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À La Une - Liban

Sommet économique : le secrétaire général de la Ligue arabe salue "le professionnalisme" libanais

Selon les informations disponibles, seuls deux chefs d'Etats arabes seront présents au sommet qui se tiendra au Seaside Arena de Beyrouth. 

Le secrétaire général de la Ligue arabe, Ahmad Abou el-Ghait (à droite), reçu par le président de la République libanaise, Michel Aoun, le 17 janvier 2019, à Baabda. Photo Dalati et Nohra

Le secrétaire général de la Ligue arabe, Ahmad Abou el-Ghait, a salué jeudi, après un entretien avec le président, Michel Aoun, "le professionnalisme dont a fait preuve le Liban" dans l'organisation du quatrième sommet économique et social arabe qui doit se tenir dimanche, tout en indiquant ne pas connaître encore le niveau de représentation des différents pays arabes.

"J'ai remercié le président Aoun dont le pays accueille le sommet et lui ai fait part de mon admiration pour le  professionnalisme libanais dans l'organisation de cet événement", a indiqué M. Abou el-Ghait depuis Baabda. "Nous attendons maintenant de voir comment s'annonce la représentation des différents pays arabes au sommet" a-t-il ajouté.


Selon les informations disponibles, seuls deux chefs d'Etats arabes seront présents au sommet qui se tiendra au Seaside Arena de Beyrouth. La chaîne LBCI a rapporté jeudi que le président tunisien Béji Caïd Essebsi ainsi que l'émir du Koweït, cheikh Sabbah Al-Ahmad Al-Jaber Al-Sabbah, n'y participeront pas. Hier, c'était le président palestinien Mahmoud Abbas qui avait prévenu les autorités libanaises de son absence.


La Ligue "n'intervient pas dans l'affaire libyenne"
En ce qui concerne la Syrie, dont la participation à la Ligue a été suspendue en novembre 2011 en raison de sa répression du soulèvement, M. Abou el-Ghait a indiqué que ce pays "est un Etat fondateur (de la Ligue arabe) et lorsqu'il y aura un accord arabe et que nous serons sûrs qu'il n'y a pas d'opposition, il sera facile d'inscrire cette question à l'ordre du jour d'une réunion ministérielle arabe". "Et si les Arabes se mettent d'accord pour inviter la Syrie à revenir occuper son siège, nous, en tant que secrétariat général, sommes prêts à cela", a-t-il ajouté.

Concernant la polémique au sujet de la Libye ayant marqué l'organisation de ce sommet, le secrétaire général de la Ligue a souligné que son institution "n'intervient pas dans l'affaire libyenne". La participation de la Libye, que le Liban tient pour responsable de la disparition en 1978 de l'imam Moussa Sadr, a provoqué de vives polémiques à Beyrouth. Finalement, Tripoli ne participera pas au sommet, après les protestations du président du Parlement libanais, Nabih Berry, qui dirige le mouvement Amal fondé par l'imam Sadr, et les agissements de certains de ses partisans dans la rue.

M. Abou el-Ghait était arrivé dans la matinée à l'aéroport de Beyrouth, où il avait été accueilli par le ministre sortant de la Défense, Yaacoub Sarraf, en sa qualité de représentant du chef de l'Etat libanais, Michel Aoun.



(Lire aussi : Sommet économique arabe de Beyrouth : Berry et Hariri étalent leurs divergences sur l'absence de la Libye)



Travaux préparatoires
Plus tôt dans la journée, le comité en charge des travaux préparatoires du sommet s'est réuni à l'hôtel Phoenicia, dans la capitale libanaise. Lors de cette réunion, le représentant permanent de l'Arabie saoudite au sein de la Ligue, Oussama Nugali, qui présidait le dernier sommet économique en 2013 à Riyad, a passé en revue les différents projets accomplis depuis. Il a notamment mentionné l'installation de réseaux de raccordement électrique entre les différents pays arabes, le soutien au petites et moyennes entreprises, la coopération douanière ou encore l'approbation d'un mécanisme de développement d'une zone de libre-échange arabe. "Le sommet de Beyrouth a lieu dans un contexte de nombreux défis", a-t-il souligné, avant d'indiquer que l'ordre du jour de l'événement comprend des discussions sur la sécurité alimentaire, l'énergie renouvelable et la protection des enfants. 

Le représentant au sein de la Ligue du Liban, qui assure la présidence de ce quatrième sommet, Ali Halabi, a pour sa part indiqué que l'ordre du jour du sommet "contient des sujets de grande importance pour nos pays et nos peuples", exprimant l'espoir que la réunion débouchera sur "des décisions qui permettront d'assurer le bien-être de tous et d'alléger les souffrances"


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Le secrétaire général de la Ligue arabe, Ahmad Abou el-Ghait, a salué jeudi, après un entretien avec le président, Michel Aoun, "le professionnalisme dont a fait preuve le Liban" dans l'organisation du quatrième sommet économique et social arabe qui doit se tenir dimanche, tout en indiquant ne pas connaître encore le niveau de représentation des différents pays arabes."J'ai remercié...

commentaires (4)

Hahaha...hahahaha...

LeRougeEtLeNoir

23 h 54, le 17 janvier 2019

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Commentaires (4)

  • Hahaha...hahahaha...

    LeRougeEtLeNoir

    23 h 54, le 17 janvier 2019

  • Triste sommet arabe dans un pays super divisé.

    Antoine Sabbagha

    20 h 09, le 17 janvier 2019

  • UN SOMMET... SANS LES SOMMETS... NE SERAIT QUE DES PAROLES !

    LA LIBRE EXPRESSION

    19 h 34, le 17 janvier 2019

  • Washington a menacé le Liban de sanctions au cas où il participait à la reconstruction de la Syrie. Ce dernier a fait état d’un télégraphe secret envoyé par l’ambassade du Liban aux usa au ministère libanais des AE à Beyrouth. Il comprend les réponses américaines à des questions qu’elle lui avait posées sur la position américaine sur la participation de la Syrie au sommet économique arabe prévu le dimanche 22 janvier prochain dans la capitale libanaise. S’adressant au Liban comme à tous les membres de la Ligue arabe, le document américain les met en garde contre la présence syrienne à cette rencontre. Il leur ordonne entre autre de ne pas faire part aux démarches destinées à fournir à la Syrie les ressources dont elle a besoin ainsi que les investissements pour sa reconstruction. “Tout appui financier ou matériel au régime d’Assad et à ses soutiens sera sous le coup des sanctions américaines”, avertit le texte. Mais le Liban ne semble pas vouloir obéir au diktat yanky. Le ton a d’ores et déjà été donné par Bassil qui a tenu à dire à David Hale que le pays du Cèdre voudrait faire partie de la reconstruction de la Syrie. “La guerre en Syrie nous a étranglé et les marchés arabes ont fermé leurs portes face à nous. Il n’est pas question que nous nous contentions de suivre les autres lorsqu’ils décideront de le faire. Après la guerre, il y a la reconstruction. Est-il possible que nous nous punissions nous-mêmes parce qu’un Etat voudrait nous en empêcher.

    FRIK-A-FRAK

    18 h 20, le 17 janvier 2019

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