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À La Une - Diplomatie

Coopération et crise des réfugiés au menu des discussions entre Aoun et Abdallah II de Jordanie

Le président libanais évoque une "Troisième guerre mondiale" devant la Ligue arabe au Caire.

Le président libanais Michel Aoun (g.) s'entretenant avec le roi Abdallah II de Jordanie, le 14 février 2017 à Amman. Photo Ani

Le président libanais Michel Aoun, qui est arrivé à Amman mardi après une visite de 48h en Egypte, a évoqué avec le roi Abdallah II de Jordanie la coopération militaire et sécuritaire entre les deux pays, ainsi que la crise des réfugiés syriens.

Selon des médias libanais, le roi Abdallah II a assuré au président Aoun que le nombre d'officiers libanais s'entraînant avec les forces jordaniennes sera revu à la hausse. Il a également affirmé que la coopération sécuritaire entre le Liban et la Jordanie allait être renforcée.

Le chef d'Etat libanais a pour sa part insisté sur la nécessité d'augmenter la coopération entre Amman et Beyrouth afin de "trouver une solution" à la crise des réfugiés syriens, de sorte à "alléger leurs souffrances".

Le Liban et la Jordanie sont parmi les pays voisins de la Syrie les plus touchés par la crise des réfugiés, depuis le début du conflit en 2011.

Avant de se rendre à Amman, le président Aoun avait clôturé sa visite officielle de deux jours en Égypte par une visite au siège de la Ligue arabe où il a évoqué une "Troisième guerre mondiale partielle", lors d'une allocution prononcée aux côtés du président de la Ligue, Ahmad Aboul Gheit.

"Les circonstances actuelles nous rappellent celles de la Seconde guerre mondiale. A l'époque, les responsables arabes avaient pris des mesures qui unissaient leurs pays. Et en 1945, la Ligue arabe voyait le jour", a dit M. Aoun devant les membres de l'organisation. "Si la charte de cette Ligue avait été respectée, de nombreux conflits futiles auraient été évités", a-t-il estimé.

"Aujourd'hui, nous vivons une Troisième guerre mondiale partielle véhiculée par un terrorisme qui prend pour prétexte la religion et provoque des guerres destructrices pour l'humanité, dont les retombées ont affecté notre Ligue arabe", a regretté le président libanais. Et d'ajouter : "La pensée sioniste a réussi à faire du conflit israélo-arabe un conflit arabo-arabe, même un conflit interne entre les fils d'une même nation arabe. Cela doit nous pousser à préserver Jérusalem et son cachet islamo-chrétien". 

 

(Lire aussi : Aoun au Caire évoque à nouveau les armes du Hezbollah : "Elles dépendent de la stratégie de défense")

 

Le Liban "prêt à assumer son rôle au sein de la famille arabe"

Dans ce contexte, M. Aoun a affirmé que le Liban était à présent "revigoré" et "prêt à assumer son rôle au sein de la famille arabe élargie afin d'apporter la stabilité et le développement à nos peuples".

Le président de la Ligue Arabe a pour sa part estimé en début de réunion que l'élection de Michel Aoun à la présidence libanaise était "synonyme de stabilité au Liban". Il a ensuite loué les efforts du Liban pour son accueil des réfugiés syriens, vantant notamment la scolarisation des enfants syriens dans les écoles libanaises. M. Aboul Gheit a dans ce contexte affirmé avoir demandé davantage de soutien au Liban.

Michel Aoun avait entamé lundi au Caire sa seconde tournée officielle régionale (après l'Arabie saoudite et le Qatar le mois dernier). Lors d'un sommet avec le chef de l'État égyptien, Abdel Fattah al-Sissi, il avait affirmé qu'il n'y avait pas de salut pour le Liban et l’Égypte sans une parfaite solidarité face au terrorisme.

 

Pour mémoire

Aoun : Pas de salut pour nos deux pays sans une parfaite solidarité face au terrorisme

 

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Aoun en porte-à-faux avec son discours d'investiture

 

Le président libanais Michel Aoun, qui est arrivé à Amman mardi après une visite de 48h en Egypte, a évoqué avec le roi Abdallah II de Jordanie la coopération militaire et sécuritaire entre les deux pays, ainsi que la crise des réfugiés syriens.
Selon des médias libanais, le roi Abdallah II a assuré au président Aoun que le nombre d'officiers libanais s'entraînant avec les forces...

commentaires (6)

ESPERONS... PLUS DE GAFFE !

LA LIBRE EXPRESSION

19 h 39, le 14 février 2017

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Commentaires (6)

  • ESPERONS... PLUS DE GAFFE !

    LA LIBRE EXPRESSION

    19 h 39, le 14 février 2017

  • "Aujourd'hui, nous vivons ; allez quoi, baSSîttâh, disons! ; une Troisième guerre mondiale partielle véhiculée par un terrorisme D’États qui prend pour prétexte les religions tant noûSSâïrie-Äâlaouite que chïïte Fakkihîste en provoquant des guerres destructrices pour l'humanité, dont les retombées ont affecté notre ARABISME : Ces pensées "Takfiristes" ont réussi à faire du conflit israélo-arabe un conflit entre les fils de Notre Nation Arabe même ! BASTA ! Cela suffit, läâmâhhh ! Cela doit nous pousser à préserver Jérusalem et, bien entendu, son cachet Judéo-islamo-chrétien.".

    ANTOINE-SERGE KARAMAOUN

    12 h 03, le 14 février 2017

  • Il a dû sûrement être "inspiré!" par le New Rommel-boSSfèèèr de son CPL....

    ANTOINE-SERGE KARAMAOUN

    11 h 50, le 14 février 2017

  • Ça y est ! Ça recommence.... Ça lui remonte de nouveau à la tête !

    ANTOINE-SERGE KARAMAOUN

    11 h 42, le 14 février 2017

  • A cause du trio Trump-péte usurpie brexit.

    FRIK-A-FRAK

    11 h 36, le 14 février 2017

  • Les arabes n'ont pas besoin d'israel pour se faire la guerre, c'est dans nos genes On est aussi incapable de produire une democratie digne de ce nom

    George Khoury

    11 h 02, le 14 février 2017

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