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Sécurité et dossiers sociaux, premières préoccupations des Français

Sécurité, chômage, avenir social, pouvoir d'achat, santé, retraites figurent au cœur des priorités des électeurs français qui se préparent à choisir leur futur président après cinq ans de quinquennat socialiste.

Sécurité, chômage, avenir social, pouvoir d'achat, santé, retraites figurent au cœur des priorités des électeurs français qui se préparent à choisir leur futur président après cinq ans de quinquennat socialiste. Photos d'archives AFP

Sécurité, terrorisme
Avec les attentats qui ont fait 238 morts en France depuis janvier 2015, la sécurité et la lutte contre le terrorisme arrivent en tête des préoccupations des Français, selon un récent sondage.

Les effectifs et les moyens des forces de sécurité ont suscité de sévères batailles de chiffres, notamment pendant les débats de la primaire de la droite. Sujet d'autant plus sensible que les policiers ont plusieurs fois manifesté leur mécontentement dans la rue ces derniers mois...

Un débat assez vif oppose aussi les partisans des législations d'exception, dont le conservateur François Fillon, et ceux qui défendent l'État de droit, parmi lesquels la candidate de l'extrême droite Marine Le Pen.

Après des mois de divisions, le président François Hollande a renoncé en mars à réformer la Constitution pour pouvoir déchoir de leur nationalité les auteurs d'actes terroristes. A l'extrême gauche, Jean-Luc Melenchon est favorable à une déchéance des droits civiques. François Fillon propose, quant à lui, d'interdire le retour des Français partis combattre à l'étranger et d'expulser les étrangers appartenant à une mouvance intégriste.

 

(Lire aussi : En Europe, "régression continue" des droits après les attentats, selon Amnesty)

 

Chômage : recherche antidote, désespérément
Le chômage recule légèrement depuis un an (-122.600 chômeurs à Pôle emploi), mais reste massif : 3,45 millions de demandeurs d'emploi sans activité et un taux de 9,7%.

Des promesses sont restées lettre morte: l'ex-président Nicolas Sarkozy visait le plein emploi en 2012, l'actuel, François Hollande, comptait inverser la courbe du chômage dès 2013.

Cela n'empêche pas François Fillon, le candidat de la droite, de tabler sur 7% de chômage en 2022, grâce à une cure libérale: fin des 35 heures, dégressivité des allocations chômage, baisses de charges. L'ex-ministre de l'Économie, Emmanuel Macron, qui veut incarner le camp des "progressistes" est sur la même ligne, avec des filets de sécurité.

Le champion socialiste, Benoît Hamon, préconise de réduire le temps de travail. Pour lui, la raréfaction du travail liée à la révolution numérique est l'occasion de redéfinir "un nouveau rapport au travail et au temps libre".
A l'extrême gauche, Jean-Luc Mélenchon prône d'augmenter le salaire minimum à 1.300 euros net, d'octroyer une semaine de congés supplémentaire et de réduire le temps de travail à 32 heures.
La candidate de l'extrême droite Marine Le Pen mise sur une sortie de la zone euro pour relancer l'emploi.

 

 

Sécurité sociale : affrontement droite-gauche
Le devenir de la "Sécu" a fait une entrée fracassante dans le débat quand François Fillon a proposé de focaliser l'assurance maladie sur des affections graves ou de longue durée, laissant le reste aux mutuelles et assurances privées.

Il a été accusé par tous ses adversaires de vouloir "privatiser" la santé et "détruire le modèle social". Il répète vouloir "sauver" le système quand le gouvernement assure que la Sécurité sociale "va bien". En 2016, son déficit global a été ramené à son plus bas niveau depuis 2002 mais reste profond (-7,2 milliards dont -4,1 mds pour la branche assurance maladie).

Emmanuel Macron veut davantage asseoir son financement sur les impôts que sur le travail. Benoît Hamon revendique un "droit à la santé universel".

 

 

Retraites : travailler plus longtemps?
Douloureuses et sensibles, les réformes des retraites successives portent leurs fruits: la branche retraite couvrant les salariés du privé était dans le vert en 2016. Une première depuis 12 ans, liée notamment au recul de l'âge de départ de 60 à 62 ans décidé par Nicolas Sarkozy en 2010.

François Hollande a progressivement allongé la durée de cotisation pour le taux plein à 43 ans, tout en rétablissant la retraite à 60 ans pour certains salariés ayant commencé à travailler tôt. Pour le gouvernement, il n'est plus besoin de repousser l'âge de départ. François Fillon propose lui la retraite à 65 ans.

Emmanuel Macron se prononce pour une borne flexible selon les situations. Marine Le Pen et Jean-Luc Mélenchon plaident pour un retour de la retraite à 60 ans et une durée de cotisation de 40 ans, un sujet qui fait débat au FN.

 

 

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