Rechercher
Rechercher

Liban - La conquête de l’Everest

Ghassan Hajjar part à la conquête du toit du monde, et emmène avec lui les 500 enfants de l’AFEL

Ce n’est pas la première fois que Ghassan Hajjar se lance dans une aventure pour soutenir les enfants de l’AFEL.

Lorsqu’on lui demande quel est le sens d’une telle aventure, il répond qu’elle n’en a pas en soi. Mais qu’il a décidé de lui en donner un, plus fondamental, plus ultime, plus sublime que tout ce qu’il pourrait en retirer pour lui-même. C’est ainsi que la cause extrême des enfants de l’AFEL (Association du foyer de l’enfant libanais) a rejoint l’expédition extrême de Ghassan Hajjar qui est parti à la conquête de l’Everest, dont le sommet est situé à 8 848 mètres d’altitude.

Les 500 enfants de l’AFEL lui ont confié leurs rêves de l’impossible, et la reconquête difficile de leur enfance volée par la maltraitance, les abus physiques et psychologiques, par la misère noire dans laquelle un sort injuste les a abandonnés. Contre cette noirceur, Ghassan Hajjar leur propose la blancheur des neiges éternelles, où il plantera pour eux des fanions colorés, supports de leurs messages lancés à la Providence, et reliés entre eux telle la chaîne de solidarité qui s’est créée entre eux et autour d’eux, depuis son départ.

Ce n’est pas la première fois que cet athlète philanthrope et père de famille dédie son aventure aux enfants de l’AFEL. Déjà en 2015, il avait parcouru les 250 km du désert marocain, dans le cadre du Marathon des Sables, l’un des trails les plus difficiles du monde, au profit de l’AFEL. Il avait alors récolté 120 000 dollars, intégralement reversés à l’association.

Aujourd’hui, après un palmarès de marathons et d’ultratrails, après avoir escaladé trois des sept plus hauts sommets de la planète, Ghassan Hajjar s’attaque à l’Everest, surnommé le toit du monde ou encore «  la déesse mère de l’univers  », d’où il surplombe le Népal et le Tibet. Ce sommet incarne l’apogée d’un parcours sportif par les difficultés qu’il présente et la préparation qu’il requiert.

Ce défi physique et mental, le dépassement de soi et des obstacles matériels sont autant de parallèles à lancer avec les parcours escarpés des enfants de l’AFEL, qui puisent dans leurs jeunes volontés les conditions de leur survie physique et mentale.

Cette expédition se déroule sur deux mois, avril et mai, passés dans des conditions climatiques extrêmes. Contre la fatigue et le découragement qui guettent, Ghassan Hajjar a besoin de votre soutien, et les enfants de votre contribution, si minime soit-elle.

Certes, la crise économique nous frappe tous. Nos budgets sont contractés et nos projets reportés, mais si nous ressentons le manque, qu’en est-il de ceux à qui tout manque ? La crise ne doit pas nous dépouiller de notre bien le plus cher : notre humanité. Chacun doit donner ce qu’il peut, parfois du peu qui lui reste, car chacun a une place et chacun a un rôle dans notre société, pour qu’elle se soutienne et surtout pour qu’elle tienne.


Une cagnotte en ligne a été instaurée sur la plateforme de crowdfunding Zoomal : ici 

Vous pouvez suivre l’aventure en direct et interagir sur les réseaux sociaux par vos likes, shares et vos commentaires.

Facebook : Afel Liban

Instagram : ghassan_j_hajjar. Ou afel. Liban



Pour mémoire 

Premiers de cordée, avec ailes dans le dos

Deux jeunes Libanais gravissent le Mont-Blanc au profit des enfants maltraités du Liban

Des Libanais à la conquête des plus hauts sommets pour un enfant leucémique

Lorsqu’on lui demande quel est le sens d’une telle aventure, il répond qu’elle n’en a pas en soi. Mais qu’il a décidé de lui en donner un, plus fondamental, plus ultime, plus sublime que tout ce qu’il pourrait en retirer pour lui-même. C’est ainsi que la cause extrême des enfants de l’AFEL (Association du foyer de l’enfant libanais) a rejoint l’expédition extrême de...

commentaires (1)

Très noble cause, un homme d'une grande sensibilité. Cela donne un sens à sa vie. Bravo.

Sarkis Serge Tateossian

21 h 59, le 23 mai 2019

Tous les commentaires

Commentaires (1)

  • Très noble cause, un homme d'une grande sensibilité. Cela donne un sens à sa vie. Bravo.

    Sarkis Serge Tateossian

    21 h 59, le 23 mai 2019

Retour en haut