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Campus - Interview express

Fadi Geara : Les jeunes souhaitent investir au Liban ce qu’ils ont appris à l’ESIB

Le doyen de l'École supérieure d'ingénieurs au Liban-USJ (ESIB) appelle les étudiants à « ne pas sous-estimer leur potentiel ».

Quelles nouveautés offre l'ESIB pour la rentrée universitaire ?
Sur le plan académique, l'ESIB lance le programme de génie chimique et pétrochimique. Dans ce diplôme, étalé sur cinq ans, se trouvent deux volets : la chimie et la pétrochimie. Le premier volet inclut entre autres l'agroalimentaire, la cosmétique, les industries du plastique et du ciment...
Le deuxième volet couvre les problèmes du raffinage et des transformations des dérivés pétroliers. Pour ce cursus, nous travaillons en partenariat avec l'École nationale supérieure des ingénieurs en arts chimiques et technologiques (Ensiacet). Par ailleurs, sur le plan de la qualité, l'ESIB a commencé une procédure d'accréditation avec l'agence américaine ABET. Une fois obtenue, cette accréditation donnera encore plus de poids et de valeur à l'ESIB, puisqu'elle l'ouvre sur le monde anglophone.

Quelles sont les particularités des partenariats de l'ESIB ?
Sur le plan académique, l'ESIB a des conventions d'échange et de double diplôme avec les écoles d'ingénieurs francophones les plus prestigieuses au monde, comme l'École polytechnique de Paris, Lausanne et Montréal, ainsi que toutes les grandes écoles d'ingénieurs en France, comme l'École nationale des ponts et chaussée (ENPC), ou l'École des Mines de Paris (ENSMP). Cela motive les étudiants à mieux faire pour être bien classés dans le but de voyager, de terminer leurs études et d'obtenir cette double reconnaissance.

L'entrée sur le marché du travail n'est pas toujours facile au Liban. Qu'en pensez-vous ?
Les jeunes souhaitent investir au Liban ce qu'ils ont appris à l'ESIB. Malheureusement, ce pays, si petit en surface et, pourtant, si riche en matière grise et en potentiel humain, n'a jamais pu absorber tous ces brillants jeunes gens. Cela les oblige à émigrer ou du moins à travailler à l'étranger.
Les compétences que nos diplômés possèdent peuvent être exploitées au Liban, en Orient et partout dans le monde. Ils ne doivent pas sous-estimer leur potentiel, mais bien au contraire, ils doivent être fiers de la valeur de leurs diplômes. Un bon avenir les attend.

Que dites-vous aux étudiants qui vivent aujourd'hui leur première rentrée universitaire ?
Il faut avoir confiance dans leur propre avenir et travailler dur pour atteindre leurs objectifs. De plus, quelle que soit la spécialité qu'ils auront à choisir, cela va leur ouvrir des opportunités importantes. Ils doivent établir une stratégie à long terme pour leur future carrière, savoir choisir la meilleure occasion aux bons moments et se rappeler que les opportunités ne se présentent pas tous les jours.

Quelles nouveautés offre l'ESIB pour la rentrée universitaire ?Sur le plan académique, l'ESIB lance le programme de génie chimique et pétrochimique. Dans ce diplôme, étalé sur cinq ans, se trouvent deux volets : la chimie et la pétrochimie. Le premier volet inclut entre autres l'agroalimentaire, la cosmétique, les industries du plastique et du ciment...Le deuxième volet couvre les...

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