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À La Une - Liban

Militaires libanais otages : les prélèvement ADN sur des corps en Syrie sont négatifs

Cette annonce laisse espérer que les militaires, enlevés par l'EI il y a deux ans et quatre mois, sont toujours en vie.

Hussein Youssef, père de Mohammad, un soldat libanais otage de l’organisation État islamique depuis août 2014. Photo d'archives Anne Ilcinkas

Les prélèvement ADN effectués sur des proches des militaires libanais kidnappés par le groupe jihadiste Etat islamique ne correspondent pas à ceux appartenant à des corps non identifiés retrouvés en Syrie, a annoncé mercredi la Sûreté générale. Cette annonce laisse espérer que les militaires otages sont toujours en vie.

Après plusieurs mois de silence, l'affaire des neuf militaires libanais détenus depuis août 2014 par l'EI avait refait surface ces derniers jours. Plusieurs médias avaient rapporté la découverte dans une grotte du Qalamoun (dans l'ouest de la Syrie) de cadavres (leur nombre varie entre 4, 6 ou 9 selon les sources) qui pouvaient être ceux des soldats libanais en question.

Les familles des militaires avaient été soumises le 12 décembre à des tests ADN qui devaient permettre d'identifier les corps des soldats, s'il s'avère que ces derniers sont décédés. Le sort de ces militaires, disparus depuis deux ans et quatre mois, demeure entièrement inconnu, l'EI n'ayant laissé filtrer aucune information à ce sujet.

Abdel Rahim Diab, Hussein Mahmoud Ammar, Ibrahim Samir Mghayt, Khaled Mokbel Hassan, Mohammad Hussein Youssef, Seif Zebiane, Ali al-Hajj Hassan, Ali Zayd al-Masri et Moustapha Wehbé avaient été pris en otages par l'EI en août 2014 lors d'affrontements entre l'armée libanaise et des combattants du groupe jihadiste et de Fateh el-Cham (ex-Front al-Nosra). Seize policiers et militaires avaient été pris en otage par al-Nosra avant d'être libérés en décembre 2015, suite à un échange avec l'Etat libanais. L'EI, lui, avait capturé 11 soldats à la base, avant d'en exécuter deux par décapitation : Ali Sayed, le 29 août 2014, et Abbas Medlej, le 6 septembre 2014. Fateh el-Cham avait, lui, assassiné deux militaires, Ali Bazzal, le 5 décembre 2014, et Mohammad Hamiyé, le 19 septembre 2014.

 

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