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Liban

Explications des FSI

Vendredi, à la suite du tollé provoqué par la vidéo sur les réseaux sociaux, les FSI ont publié un communiqué expliquant que le jeudi 14 juin 2018, le poste de gendarmerie à la rue de Damas a reçu une décision du département d’exécution des jugements à Beyrouth stipulant « l’emprisonnement » de Mayssa Mansour « pour une durée maximale de six mois jusqu’à ce qu’elle remette l’enfant à son père ».
Le jour même, « une patrouille des FSI, accompagnée de l’officier responsable de la mise à exécution des jugements judiciaires à Beyrouth, s’est rendue à Ras el-Nabeh (…), mais n’a trouvé personne à la maison ». La patrouille s’est rendue de nouveau le lendemain (vendredi) avec le responsable. « Après avoir tapé à la porte », la mère de l’enfant « a prétendu être une amie » à la famille et « ne pouvait pas par conséquent ouvrir la porte », précisent les FSI. « Au terme de deux heures de négociations » et face « au refus » de la maman à coopérer, « le procureur général a été consulté ». « Il a alors ordonné d’enfoncer la porte en présence du moukhtar de la localité », ajoute le texte, notant qu’ « entre-temps, le père était arrivé et avait insisté pour la mise en exécution du jugement ». Les responsables de l’exécution du jugement ont été de nouveau consultés, selon les FSI, ainsi que « le procureur général, qui a ordonné une seconde fois d’enfoncer la porte ». « Ce qui a été fait, note le texte des FSI. Il s’est avéré que la mère et l’enfant s’étaient réfugiés dans une deuxième chambre, dont la porte a également été enfoncée. Alors que l’enfant était remis à son père, la maman a filmé la scène avec son téléphone portable. »
Et les FSI d’affirmer qu’ « elles ont accompli leur devoir, conformément à la loi et à la décision des autorités judiciaires compétentes ».
La réponse de Mayssa Mansour n’a pas tardé à venir. Dans un communiqué, elle a relaté sa version des faits, affirmant ainsi que lorsque la patrouille était venue jeudi, « elle a accepté de remettre l’enfant à son père », précisant détenir des « enregistrements » qui le prouvent. Elle explique que « c’est mon fils qui a refusé de s’exécuter, d’autant qu’il est victime de la pire forme de violence domestique que continue d’exercer » son père sur lui.
Dans le texte, la maman souligne que son fils « a des problèmes de santé physiques et psychiques résultant essentiellement de la violence exercée par le père sur lui ». C’est la raison pour laquelle « il ne veut pas quitter sa mère », poursuit le texte. Et de déplorer le fait que près de quinze agents des FSI aient enfoncé en « un jour de fête » l’appartement de la maman, « entraînant l’enfant de la plus odieuse des façons, faisant fi de ses cris ».
Soulignant que « les FSI n’ont pas respecté la loi de la protection des mineurs » dans la mise en exécution de ce jugement, Mayssa Mansour a conclu que cette insistance à le faire, « à cinq jours de la fin de l’année scolaire », est « une réponse aux caprices d’un père que les FSI auraient dû ignorer ».

Vendredi, à la suite du tollé provoqué par la vidéo sur les réseaux sociaux, les FSI ont publié un communiqué expliquant que le jeudi 14 juin 2018, le poste de gendarmerie à la rue de Damas a reçu une décision du département d’exécution des jugements à Beyrouth stipulant « l’emprisonnement » de Mayssa Mansour « pour une durée maximale de six mois jusqu’à ce...

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