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À La Une - Syrie

L'armée syrienne bombarde la Ghouta orientale où une trêve a été annoncée

Selon l'OSDH, "l'aviation du régime a visé à six reprises des secteurs périphériques de la localité d'Aïn Tarma et à deux reprises le centre et la périphérie de la localité de Douma".

 

Des rebelles dans la localité d'Aïn Tarma, dans la Ghouta orientale, le 20 juillet 2017. / AFP / ABDULMONAM EASSA

L'armée syrienne a effectué dimanche des raids aériens dans la Ghouta orientale au lendemain de son annonce d'un arrêt des combats dans "des zones" de ce fief de la rébellion, près de Damas, a indiqué une ONG.

Selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH), "l'aviation du régime a visé à six reprises des secteurs périphériques de la localité d'Aïn Tarma et à deux reprises le centre et la périphérie de la localité de Douma".

L'OSDH, basé en Grande-Bretagne et qui s'appuie sur un large réseau de sources en Syrie, n'a pas fait pas état de victimes.

Les troupes progouvernementales affrontent depuis plusieurs semaines les rebelles près d'Aïn Tarma, qui relie la Ghouta orientale au quartier de Jobar dans la capitale syrienne, tenu par des insurgés.

Des bombardements ont également touché dimanche la périphérie de la ville de Jissrin, d'après l'Observatoire.

 

(Lire aussi : Conclusion d’un cessez-le-feu entre islamistes dans la province d’Idleb)

 

La veille, la Russie, alliée du régime de Bachar el-Assad, avait annoncé la conclusion d'un accord de trêve avec des groupes rebelles "modérés" dans la Ghouta orientale, zone assiégée et régulièrement bombardée depuis quatre ans par les forces progouvernementales.

L'armée syrienne avait ensuite annoncé un arrêt des combats dans des "zones" de ce bastion des insurgés, affirmant toutefois qu'elle "riposterait de la manière appropriée à toute violation" du cessez-le-feu.

Aucune partie rebelle dans la Ghouta orientale n'a toutefois officiellement annoncé en faire partie.

 

(Lire aussi : Mauvais temps pour l’opposition armée en Syrie)

 

 

Cette région constitue l'une des quatre "zones de désescalade" prévues dans un accord entre la Russie et l'Iran --alliés du régime-- et la Turquie --soutien des insurgés-- pour parvenir à un cessez-le-feu durable en Syrie.

Conclu en mai, cet accord n'a jusqu'ici pas pu être entièrement appliqué en raison de divergences sur les moyens de faire respecter le cessez-le-feu.

La Ghouta devient la deuxième zone de désescalade où un cessez-le-feu est instauré, après celui dans le sud du pays, appliqué depuis le 9 juillet. Les deux autres zones concernées sont la province d'Idleb (nord-ouest) et une partie de celle de Homs (centre).

Plus de 330.000 personnes ont été tuées depuis le début en 2011 du conflit en Syrie.

 

 

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L'armée syrienne a effectué dimanche des raids aériens dans la Ghouta orientale au lendemain de son annonce d'un arrêt des combats dans "des zones" de ce fief de la rébellion, près de Damas, a indiqué une ONG.
Selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH), "l'aviation du régime a visé à six reprises des secteurs périphériques de la localité d'Aïn Tarma et à deux...

commentaires (2)

LA CRISE SYRIENNE EST FINIE... NON LA GUERRE ENCORE ... IL Y EUT DES ACCORDS ENTRE LES DEUX GRANDS... ATTENDONS VOIR LES DETAILS DES MARCHANDAGES POUR EN JUGER !

LA LIBRE EXPRESSION

14 h 21, le 24 juillet 2017

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Commentaires (2)

  • LA CRISE SYRIENNE EST FINIE... NON LA GUERRE ENCORE ... IL Y EUT DES ACCORDS ENTRE LES DEUX GRANDS... ATTENDONS VOIR LES DETAILS DES MARCHANDAGES POUR EN JUGER !

    LA LIBRE EXPRESSION

    14 h 21, le 24 juillet 2017

  • Haaretz s'en prend violemment à l'administration US, l'accusant d'"avoir offert sur un plateau d'argent la Syrie à l'Iran et à la Russie". Dans son numéro de samedi il revient sur la récente décision us et de la CIA qui consiste à geler toute aide militaire aux rebelles syriens Trump a officiellement fait don de la Syrie aux Russes et aux Syriens! La colère vient surtout par les difficultés que croit rencontrer désormais israël dans son assistance à apporter aux bactéries appelées "rebelles". Il estime qu'après cette décision, on ne pourrait plus taxé Trump de duplicité en Syrie, car comme il l'avait promis, tout au long de sa campagne électorale, Washington ne cherche plus à renverser le héros. Le journal évoque ensuite la situation qui règne actuellement dans la soi-disant opposition syrienne : cela fait des mois que l'opposition a compris que Washington ne voit plus à travers elle une force déterminante sur qui il convient de compter. Après la reprise d'Alep par Damas, tout le monde savait que cette opposition ne méritait aucun investissement, qu'il soit de nature politique ou militaire. Même Obama s'en était aperçu : le soutien militaire ou politique s'est nettement affaibli à l'époque d'Obama qui a décidé de ne pas envoyer de troupes en Syrie.  À vrai dire, la frappe balistique de Trump contre l'aérodrome à Homs a sonné le glas de l'intervention militaire américaine en Syrie. Le veritable affrontement se fera entre turcs et amerlocks .

    FRIK-A-FRAK

    13 h 49, le 23 juillet 2017

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