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Campus - SÉMINAIRE

« C’est génial, je viens de marcher sur le feu sans ressentir aucune brûlure »

L’Université antonine a accueilli le 28 avril, pour la première fois au Liban, le fameux coach de vie jordanien Issa Assaf.

Issa Assaf a su captiver le public et le tenir en haleine pendant douze heures.

« Douze heures peuvent paraître tellement longues, mais non ! Le temps est passé à un rythme effréné : Issa Assaf a su retenir l’attention de son audience et la tenir en haleine pendant toute une journée », affirme avec enthousiasme Léa al-Rami, étudiante en information et communication à l’Université antonine (UA). Elle a pris part au séminaire de 12 heures d’affilée, animé par le coach de vie jordanien Issa Assaf, le 28 avril, à l’UA, sous le thème : Experience your Breakthrough (Vivez votre percée). Organisé sur une idée de Fadi al-Halabi, responsable du centre d’écologie relationnelle à l’UA, l’événement rassemble environ 250 personnes de multiples horizons et catégories d’âge. À l’instar de nombreuses personnes présentes dans la salle, Léa al-Rami est venue écouter les conseils du fameux coach de vie, pour apprendre à faire émerger ses points forts, à travailler pour améliorer sa vie, libérer son énergie, sa créativité et sa joie de vivre.
Dans une ambiance soigneusement étudiée, Issa Assaf, dont c’est la première visite au pays du Cèdre, donne le ton dès son entrée en scène : « Faisons la fête ! » lance-t-il. S’ensuivent des heures durant lesquelles témoignages, musique et cris s’entremêlent. Cet homme, énergétique et interactif, a le pouvoir de faire danser, rire, crier et même pleurer toute son audience. « Qui souffre d’une dépression ? » demande-t-il au public. Une jeune participante se manifeste. Sur invitation du dynamique coach, devant tous les participants, elle témoigne au micro et raconte ses peurs et son mal de vivre… En quelques instants, Issa Assaf lui apprend comment affronter ses frayeurs et surmonter sa tristesse. « Breakthrough signifie que ton passé ne fait plus partie de ton futur », explique-t-il.
Après une courte pause déjeuner, Issa Assaf cède la scène à son propre coach Yazan Bustami, originaire également de Jordanie. Durant 45 minutes, le nutritionniste et entraîneur personnel présente le régime alimentaire Keto et le jeûne intermittent, tous les deux suivis par Issa Assaf, qui aident à brûler les gras accumulés et augmentent le niveau d’énergie.

Le regard intérieur
Alors qu’à l’intérieur de la salle, le coach de vie distribue les conseils, pratique l’écoute active et soulève des questionnements, à l’extérieur, les préparatifs pour la marche sur le feu vont bon train. Une équipe de l’UA s’active à allumer une tonne de bois de pin pour les transformer en charbon ardent. En effet, l’un des objectifs du séminaire consiste à apprendre aux participants à contrôler leur état mental de manière à leur permettre de marcher pieds nus sur des braises. « Les limites existent seulement si nous voulons qu’elles existent. Tout est dans la tête », explique Issa Assaf. Et d’ajouter : « Nous persuadons les participants qu’ils peuvent marcher sur le feu sans se brûler, dans un état de pensée spécifique, en l’associant à la vie, plus particulièrement à leur vie, juste pour leur montrer que rien n’est impossible. »
Environ 150 personnes tentent la marche sur le feu. Une expérience que l’étudiante en information et communication Dima Tfaily n’a pas hésité à essayer. « Je n’ai rien senti, comme si j’avais marché sur une terre froide, alors qu’on peut voir les flammes ! C’est génial, je viens de marcher sur le feu sans ressentir aucune brûlure », s’exclame-t-elle.
Selon Issa Assaf, le monde extérieur ne reflète pas notre expérience dans la vie. Au contraire. C’est notre regard intérieur qui détermine tout. Pour le coach de vie jordanien, notre vie est parfaitement imparfaite, et surtout, elle recèle des possibilités illimitées.



« Douze heures peuvent paraître tellement longues, mais non ! Le temps est passé à un rythme effréné : Issa Assaf a su retenir l’attention de son audience et la tenir en haleine pendant toute une journée », affirme avec enthousiasme Léa al-Rami, étudiante en information et communication à l’Université antonine (UA). Elle a pris part au séminaire de 12 heures...

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