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Liban - Liban

Décharge sauvage de Fouar : une solution « dans les jours qui viennent », promet Jreissati

Le chef du gouvernement, Saad Hariri, a présidé hier une réunion de la commission ministérielle en charge du dossier des ordures ménagères. Photo Dalati et Nohra

Le dossier de la décharge sauvage de Fouar (caza de Zghorta) a été abordé hier lors d’une réunion au Grand Sérail de la commission ministérielle chargée de suivre le dossier des ordures ménagères. Inaugurée il y a quelques jours pour pallier à la fermeture, il y a trois mois, de la décharge de Adwé (Zghorta), la décharge de Fouar est rejetée par les habitants de la région.

« Concernant la crise (des déchets) dans le Nord, nous avons fait des propositions et le Premier ministre, Saad Hariri, travaille à une solution qui sera rendue publique dans les jours qui viennent, a déclaré le ministre de l’Environnement, Fady Jreissati, à l’issue de la réunion qui était présidée par le chef du gouvernement. Nous avons discuté d’un plan et d’idées sur le long terme. Nous allons nous réunir lundi prochain pour donner une réponse sur les emplacements (pour remplacer la décharge de Fouar) suggérés par le ministère de l’Environnement à la commission ministérielle en charge du dossier », a-t-il ajouté. Les discussions ont également porté sur la décharge de Costa Brava et la crise des ordures qui menace la capitale et ses environs (voir par ailleurs).

M. Hariri a en outre reçu le député de Tripoli Mohammad Kabbara qui lui a fait parvenir le refus des habitants de Fouar de voir une décharge être installée sur leurs terres. M. Kabbara a appelé à trouver un autre emplacement pour les déchets de la région et à la décentralisation du traitement des ordures ménagères.


(Lire aussi : La banlieue sud ne veut plus des ordures des « autres » à Costa Brava)


Un comité chargé des questions écologiques au sein de la municipalité de Tripoli a, pour sa part, listé hier les raisons pour lesquelles il refuse l’établissement d’une décharge sauvage à Fouar, à quelques pas de la capitale du Nord. « La condition première pour la création d’une décharge est l’établissement d’une étude géophysique de l’emplacement pour en connaître la qualité du terrain et les nappes phréatiques. Il faut également étudier l’impact du transport des déchets vers la décharge, sa proximité avec les habitations ou les matériaux qui peuvent y être jetés, explique un communiqué de la municipalité. Nous ne comprenons pas pourquoi certains veulent établir une décharge à Fouar, non loin de Tripoli et Beddaoui, pour recevoir les ordures des cazas de Meniyé-Denniyé, Zghorta, Koura et Bécharré », poursuit le texte.

Dima Jamali, députée de Tripoli (courant du Futur), a, quant à elle, démenti toute responsabilité du courant du Futur ou de son chef, le Premier ministre, dans la création de la décharge en question. « M. Hariri m’a assuré que ni lui ni personne au sein du Futur ne sont concernés par ce projet. Il insiste sur le fait que toute solution sérieuse devra être discutée avec les habitants de la région », a-t-elle déclaré dans un communiqué.


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