Le Conseil des ministres n’a pas achevé hier, comme prévu, l’étude du projet de budget (photo Dalati et Nohra).
La séance du Conseil des ministres, consacrée à la poursuite de l'examen de l'avant-projet du budget de l'exercice 2017, s'est terminée hier tard en soirée sans que le texte ne soit définitivement avalisé. Il devrait l'être, en principe, vendredi prochain lors d'une dernière séance de relecture.
Vers 23 heures, à l'issue de la réunion présidée par le chef du gouvernement, Saad Hariri, au Grand Sérail, le ministre de l'Information, Melhem Riachi, a affirmé que le Conseil des ministres « a achevé l'étude de l'avant-projet », soulignant toutefois la nécessité de « revoir certains chiffres ». Il a affirmé dans ce cadre que les ministres tiendront une séance finale vendredi, à 16 heures, le temps de modeler une mouture définitive du texte en vue de le transmettre au Parlement pour qu'il soit voté.
M. Riachi a en outre affirmé que « toutes les réformes du budget ont été adoptées », relevant que la loi de finance sera votée pour la première fois en douze ans.
(Lire aussi : Les nouvelles taxes prévues pour financer la grille des salaires)
À la question de savoir en quoi consistent les chiffres évoqués par M. Riachi, une source ministérielle a indiqué à L'Orient-Le Jour qu'ils sont liés aux demandes d'allocations de crédits présentées par les différents ministères après que le texte initial ait été élaboré. Il sera ainsi procédé à l'analyse de ces montants pour décider de les approuver ou au contraire de les revoir à la baisse.
La même source souligne par ailleurs que tous les points de l'avant-projet ont été approuvés lors de la séance d'hier, à l'exception toutefois de la clause relative à une taxe spéciale liée à une opération de la Banque du Liban.
Si la séance a été consacrée au budget, le Premier ministre, Saad Hariri, l'a cependant entamée en évoquant les menaces israéliennes contre le Liban, demandant au ministre des Affaires étrangères, Gebran Bassil, d'adresser un rapport en ce sens au Conseil de sécurité des Nations unies (ONU).
« Les menaces dirigées par les responsables israéliens contre les civils, les institutions légales et les infrastructures, dont font état les médias, ont pour but de couvrir les violations permanentes de la résolution 1701 de l'ONU », a déploré M. Hariri, indiquant que le Liban, au contraire, est engagé dans l'application intégrale de ce document. Il a invité M. Bassil à « établir un bilan des positions officielles israéliennes rapportées par les médias et (à) adresser au Conseil de sécurité de l'ONU une lettre détaillée à ce propos », afin, a-t-il dit, que « la communauté internationale assume ses responsabilités en faisant face à cette volonté d'attiser les tensions et de menacer ouvertement la stabilité régionale ».
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commentaires (3)
Félicitations pour l'examen de l'AVANT-PROJET du budget 2017 !!! Allez, Messieurs, le pays a tout le temps devant lui, rien ne presse, nous sommes déjà à la mi-mars 2017 Irène Saïd
Irene Said
11 h 51, le 14 mars 2017