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Liban - Polémique

Bassil répond aux joumblattistes et à Machnouk

Le chef du CPL, également ministre des Affaires étrangères, Gebran Bassil, a répondu sur son compte Twitter à ceux qui ont critiqué les propos qu'il avait tenus durant sa tournée à Aley au sujet de la réconciliation de la Montagne, ainsi qu'au ministre de l'Intérieur, Nouhad Machnouk, qui avait contesté un présumé vote du Liban à l'Unesco en faveur du Qatar.
« À Rechmaya, j'avais affirmé, et je le répète, qu'il n'y a pas à craindre pour la réconciliation (de la Montagne) parce qu'elle concerne la population et parce qu'elle est trop solide pour que les forces politiques puissent l'ébranler. Le retour des déplacés cependant ne saurait être complété que si les conditions psychologiques, politiques, administratives et économiques pour cela sont réunies. Or elles ne le sont pas et nous souhaitons achever la réconciliation », a écrit M. Bassil sur son compte Twitter, répondant ainsi aux commentaires des députés Waël Bou Faour et Akram Chehayeb qui, après sa tournée électorale à Aley, l'avaient mis au défi de pouvoir affaiblir l'hégémonie du chef du PSP, Walid Joumblatt, sur la montagne druze.
« Et à ceux qui ne veulent pas comprendre, je dis : Le Liban n'a pas voté (à l'Unesco) pour le Qatar contre l'Égypte. Il s'est tenu à l'écart du problème, conformément à la déclaration ministérielle, lorsqu'il n'a pas réussi à assurer une entente arabe autour d'un candidat consensuel » à la direction générale de l'Unesco, a-t-il encore écrit, répondant de la sorte à son collègue de l'Intérieur, Nouhad Machnouk, qui, la veille, avait affirmé qu'il souhaitait présenter ses excuses à l'Égypte « s'il s'avère que le Liban n'a pas voté pour ce pays lors de l'élection du directeur général de l'Unesco et a choisi plutôt de donner sa voix au Qatar ».
Sauf que les propos du ministre à Aley au sujet de la réconciliation de la Montage ont été de nouveau critiqués hier, mais cette fois par le député Samir Jisr qui les a considérés « extrêmement dangereux » estimant qu' « ils ne peuvent en aucun cas être tolérés, dans la mesure où ils peuvent paver la voie à une énorme implosion dont nous pouvons nous passer ». Selon lui, « la meilleure réponse à Gebran Bassil a été celle de Walid Joumblatt, qui s'est contenté de saluer sur son compte Twitter l'ancien patriarche maronite, Mgr Nasrallah Sfeir, (parrain de la réconciliation de la Montagne) parce qu'il (le chef du PSP) sait que les élections législatives ne valent pas la peine d'un tel discours ».
M. Jisr a aussi contesté le comportement de M. Bassil en matière de politique étrangère, en insistant sur le fait que celle-ci est « déterminée par le Conseil des ministres dans son ensemble, et non pas par le chef de la diplomatie seulement ».

Le chef du CPL, également ministre des Affaires étrangères, Gebran Bassil, a répondu sur son compte Twitter à ceux qui ont critiqué les propos qu'il avait tenus durant sa tournée à Aley au sujet de la réconciliation de la Montagne, ainsi qu'au ministre de l'Intérieur, Nouhad Machnouk, qui avait contesté un présumé vote du Liban à l'Unesco en faveur du Qatar.« À Rechmaya, j'avais...
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