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À La Une - Liban

Hariri espère un gouvernement avec le début de la nouvelle année

Geagea appelle Aoun et Hariri à envoyer le décret de formation du gouvernement au Parlement.

Le Premier ministre désigné Saad Hariri a affirmé dimanche soir que le président Michel Aoun et lui-même avaient été "très patients" dans le processus de la formation du gouvernement . Photo Dalati et Nohra.

Le Premier ministre désigné Saad Hariri a affirmé dimanche soir que le président Michel Aoun et lui-même avaient été "très patients" dans le processus de la formation du gouvernement attendu depuis plus de sept mois, exprimant l'espoir que le cabinet serait formé avec le début de la nouvelle année.

"Malheureusement, la formation du gouvernement a été retardée de cette façon, mais je suis convaincu que toutes les parties souhaitent une solution, a affirmé M. Hariri. Le président de la République et moi-même avons été très patients, de même que le peuple libanais". "Nous devons former un nouveau gouvernement avec le début de la nouvelle année", a-t-il ajouté affirmant qu'il faut "ouvrir une nouvelle page et penser au pays".

M. Hariri s'exprimait alors qu'il effectuait une tournée dans le centre-ville de Beyrouth pour inspecter les préparatifs à la veille des célébrations du Nouvel An.

Samedi, le chef des Forces libanaises, Samir Geagea, avait appelé le président de la République et le Premier ministre désigné à "prendre une décision" en ce qui concerne la formation du gouvernement et envoyer le décret de formation du cabinet au Parlement, accusant "une certaine partie" de vouloir s'arroger "plus de pouvoir que ce qui lui est accordé dans la Constitution", sans préciser à quelle formation politique il faisait allusion.

"Nous comprenons bien qu'il est possible, dans n'importe quel pays du monde, de vivre ce qui se passe actuellement au Liban, à savoir qu'un parti essaie de faire preuve de plus de pouvoir que ce qui lui est accordé dans la Constitution", a lancé le leader maronite lors d'un dîner au siège de son parti à Meerab. "Ce qu'il est impossible de comprendre, ce sont les raisons qui empêchent le chef de l'Etat et le Premier ministre désigné de régler ce problème", a-t-il fustigé.

Samir Geagea a dans ce cadre souhaité que le président Aoun et M. Hariri "prennent une décision en ce qui concerne la formation du cabinet, sur base de ce qu'ils estiment être adéquat et en tenant compte des demandes des différentes parties, et qu'ils envoient le décret de formation du gouvernement devant le Parlement, où les toutes les composantes pourraient alors s'opposer au projet proposé".

La formation du gouvernement semblait imminente avant les fêtes, avant l'apparition de nouvelles complications. Les six députés sunnites pro-8 Mars, soutenus par le Hezbollah, avaient annoncé qu'ils retiraient le nom de Jawad Adra de leur liste de ministrables à présenter au président de la République. Selon des informations concordantes, cette décision était motivée par la volonté du chef du Courant patriotique (CPL), Gebran Bassil, d'attirer M. Adra dans son giron et de former avec les ministres nommés par son parti et le chef de l’État un groupe de 11 ministres pour constituer un tiers de blocage au sein du gouvernement. La répartition des portefeuilles, et notamment ceux de l'Industrie, de l'Environnement et de l'Information, pose aussi problème entre les différentes formations politiques.


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commentaires (15)

IL NE FAUT PAS ESPERER A UN GOUVERNEMENT AU DEBUT DE LA NOUVELLE ANNEE PM HARIRI... IL FAUT VITE LE FORMER. LE PAYS EST DEJA DANS LE GOUFFRE ET IL NE FAUT PAS LES LAISSER LE POUSSER DANS L,ABYSSE !

LA LIBRE EXPRESSION

12 h 54, le 31 décembre 2018

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Commentaires (15)

  • IL NE FAUT PAS ESPERER A UN GOUVERNEMENT AU DEBUT DE LA NOUVELLE ANNEE PM HARIRI... IL FAUT VITE LE FORMER. LE PAYS EST DEJA DANS LE GOUFFRE ET IL NE FAUT PAS LES LAISSER LE POUSSER DANS L,ABYSSE !

    LA LIBRE EXPRESSION

    12 h 54, le 31 décembre 2018

  • Le Président Hariri est le seul sur la planète qui ne doit pas "espérer" il doit passer à l'acte et honorer le mandat qu'il porte. Nous, nous pouvons espérer.

