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Liban - PNUD

Représentation politique des femmes : le Liban toujours à la traîne

Le Liban est toujours à la traîne dans la région arabe en matière de représentation politique des femmes, selon un rapport du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) publié cette semaine. Seulement 4,7 % des sièges parlementaires dans le pays étaient occupés par des femmes en 2018, contre une moyenne de 18,3 % pour la région arabe.La participation des femmes à la population active est en revanche légèrement supérieure à la moyenne dans la région : elle était de 23,5 % en 2018, contre 70,9 % pour les hommes, tandis que pour la région dans son ensemble, la participation moyenne des femmes à la population active était de 20,4 % contre 73,8 % pour les hommes. Le rapport ne met pas la lumière sur les différences des salaires perçus entre les hommes et les femmes au pays du Cèdre.

Le rapport du PNUD publié annuellement depuis 1990 a pour thème cette année « Les inégalités de développement humain au XXIe siècle ». Cette inégalité se traduit entre autres dans l’éducation, la santé, le genre et le niveau de vie.

En ce qui concerne l’inégalité entre les sexes, le Liban est arrivé en 79e position dans le monde. Même si de nombreuses lois sont discriminatoires à l’encontre des femmes, notamment en ce qui concerne le statut civil et l’octroi de la nationalité à leurs enfants par les femmes, le Liban s’en est mieux tiré que les autres États arabes. Par exemple, au Liban, 54,3 % des femmes adultes ont atteint au moins le niveau d’enseignement secondaire, contre une moyenne de 45,9 % pour la région.


L’espérance de vie à 78,9 ans
Le rapport du PNUD qui mesure l’IDH, l’indice de développement humain qui ne prend pas uniquement en considération le PIB, estime que le Liban, avec une note de 0,730, est un pays « de haut développement humain ». La note, établie de 0 (exécrable) à 1 (excellent), est constituée à partir de différents paramètres comme la lutte contre la pauvreté, les discriminations basées sur le sexe, la lutte contre les inégalités, l’espérance de vie, la santé, l’accès au savoir ou encore les standards de vie acceptables. Le Liban arrive ainsi en 93e position sur un total de 189 pays, les trois plus développés étant la Norvège, la Suisse et l’Irlande, alors que ceux qui viennent en dernier sont le Niger, la République centrafricaine et le Tchad. Selon le rapport, le score du Liban est supérieur à la moyenne de la région. À titre de comparaison, le Liban est au-dessus de la Jordanie, qui est en 102e position, mais bien au-dessous du Koweït, en 57e position. Il convient cependant de préciser que le document ne mesure pas la qualité de l’éducation, mais les années passées par les citoyens dans les milieux scolaire et universitaire. Certains indices manquent ou sont plus élevés que ce qu’ils devraient être parce que le pays du Cèdre ne dispose pas de chiffres et que les données concernant notamment la pauvreté et les inégalités sociales ne sont pas récentes. Concernant la santé, de 1990 à 2018, l’espérance de vie à la naissance au Liban a augmenté de 8,6 ans et s’établit actuellement à 78,9 ans. Pour ce qui est de l’éducation, le nombre moyen d’années de scolarité a augmenté de 1,2 an, s’établissant actuellement à 8,7 ans.


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