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Liban

Le Liban craint des modifications dans le mandat de la Finul

Des Casques bleus de la Finul à la frontière libano-israélienne. Karamallah Daher/Archives Reuters

Le renouvellement du mandat de la Finul bute cette année contre un obstacle majeur : en Conseil de sécurité, où le vote devrait avoir lieu aujourd'hui, la volonté américaine de voir la Finul « jouer un rôle plus efficace, notamment perquisitionner des lieux en vue de saisir des armes », pèsera sur la décision. Cette position affichée par l'administration du président Donald Trump rejoint la position israélienne sur le sujet.
Or cela entre en contradiction avec le mandat de la Finul suivant la résolution 1701. D'où le fait que, pour la première fois, le texte de la résolution n'est pas prêt avant la date du vote.
En vue de cette échéance, le ministre des Affaires étrangères, Gebran Bassil, a intensifié ses contacts hier, notamment avec la délégation libanaise à New York, jusque tard dans la nuit, nous signale notre chroniqueur diplomatique Khalil Fleyhane. Il a également convoqué les ambassadeurs des pays membres permanents du Conseil de sécurité, ainsi qu'un représentant de la coordonnatrice spéciale de l'ONU au Liban, Sigrid Kaag, hier après-midi. Il leur a réitéré la position du Liban, favorable à un renouvellement sans modifications du mandat de la Finul, conformément à la résolution 1701 du Conseil de sécurité.
Dans un communiqué distribué par le ministère suite à la réunion, on lit que « tout projet de modification devrait prendre en compte la pérennité de l'action de la Finul par l'examen minutieux des facteurs de sa réussite, et tenir compte des violations israéliennes quotidiennes de la souveraineté libanaise et de la résolution 1701 ».
Le ministre des Affaires étrangères résume d'ailleurs les appréhensions libanaises dans un tweet : « Renouveler le mandat de la Finul et maintenir telle quelle sa mission est une nécessité pour la paix et la stabilité. Toute autre perspective réduit les efforts de l'ONU à néant. »
Il semble que tous les participants à la réunion aient exprimé leur point de vue sur le sujet. Ainsi a-t-on su que l'ambassadeur de Russie a déclaré que son gouvernement se solidarise avec la décision du Liban, quelle qu'elle soit. Le représentant des États-Unis, lui, a reconfirmé la position de son pays.

Le renouvellement du mandat de la Finul bute cette année contre un obstacle majeur : en Conseil de sécurité, où le vote devrait avoir lieu aujourd'hui, la volonté américaine de voir la Finul « jouer un rôle plus efficace, notamment perquisitionner des lieux en vue de saisir des armes », pèsera sur la décision. Cette position affichée par l'administration du président Donald Trump...

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