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Lifestyle - Événement

Le cinéma libanais, une industrie qui monte

La 40e édition du Festival méditerranéen, qui se déroule du 19 au 27 octobre à Montpellier, rend hommage au jeune cinéma libanais.

Le Festival international de cinéma méditerranéen, ou Cinemed, a toujours été attentif à la production de films en provenance du Liban. Mais pouvait-on parler pour autant d’un cinéma libanais ? Il semble plutôt qu’il s’agissait jusqu’à très récemment d’initiatives individuelles, certes pertinentes, mais qui ne laissaient pas apparaître une véritable industrie cinématographique. Or, depuis le début des années 2010, les choses bougent : d’un à trois longs métrages par an auparavant, la production a augmenté jusqu’à trente films au cours des trois dernières années, fictions et documentaires confondus. Cette hausse significative de la production libanaise s’explique par la volonté de cinéastes très actifs, l’émergence de jeunes talents, mais aussi par la démocratisation de certaines sources de financement qui ont fait naître des vocations de producteurs. Et une industrie cinématographique semble se mettre en place.

On a ainsi vu apparaître dans les grands festivals internationaux les films de jeunes cinéastes : Tramontane de Vatche Boulghourjian, Very Big Shot de Mir-Jean Bou Chaaya ou One of These Days de Nadim Tabet. Dans le domaine du documentaire et du court métrage aussi, les cinéastes libanais occupent la scène : The Swing de Cyril Aris et Waves ’98 d’Ely Dagher, Palme d’or du court métrage au Festival de Cannes 2015.

Le Cinemed veut se faire l’écho de ce dynamisme, l’encourager et approfondir la réflexion de son développement avec ses principaux acteurs. C’est pourquoi il offre au cinéma libanais un espace de visibilité et de débat important dans la programmation.

Une rencontre sur le jeune cinéma libanais : « Naissance d’une industrie » a donc été organisée hier, en collaboration avec la Fondation Liban Cinéma, en présence notamment des réalisateurs Wissam Charaf, Nadim Tabet, Cyril Aris ; des producteurs Georges Schoucair, Myriam Sassine, Lucien Bou Chaaya ; Hania Mroué, de Metropolis Arts Cinema et Maya de Freige, de la Fondation Liban Cinéma. Parallèlement, le festival a orchestré une série d’évènements festifs pour célébrer ce 40e anniversaire avec le soutien d’Abbout Productions, dont un ciné-concert Les Nouvelles (més)aventures de Harold Lloyd, une création musicale du groupe beyrouthin Bunny Tylers and Guests.

Le Festival international de cinéma méditerranéen, ou Cinemed, a toujours été attentif à la production de films en provenance du Liban. Mais pouvait-on parler pour autant d’un cinéma libanais ? Il semble plutôt qu’il s’agissait jusqu’à très récemment d’initiatives individuelles, certes pertinentes, mais qui ne laissaient pas apparaître une véritable industrie...

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