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À La Une - hydrocarbures offshore

Le Liban ouvre la porte à une médiation américaine sur ses frontières avec Israël

Le secrétaire d'Etat américain salue l'engagement de Saad Hariri à "faire des progrès vers la reprise de discussions productives au niveau des experts".

Le Premier ministre libanais, Saad Hariri (à gauche), serrant la main du secrétaire d'Etat américain, Mike Pompeo, le 15 août 2019, à Washington. Photo Dalati et Nohra

Le Premier ministre libanais, Saad Hariri, a jugé jeudi "viable" un processus de négociations sous médiation américaine pour résoudre les différends frontaliers du Liban avec Israël.

A l'issue d'une rencontre avec le chef de la diplomatie américaine Mike Pompeo à Washington, il a dit avoir confirmé "l'engagement" de Beyrouth à "poursuivre le processus de négociations" engagé par l'administration américaine au sujet de ses "frontières terrestres et maritimes". "Nous considérons que ce processus est viable", a-t-il ajouté, promettant une "décision définitive dans les prochains mois, probablement en septembre".

A ses côtés lors de ces brèves déclarations aux médias, le secrétaire d'Etat américain a salué l'engagement du chef du gouvernement libanais à "faire des progrès vers la reprise de discussions productives au niveau des experts". Ces discussions doivent porter selon lui "sur les quelques points encore en suspens au sujet de la +ligne bleue+" de cessez-le-feu avec Israël, gardée par l'ONU depuis le retrait des troupes israéliennes du sud du Liban en 2000.

En jeu aussi, outre la poursuite de ces pourparlers déjà engagés, "l'ouverture de discussions sur la frontière maritime entre Israël et le Liban", a ajouté Mike Pompeo. "Nous sommes prêts à participer aux discussions maritimes en tant que médiateur et facilitateur, et nous espérons qu'il y aura rapidement des discussions substantielles sur ces sujets importants, dont la résolution serait très positive pour le Liban et le reste de la région", a-t-il conclu.

La dispute concernant les frontières maritimes entre les deux pays encore techniquement en guerre est sensible notamment en raison du litige gazier qui en découle.

Le Liban a signé en février 2018 son premier contrat d'exploration offshore avec un consortium dominé par le groupe français Total. Deux blocs sont concernés, notamment le bloc 9, dont une partie se trouverait dans une zone maritime disputée avec Israël.

Washington a approché ces derniers mois les deux pays pour proposer sa médiation. Fin mai, le gouvernement israélien avait dit accepter "d'entamer des discussions bilatérales avec la médiation des Etats-Unis pour mettre un terme au litige frontalier".

Par ailleurs, Saad Hariri a déclaré que "le Liban oeuvre sérieusement à passer d'une cessation des hostilités avec Israël, telle que le prévoit la résolution 1701 qui a mis fin au conflit israélo-libanais de 2006 à un cessez-le-feu".

En outre, le Premier ministre libanais a "remercié (Mike Pompeo) "pour le soutien constant du gouvernement américain (au Liban), en particulier à l'armée libanaise et aux forces de sécurité".  "J'ai réaffirmé notre partenariat et notre engagement conjoint à lutter contre le terrorisme", a déclaré M. Hariri, dans des propos rapportés par son bureau de presse.



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Le Premier ministre libanais, Saad Hariri, a jugé jeudi "viable" un processus de négociations sous médiation américaine pour résoudre les différends frontaliers du Liban avec Israël. A l'issue d'une rencontre avec le chef de la diplomatie américaine Mike Pompeo à Washington, il a dit avoir confirmé "l'engagement" de Beyrouth à "poursuivre le processus de négociations" engagé par...

commentaires (7)

Yalla, "Give Peace a chance".

Christine KHALIL

08 h 46, le 17 août 2019

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Commentaires (7)

  • Yalla, "Give Peace a chance".

    Christine KHALIL

    08 h 46, le 17 août 2019

  • Yalla, "Give Peace a chance".

    Christine KHALIL

    23 h 43, le 16 août 2019

  • Même pas le rayer, il mourra de sa belle mort faute de pretexte bélliqueux.

    Christine KHALIL

    19 h 59, le 16 août 2019

  • Negocier avec les armes de la dissuasion du hezb libanais de la résistance, c'est different que de négocier avec la peur au ventre. Demandez aux usurpateurs en 2006 quand ils ont libéré les derniers prisonniers libanais après avoir reçu la petite fessée.

    FRIK-A-FRAK

    10 h 07, le 16 août 2019

  • Une fois les negociations abouties avec Israel,il faudra rayer de la carte le Hezb.

    HABIBI FRANCAIS

    09 h 00, le 16 août 2019

  • ISRAEL PAR LITIGE FRONTALIER ENTEND LES FRONTIERES MARITIMES UNIQUEMENT ET PEUT-ETRE DES REAJUSTEMENTS DE LA LIGNE BLEU MAIS PAS LES FERMES DE CHEBAA ET HAGAR. FAUT CLARIFIER AVEC EUX.

    LA LIBRE EXPRESSION

    08 h 30, le 16 août 2019

  • Une négociation vaut mieux que la guerre même si nous laissons Israel

    FAKHOURI

    05 h 19, le 16 août 2019

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