    Shou fi

    23 h 47, le 30 décembre 2018

  • Une façon de réduire tous ces appétits, serait de rendre obligatoire la déclaration de patrimoine de chacun de nos élus, avant, pendant et après leur mandat, de rendre illégaux les contributions et donations de tout genre. Je pense qu’il y aura ainsi bien moins de postulants. Comment notre président et son gendre ont bâti leur fortune, juste un exemple permis tous? Combien les barges électriques nous ont coûté et combien de nouvelles centrales propres auraient économisé à notre population? Etc etc. Avec ces pratiques, cette constitution balayée tous les jours, n'espérons pas garder les meilleurs d’entre nous au pays.

    Bachir Karim

    22 h 38, le 30 décembre 2018

  • Noël est passé On ne croit plus au père Noël !!!! Dans l'état actuel du pays gouverner est il encore possible : M.Aoun, Berry, HN, et tous les profiteurs de ce pays qui nous font croire qu'ils gouvernent dans l'intérêt de notre pays en détresse, soumis à la loi iranienne

    FAKHOURI

    22 h 20, le 30 décembre 2018

  • Aujourd’hui est ce qu’un gouvernement libanais servirait à grand chose ? Je ne le pense pas car dans «  gouvernement «  il y a l’action de « gouverner « . Pensez vous vraiment que le futur gouvernement va gouverner ? Lol

    L’azuréen

    21 h 51, le 30 décembre 2018

  • Il y a une dizaine de jours, nous étions à 100 mètre de la formation du gouvernement, aujourd'hui nous voici avec le début de la nouvelle année. Laquelle ? 2019, 2020 ou 2021 ? Précisez-nous Cheikh Saad. Nous, les partisans de Ali Baba, nous ne pouvons pas attendre plus longtemps.

    Un Libanais

    21 h 02, le 30 décembre 2018

  • Trêve de plaisanterie! Si un gouvernement de technocrates n'est pas possible allons vers un gouvernement militaire. Au moins eux seront unis et effectifs. Si un gouvernement militaire échoue c'est que le Liban en entier a échouer et ne verra plus l'indépendance du moins pas de notre vivant.

    Wlek Sanferlou

    20 h 53, le 30 décembre 2018

  • Nous y arriverons à grande vitesse. Un gouvernement à durée et géométrie variables... Cela veut dire "hekoumet el-fawda. Toute entorse à la constitution engendre et encourage d'autres entorses, et le pays disparaîtra à court terme. Ceci est-ce notre souhait ? Nous n'avons qu'une seule alternative. L'application de la loi, de la constitution et de son renforcement. Quel pays Dans le monde acceptera-t-il la présence armée des camps qu'il soit palestiniens ou autres ... De milices chiites, sunnites ou chrétiennes... Quel pays acceptera-t-il, la Syrie, l'Iran, l'Arabie, la France, la Russie ? Nous savons parfaitement que Nous sommes le seul pays au monde à accepter et tolérer de tels hérésies, du n'importe quoi qui fait de nous le pays le plus faible et manipulable au monde. MAIS POURQUOI ? Qu'attendons nous Pour remédier ces lacunes ? Nous tous, sunnites, chiites, chrétiens ou druzes... Nous méritons nous pas du mieux ?

    Sarkis Serge Tateossian

    16 h 27, le 30 décembre 2018

  • Peut etre il est temps de dire qu'il n y a plus de minorite de blocage peut etre est il temps de dire qu'il n y a plus de ministere base sur des religions mais sur des capacities individual honnettes car le parlement est la base du vote populaire et represente les religions du pays pour controller l'executif peut il est il temps de dire que jusqu'a ce que'un nouveau gouvernement est forme l'ancien n'est pas pour les courrantes uniquement mais un vrai ministere actif jusqu'a la constitution d'un autre PEUT IL EST IL TEMPS DE DIRE QU'EN CAS DE FIN DE MANDAT D'UN PRESIDENT IL RESTE EN EXCERCISSE JUSQU'A LA NOMINATION D'UN NOUVEAU PRESIDENT PEUT ETRE EST IL TEMPS DE DIRE QUE POUR ELIRE UN PRESIDENT LA MAJOITE DES PARLEMENTAIRES DOIVENT ETRE PRESENT UNIQUEMENT APRES DEUX CONVOCATION OU LE QUORUM N'EST PAS ATTEINT PEUT ETRE EST IL TEMPS DE DIRE QUE SI UN PRESIDENT DE LA CHAMBRE NE LA CONVOQUE PAS AU MOINS DEUX FOIS PAR MOIS IL EST REVOQUE AUTOMATIQUEMENT DE SON POSTE PEUT ETRE EST IL TEMPS DE DIRE QUE LA COHABITATION D'UNE MILICE DANS CE PAYS EST INTERDITE OMME TAEF LE PREVOIT PEUT ETRE EST IL TEMPS D'ANNULER CETTE HERESIE QUE LES CAMPS PALESTINIENS PEUVENT ETRE ARMEES ET QUE L'ARMEE LIBANAISE N'A PAS LE DROIT D'Y ENTRER PEUT ETRE ENFIN EST IL TEMPS DE PENSER LIBAN D'ABORD LIBAN D ABORD LIBAN D'ABORD

