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À La Une - Liban

Baalbeck-Hermel "n'est pas une zone de non-droit", assure le chef de l'armée

"Beaucoup de choses ont été dites sur un plan de sécurité, mais ce que nous avons mis en œuvre, ce sont des mesures sécuritaires continues, similaires à celles prises dans d'autres régions" du pays, lance Joseph Aoun.

Le commandant en chef de l'armée libanaise, le général Joseph Aoun (droite), et le mohafez de Baalbeck-Hermel, Bachir Khodr, le 22 septembre 2018 à Baalbeck. Photo fournie par le commandement de l'armée

Le commandant en chef de l'armée libanaise, le général Joseph Aoun, a affirmé samedi que la région de Baalbeck-Hermel, régulièrement secouée par des affrontements armés entre clans rivaux, ne fait pas l'objet d'un plan de sécurité spécifique mais "de mesures sécuritaires continues", soulignant que cette région n'est pas "une zone de non-droit". 

"La région de Baalbeck-Hermel est comme toutes les autres régions du Liban et il ne s'agit pas d'une zone de non-droit, comme certains essaient de le faire croire", a affirmé le général Aoun lors d'une réunion au siège du gouvernorat de Baalbeck-Hermel, en présence notamment du mohafez de cette province, Bachir Khodr. Il a souligné que "l'armée est présente dans cette région, tout comme l'ensemble des forces de sécurité", saluant les efforts des responsables locaux "qui sont essentiels, et aux côtés desquels œuvre la troupe". 

"Beaucoup de choses ont été dites sur un plan de sécurité, mais ce que nous avons mis en œuvre, ce sont des mesures sécuritaires continues, similaires à celles prises dans d'autres régions, et que nous renforçons ou diminuons en fonction des données et informations qui nous parviennent", a ajouté le général Aoun. Il a affirmé que "de nombreux officiers et soldats de l'armée sont originaires de cette ville. Les habitants de cette région font partie intégrante du pays et de l'armée". 

Dans ce contexte, le général a appelé les médias à "montrer le vrai visage civilisé de Baalbeck et éviter de se focaliser sur les choses négatives, qui contribuent à assombrir l'image de la ville et de ses habitants". 


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De son côté, le mohafez Bachir Khodr a refusé que "cette région soit qualifiée de zone de non-droit". "Les habitants de Baalbeck-Hermel n'habitent pas hors de l’État, mais c'est l’État qui était absent de cette région pendant des dizaines d'années, notamment concernant son développement", a-t-il poursuivi. 

Au début du mois d'août, M. Khodr avait été menacé pour son rôle présumé dans le raid mené fin juillet par l'armée contre un baron local de la drogue, Ali Zeid Ismaïl, à Hammoudiyé, dans la Békaa, et au cours duquel huit personnes avaient été tuées. Il avait ensuite été forcé à ne plus se rendre à son bureau, pour des raisons de sécurité.
L'opération de juillet contre le réseau de narcotrafic faisait partie d'un ensemble de mesures de sécurité mises en place par les autorités libanaises après les élections législatives de mai, dans la région de Baalbeck-Hermel. L'efficacité de ces mesures a toutefois été critiquée par plusieurs observateurs. De nombreux trafiquants de drogue et hors-la-loi sévissent dans la Békaa. Des affrontements armés entre clans rivaux ont également provoqué une vive tension à la frontière libano-syrienne récemment.


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Le commandant en chef de l'armée libanaise, le général Joseph Aoun, a affirmé samedi que la région de Baalbeck-Hermel, régulièrement secouée par des affrontements armés entre clans rivaux, ne fait pas l'objet d'un plan de sécurité spécifique mais "de mesures sécuritaires continues", soulignant que cette région n'est pas "une zone de non-droit". "La région de Baalbeck-Hermel...

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    10 h 19, le 23 septembre 2018

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