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Culture - Web culture

L’art, doublement accessible online

Persuadée que « tout se passe sur internet », la jeune Bane Khater lance Banzy.

Bane Khater, galeriste virtuelle.

À seulement 25 ans, Bane Khater, de son surnom Banzy, a décidé d'arrêter ses études de droit international pour se consacrer à la création d'une galerie d'art sur la toile. Pour cette adepte des pinceaux ayant grandi dans un milieu artistique, suivre sa passion était une évidence. Convaincue que « tout se passe sur internet », l'idée de créer Banzy lui est venue lorsqu'elle vivait à Londres. Entre visite de musées, d'expositions et rencontres d'artistes, elle constate que peu de gens s'intéressent à l'art. « Le fait d'ouvrir une galerie sur internet touche un public plus large et je voulais que toutes les classes sociales se sentent concernées » ajoute-t-elle, remarquant que ce sont souvent les prix excessifs qui provoquent un désintéressement de la part des potentiels acheteurs. Ainsi, Banzy propose des tableaux, des sculptures et des créations (en grande partie d'artistes émergents), dont les prix varient entre 400 et 17 000 dollars. Et tout comme les prix, les origines des œuvres sont très différentes : Arabie saoudite, Bahreïn, Chili, Syrie... en gardant toujours la mouvance moderne-contemporaine souhaitée par la fondatrice. Avec cette envergure internationale, l'objectif est de toucher le plus de personnes possible et d'attirer divers profils sur le site : collectionneurs d'art, investisseurs ou simples amateurs de décoration.

Banzy pense à tout
Durant l'année passée à travailler sur ce projet aucun détail n'a échappé à la jeune fondatrice. Elle sélectionne personnellement, une par une, chacune des œuvres qui lui sont proposées, en faisant attention qu'elles appartiennent toutes au registre de l'art moderne ou contemporain. Le site a donc un caractère subjectif puisqu'il correspond aux goûts de la jeune femme. Consciente qu'il faut parfois voir réellement l'œuvre pour mieux ressentir ce qu'elle dégage, Bane Khater a pensé à tout. « Sur mon site, j'ai mis en scène chacun des tableaux pour que l'acheteur ait un réel aperçu du rendu et des dimensions », dit-elle, avant d'expliquer : « Les Libanais aiment se sentir à l'aise pour acheter, j'ai donc installé un bureau à Aïn el-Mreïssé pour qu'ils viennent me rencontrer ou voir la pièce si elle se trouve sur place. » Du virtuel, il y a donc possibilité de passer au réel. La jeune artiste se donne au départ des objectifs à échelle locale, en espérant que son concept se développe davantage à l'international. Sa finalité restant toujours la même, que tout le monde soit intéressé par l'art, de près ou de loin.

À seulement 25 ans, Bane Khater, de son surnom Banzy, a décidé d'arrêter ses études de droit international pour se consacrer à la création d'une galerie d'art sur la toile. Pour cette adepte des pinceaux ayant grandi dans un milieu artistique, suivre sa passion était une évidence. Convaincue que « tout se passe sur internet », l'idée de créer Banzy lui est venue lorsqu'elle vivait...

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