    LA VERITE

    15 h 35, le 30 décembre 2018

  • Vive le Liban fort, uni et solidaire, que nous appelons de tous nos voeux.

    Sarkis Serge Tateossian

    15 h 18, le 30 décembre 2018

  • Tous ces points de vue ont des parts de vérité. Mais le plus inquiétant c'est l'effacement total de l'entité Liban en tant que état. Notre pays n'a plus de gouvernement depuis 7 mois... Et à ce rythme,cet état de fait, peux ainsi durer encore quelques mois voir années... En outre, nous avons un autre gros problème la présidence, ce qui s'est passé avant l'élection du president Michel Aoun (vacance presidentielle) peut recommencer à chaque nouvelle élection. Ceci nous amène à une conclusion imparable : le pays est pris en otage de manière douce, des freins artificiels sont actionnés pour empêcher l'émergence d'un nouveau gouvernement, et ceux qui visent ce blocage institutionnel savent parfaitement que leur acte n'est qu'un coup d'État déguisé. C'est profondément regrettable car même ceux qui "comprenaient" l'existence de la "résistance" libanaise, commence fortement à douter de la véritable finalité et des motivations de ce mouvement. Un parti qui se dit libanais doit savoir mettre les intérêts supérieurs de son pays au-dessus de toutes considérations partisanes et "résister" à des tentations personnelles. Vive le Liban fort, uni et solidaire.

    Sarkis Serge Tateossian

    13 h 31, le 30 décembre 2018

  • GEAGEA LE SAIT TRÈS BIEN MIEUX QUI CONQUE QUE LES DÉCISIONS IMPORTANTES AU LIBAN N'APPARTIENNENT NI À AOUN NI À HARIRI. C'EST L'IRAN ET L'ARABIE SAOUDITE QUI DÉCIDENT CHEZ NOUS VIA AOUN ET HARIRI ET NOMMENT DES HOMMES QUI SONT AU-DESSUS DES LOIS, PUISQU'ILS SE CHARGENT DE LES RÉDIGER ET QUE LEUR MISSION EST DE NOUS FAIRE OBÉIR. DONC ARRÊTEZ FAIRE SEMBLANT ET DE SE MOQUER DE NOUS CHER GEAGEA. SVP

    Gebran Eid

    13 h 05, le 30 décembre 2018

  • Il n'en peut plus d'attendre, on le voit baver de ne pouvoir se lécher les babines.

    FRIK-A-FRAK

    12 h 53, le 30 décembre 2018

  • L'origine du problème actuel est la mauvaise 'alliance stratégique du mouvement du Futur avec le CPL aux élections legislatives, mais aussi l'individualisme de Joumblatt. Ils ont lâchés du lest au profit du tandem Bassil/President... et les FL ont dûs suivre. Résultat: Bassil emporte la minorité de blocage d'où l'intervention du Hezbollah pour la retirer à Bassil et se l'approprier à travers le représentant des six députés en majorité pro-Syrien. L'initiative n'est donc plus au mains ni du President ni de Hariri. Ainsi Joumblatt, et Geagea devraient récupérer l'un des deux ministres qu'ils ont lâchés au President ee Hezbollah verra ceci d'un très bon oeil.

    Zovighian Michel

    11 h 38, le 30 décembre 2018

  • C,EST CE QU,IL FAUT FAIRE... METTRE TOUT LE MONDE DEVANT SES RESPONSABILITES... BIEN QUE NOUS PREVOYONS LE RETRAIT DES MINISTRES NOMMES CHIITES ET LA DECLARATION QUE LE GOUVERNEMENT N,EST PLUS CONSENSUEL ! ET LE BLOCAGE CONTINUERA TANT QU,IL Y A DEUX MILICES IRANIENNES QUI OPERENT SUR LE SOL NATIONAL...

    LA LIBRE EXPRESSION

    10 h 54, le 30 décembre 2018

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