Des rebelles syriens appuyés par des soldats turcs sont entrés samedi à Al-Bab, un fief des jihadistes du groupe Etat Islamique (EI) dans le nord de la Syrie, a affirmé l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH).
"Les forces turques et les rebelles syriens ont pénétré dans la partie ouest de la ville et des combats intenses s'y déroulent actuellement ", a affirmé à l'AFP le directeur de l'OSDH Rami Abdel Rahmane.
La Turquie avait déclenché fin août une intervention militaire dans le nord de la Syrie visant l'EI et des milices kurdes mais piétinait depuis deux mois aux abord d'Al-Bab, le fief des jihadistes dans la province d'Alep.
Seize soldats turcs avaient été tués par les jihadistes en décembre près d'Al-Bab dans l'attaque la plus meurtrière pour l'armée turque depuis le déclenchement de cette opération, baptisée "Bouclier de l'Euphrate".
D'après l'OSDH, les forces du régime syrien ont atteint vendredi la périphérie d'Al-Bab, où l'EI est assiégé depuis la prise lundi par les forces progouvernementales d'une route stratégique.
Nouvelles discussions à Astana
Sur le plan diplomatique, le gouvernement syrien et des groupes rebelles armés ont de nouveau été conviés à des discussions de paix les 15 et 16 février à Astana, a annoncé samedi le ministère des Affaires étrangères kazakh.
"Il a été décidé de tenir les prochaines discussions de haut niveau dans le cadre du processus d'Astana pour résoudre la situation en Syrie les 15 et 16 février", a annoncé dans un communiqué la diplomatie kazakhe.
"Le gouvernement syrien, les représentants de l'opposition armée syrienne et l'envoyé spécial de l'Onu Staffan de Mistura" ont été conviés à ces pourparlers parrainés par la Russie, la Turquie et l'Iran.
Selon le ministère, une délégation jordanienne participera aux négociations ainsi que des délégués américains, qui seront présents en tant qu'observateurs.
Le respect du cessez-le-feu et des mesures de "stabilisation" de la situation dans certaines régions de Syrie seront au menu des discussions.
Ces pourparlers dans la capitale du Kazakhstan suivent un premier round de négociations le mois dernier qui s'était achevé sans avancée politique majeure pour résoudre un conflit qui a fait plus de 310.000 morts depuis son commencement, fin 2011.
Pour la première fois, des représentants du régime syrien et de groupes rebelles combattant sur le terrain devait se rencontrer en face à face mais les rebelles avaient refusé de s'asseoir à la même table que les émissaires de Bachar el-Assad.
L'Iran, la Russie et la Turquie étaient toutefois convenus de la création d'un mécanisme de mise en oeuvre et de surveillance du cessez-le-feu en Syrie.
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commentaires (4)
Hehehe a ceux qui encore croient à la propagande des moumana3istes ... walla les turcs alliés de Moscou et par ricochet de l'Iran, côte a cote des rebelles (dans le langage des résistant les rebelles = djihadistes) pour prendre al bab haha ... allez les résistants à la liberté cou-couche panier
Bery tus
20 h 24, le 11 février 2017