Le président de la République Michel Aoun a remis hier à l’ambassadrice des États-Unis Elizabeth Richard, qu’il recevait à Baabda, une proposition « d’idées sur un mécanisme qui serait utile pour le tracé de la frontière maritime sud », a rapporté le palais présidentiel dans un communiqué.
Le président de la Chambre, Nabih Berry, qui a lui aussi reçu la diplomate à Aïn el-Tiné, a repris la position du chef de l’État, sans toutefois en rapporter la teneur, et souligné que « les Libanais ont une position unifiée sur le tracé de la frontière maritime et la délimitation de la zone économique exclusive ».
En avril dernier, le chef du législatif avait précisé que le Liban était « disposé à fixer sa frontière maritime et à délimiter sa zone économique exclusive selon le mécanisme qui avait été adopté pour tracer la ligne bleue (frontière terrestre avec Israël, tracée en 2000 à la suite du retrait de l’armée israélienne) sous la supervision des Nations unies ». Il avait tenu ces propos devant le commandant en chef de la Finul, qui avait confirmé l’applicabilité de cette option en faveur de la stabilité.
Parmi les autres visiteurs du palais présidentiel hier, une délégation internationale du Conseil des Églises du Moyen-Orient.
Le chef de l’État a dit compter sur le Conseil pour « aider le Liban à résoudre le problème des déplacés syriens en usant de tous les moyens pour persuader les pays occidentaux d’accepter leur retour au plus vite », selon un communiqué du palais de Baabda.
PROPOSITION UTILE DU COTE LIBANAIS MAIS DOIT INCLURE AUSSI LES FRONTIERES TERRESTRES.
11 h 14, le 10 mai 2019