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À La Une - diplomatie

Litige frontalier : Israël prêt à discuter avec Beyrouth, aurait annoncé Satterfield aux responsables libanais

Interrogé par l'AFP, le ministère israélien des Affaires étrangères n'a pas souhaité faire de commentaire.

Le sous-secrétaire d’État américain pour le Proche-Orient, David Satterfield (d), reçu par le chef de la diplomatie libanaise Gebran Bassil, le 15 mai 2019 à Beyrouth. Photo Dalati et Nohra

Le secrétaire d'Etat adjoint pour les affaires du Proche-Orient, David Satterfield, a assuré qu'Israël était prêt à mener des négociations avec le Liban sur le litige des frontières terrestres et maritimes entre les deux pays, techniquement toujours en guerre, ont affirmé mardi deux responsables libanais. Interrogé par l'AFP, le ministère israélien des Affaires étrangères n'a pas souhaité faire de commentaire.

Pour la deuxième fois en une semaine, M. Satterfield s'est rendu lundi à Beyrouth, qu'il a quitté mardi après plusieurs rencontres avec des responsables libanais. Le diplomate américain a alors "dit aux responsables qu'Israël était disposé à tenir des négociations pour établir la frontière maritime" avec le Liban, a dit à l'AFP une personne présente à cette rencontre et souhaitant conserver l'anonymat. L'Etat hébreu a également accepté de discuter de la frontière terrestre, dont certaines zones sont encore disputées par les deux pays même après le retrait d'Israël du sud du Liban en 2000, après deux décennies d'occupation. Les Nations unies ne participeraient pas à ces pourparlers, selon la personne présente à la rencontre avec M. Satterfield. Une autre source proche du dossier a affirmé qu'ils débuteraient d'ici peu. "Il y a eu des progrès de manière générale, et la question est de régler les derniers détails avant le début des négociations", a-t-elle dit.


(Lire aussi : Litige frontalier : avancées dans la médiation de Satterfield entre le Liban et Israël)


Le litige frontalier maritime entre le Liban et Israël a pris une nouvelle dimension avec la découverte de gaz en Méditerranée orientale ces dernières années, qui a fait naître de grands espoirs, et attisé les tensions dans une région déjà explosive.

Le Liban a signé en février 2018 son premier contrat d'exploration offshore avec un consortium dominé par le groupe français Total. Deux blocs sont concernés, notamment le bloc 9, dont une partie se trouverait dans une zone maritime disputée avec Israël. Au Liban, les travaux de forage dans le bloc 4 doivent débuter en décembre, et ceux du bloc 9 quelques mois plus tard. Le pays a aussi lancé en avril un appel d'offres pour l'exploration de cinq autres blocs, donc deux adjacents à l'espace maritime israélien.
Selon le groupe Total, la dispute frontalière entre le Liban et Israël concerne "moins de 8% de la surface du bloc 9". Il a assuré en 2018 que les travaux de forage ne se dérouleraient pas dans ce secteur.



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QUE DES INFORMATIONS FLOUS... BISARD BISARD

Gebran Eid

21 h 41, le 21 mai 2019

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Commentaires (2)

  • QUE DES INFORMATIONS FLOUS... BISARD BISARD

    Gebran Eid

    21 h 41, le 21 mai 2019

  • A LA BONNE HEURE. IL FAUT AUSSI PARTICIPER AU PROJET DE PIPELINE VERS L,EUROPE DE LA GRECE, CHYPRE, ISRAEL, EGYPTE ET PALESTINE... ET ABERRATION... NOUS REFUSONS DE PARTICIPER AVEC ISRAEL AU NOM DE LA PALESTINE... QUI ELLE PARTICIPE !

    LA LIBRE EXPRESSION

    21 h 26, le 21 mai 2019

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