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Liban - Échelle des salaires

Mécontents, les enseignants laissent entendre une escalade prochaine

Le président du syndicat des enseignants de l\'école privée, Nehmé Mahfoud. Photo Anne-Marie el-Hage


Les enseignants sont mécontents et comptent bien le faire savoir. Non seulement dénoncent-ils l'injustice dont ils sont victimes au niveau de l'échelle des salaires, depuis que cette dernière a été adoptée par les commissions parlementaires mixtes, mais ils n'ont toujours pas reçu le texte définitif du projet de loi qui devra être soumis au Parlement mercredi prochain, en séance plénière. « Nous avons pris connaissance de l'avant-dernière copie et travaillons sur base de celle-ci », révèle à L'Orient-Le Jour Nehmé Mahfoud, président du syndicat des enseignants de l'école privée.
Alors que leurs confrères du secondaire public et du secteur technique sont déjà en grève, les instituteurs de l'école privée espèrent encore avoir gain de cause. Ils invitent donc les parlementaires à amender le projet de loi avant son adoption définitive. « Nous réclamons trois amendements », explique M. Mahfoud. « D'abord, que l'article sur la vie chère soit plus clair à l'égard des enseignants, afin que ces derniers bénéficient de la vie chère depuis février 2012. Ensuite, que le projet de loi sur la grille des salaires englobe les enseignants du secteur privé, car là aussi, ces derniers ne sont pas spécifiquement désignés. » Enfin, le syndicaliste regrette que les enseignants, tous secteurs confondus, aient été particulièrement lésés par rapport aux fonctionnaires et au corps militaire. « Nous n'avons reçu que 20 % (de réajustement salarial), alors que les fonctionnaires ont reçu plus de 40 % et que le corps militaire parfois plus de 100 %. » Il appelle donc les parlementaires à rectifier le tir.
Les enseignants envisagent-ils de passer à l'action? « Nous menons campagne auprès des députés, un à un, afin que le projet de loi soit amendé », souligne M. Mahfoud, citant le vice-président de la Chambre, Farid Makari, mais aussi les députés Georges Adwan, Ibrahim Kanaan, Bahia Hariri... Mais en même temps, le syndicaliste insiste sur la nécessité de clore le dossier le plus rapidement possible. « Nous verrons alors comment obtenir nos droits », lance-t-il avec humeur. La réflexion ne présage rien de bon. Les enseignants auront-ils recours à l'escalade, une fois la grille des salaires votée au Parlement ?

Les enseignants sont mécontents et comptent bien le faire savoir. Non seulement dénoncent-ils l'injustice dont ils sont victimes au niveau de l'échelle des salaires, depuis que cette dernière a été adoptée par les commissions parlementaires mixtes, mais ils n'ont toujours pas reçu le texte définitif du projet de loi qui devra être soumis au Parlement mercredi prochain, en séance...

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