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Liban - Conseil de sécurité

Washington veut s’assurer « que la Finul accomplit son travail »

Nikki Haley. Kena Betancur/AFP

« La situation est dangereuse, mais l'accord intervenu au Conseil de sécurité la semaine dernière pourrait constituer un tournant », estime Nikki Haley, représentante des États-Unis auprès des Nations unies, dans un éditorial publié en date du 5 septembre par le Jerusalem Post. Ce tournant est marqué par le vote, à l'unanimité, de la résolution 2373 du Conseil de sécurité prorogeant le mandat de la Finul jusqu'au 31 août 2018, avec « une série de changements » imposés par Washington pour « s'assurer que la Finul accomplit bien son travail ».

Dans cet éditorial, l'ambassadrice américaine ne ménage ni « l'audace » du Hezbollah, qui a accumulé un imposant arsenal d'armes et de combattants au nez et à la barbe de la force de maintien de la paix de l'ONU, ni la Finul, qui est « appelée force intérimaire, mais se trouve au Liban depuis 40 ans ! ». Mme Haley relève toutefois les « bonnes nouvelles », bien inhabituelles aux Nations unies, puisque « le Conseil de sécurité a voté pour renforcer considérablement ses efforts dans le but d'arrêter les terroristes du Hezbollah au sud du Liban », qui prennent leurs directives de « leur patron iranien ».

 

(Pour mémoire : Négociations intensives pour un renouvellement du mandat de la Finul)

 

Séries de changements
Le spectre de la guerre s'est installé « sous le nez de la force de maintien de la paix de l'ONU. Une partie essentielle de son mandat est d'aider le gouvernement libanais à assurer qu'il n'y ait pas d'armes en dehors du contrôle du gouvernement dans la région limitrophe d'Israël. C'est une tâche difficile, mais la force de maintien de la paix a trop longtemps échoué à réaliser cette partie fondamentale de son mandat. Certains de ses dirigeants ne reconnaissent même pas qu'il y a un problème », juge-t-elle.

Rappelant les faits, la représentante américaine a indiqué que les États-Unis ont dû mettre un terme au statu quo « inacceptable » avec la Finul. C'est ce qui explique les changements imposés par Washington pour « s'assurer que la Finul accomplit son travail ». Les négociations ardues menées la veille du vote ont permis de parvenir à « un accord au Conseil de sécurité sur une série de changements dans la manière dont la mission fonctionnera », indique-t-elle. « Nos changements permettront à la Finul d'intensifier ses patrouilles et ses inspections, ce qui aidera à mettre en péril l'activité illégale du Hezbollah. La Finul améliorera ainsi sa présence visible sur le terrain et sa capacité à détecter et à dissuader l'entrée des combattants et des armes », estime l'ambassadrice Haley.

 

(Pour mémoire : Le Liban craint des modifications dans le mandat de la Finul)

 

Transparence
Ce qui est encore plus important est que ces changements exigent que la Finul rapporte en détail tous les obstacles à sa mission, y compris les barrages routiers du Hezbollah. « Cette transparence mettra fin à l'ignorance de ce qui se passe réellement au Liban-Sud. Lorsque des obstacles empêchent la Finul de mener à bien sa mission, le Conseil de sécurité en rendra compte. Et si l'ONU refuse d'agir, le monde le saura », assure la représentante américaine. « Pour les États-Unis, il s'agit du temps de la force, de la résolution et des comptes aux Nations unies. C'est une étape importante, mais il reste beaucoup à faire. « Alors que le Hezbollah intensifie ses efforts, les États-Unis, et maintenant les Nations unies, redoublent d'efforts à son encontre », conclut-t-elle.

Plein appui de Guterres
Lors de son point de presse, le porte-parole de l'ONU, Stéphane Dujarric, a rappelé hier la position de l'organisation internationale sur ce sujet. Il a indiqué que « le secrétaire général réaffirme que la Finul, en étroite coopération avec l'armée libanaise, continuera à renforcer ses activités opérationnelles pour s'acquitter efficacement de son mandat, conformément à la résolution 2373. Le secrétaire général exhorte la communauté internationale à soutenir davantage le gouvernement libanais à cet égard ».

Antonio Guterres souligne par ailleurs « la nécessité pour les parties de s'appuyer sur le calme actuel, de se concentrer sur l'objectif d'un cessez-le-feu permanent et d'agir de manière proactive pour résoudre toutes les questions en suspens dans la mise en œuvre de la résolution 1701 et d'autres résolutions pertinentes du Conseil de sécurité ». « La Finul, en étroite coordination avec le coordonnateur spécial du Bureau des Nations unies, est prête à apporter son plein appui aux parties dans ce processus », a-t-il ajouté.

 

 

Pour mémoire

L'ambassadrice US à l'ONU s'en prend violemment à la Finul et à son commandant

« La situation est dangereuse, mais l'accord intervenu au Conseil de sécurité la semaine dernière pourrait constituer un tournant », estime Nikki Haley, représentante des États-Unis auprès des Nations unies, dans un éditorial publié en date du 5 septembre par le Jerusalem Post. Ce tournant est marqué par le vote, à l'unanimité, de la résolution 2373 du Conseil de sécurité...

commentaires (3)

DU REVE ! YARET... CAR AUTREMENT CA VA BARDER !

LA LIBRE EXPRESSION

09 h 23, le 07 septembre 2017

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Commentaires (3)

  • DU REVE ! YARET... CAR AUTREMENT CA VA BARDER !

    LA LIBRE EXPRESSION

    09 h 23, le 07 septembre 2017

  • Qu'est-ce qu'elle fait "poison" cette femme!!!!

    NAUFAL SORAYA

    07 h 36, le 07 septembre 2017

  • 3ala rasseh ya sidi......hahahaha.....

    FRIK-A-FRAK

    06 h 01, le 07 septembre 2017

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