLOM Bank à Halba, au Liban-Nord. Dans un communiqué l'ABL a affirmé que ces agressions constituent "une menace pour la vie et la sécurité des employés comme des clients".


Photo Ani.


A Bickfaya, des individus ont lancé des oeufs contre la BLC bank et ont écrit "révolution" sur sa vitrine. 

A Saïda, des protestataires ont bloqué l'accès à une branche de la LGB Bank à l'aide de camions et d'une grue après qu'un homme ait tenté d'encaisser un chèque émis par la Sécurité sociale et qui représente ses indemnités de fin de service. Un peu plus tard, l'homme a pu encaisser son chèque et les camions qui bloquaient l'entrée de la banque ont été retirés.


A Hasbaya, des contestataires ont écrit sur les murs de la BBAC "nous ne paierons pas"

Mercredi, premier jour ouvrable de l'année 2020, les manifestants avaient repris leur mobilisation contre le pouvoir politique, les administrations publiques et les banques, dans le cadre de la révolte populaire inédite déclenchée le 17 octobre 2019, alors que le pays est sans gouvernement depuis plus de deux mois.

Sous la pression de la rue, mobilisée contre les dirigeants depuis le 17 octobre, le gouvernement du Premier ministre sortant Saad Hariri avait démissionné le 29 octobre. Le 19 décembre, à l'issue de consultations parlementaires, le président Michel Aoun a désigné l'ex-ministre Hassane Diab, appuyé par le Hezbollah et ses alliés, au poste de Premier ministre. Ce dernier a promis la formation d'un gouvernement de technocrates indépendants, comme le réclament les manifestants. Mais ceux là même qui ont appuyé la désignation de M. Diab sont pour un cabinet techno-politique. Selon plusieurs sources concordantes, la naissance du gouvernement pourrait intervenir la semaine prochaine.



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