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Prix Martine Daher : « Les artistes vivent éternellement »

Ancienne étudiante de l'Iesav, Martine Daher est décédée en juin 2015. Pour préserver sa mémoire, ses parents et l'USJ ont créé un prix en son nom.

Martine Daher, réalisatrice et ancienne étudiante de l’Iesav. Photo fournie par Myriam Daher

La soirée d'ouverture de la fête du Cinéma de l'Iesav, le jeudi 7 décembre, a été marquée par la remise du Prix Martine Daher. Réalisatrice et ancienne étudiante de l'Iesav, elle est décédée dans un accident de la route, le 6 juin 2015, à l'âge de 25 ans. Pour préserver sa mémoire, ses parents, Maryvonne et Antoine Daher, ont choisi de faire don, chaque année, de « deux cadeaux inestimables » à des étudiants de l'Iesav, comme l'a expliqué le directeur de la faculté, Élie Yazbeck, lors de la cérémonie. Le premier étant une bourse pour un étudiant dans le besoin et le second étant un prix pour récompenser le meilleur film de diplôme. Ainsi, a affirmé M. Yazbeck, « Martine sera toujours parmi nous, son nom sera toujours associé à l'Iesav et sera connu par toutes les promotions à venir ».

Ils étaient nombreux au théâtre Béryte à applaudir lorsque le nom de Martine est prononcé. « Notre Martine », dira sa mère dans un hommage émouvant. « Je dis «notre» parce qu'elle appartenait à notre grande famille, qu'elle voulait être partout à la fois, être avec tout le monde en même temps, aider et achever son travail à la perfection », a déclaré Mme Daher sur l'estrade. Elle a ensuite repris les mots de Gibran Khalil Gibran qui, selon elle, décrivent au mieux « la doctrine de vie adoptée par Martine » qui « était entière et n'avait pas de limites ou de demi-mesures ». « Ne vis pas la vie à moitié, ne meurs pas à moitié », a dit Mme Daher en citant le poète libanais. « Martine est toujours là (...), les absents continuent à exister tant qu'ils sont dans notre mémoire », a-t-elle ajouté.

Après la diffusion d'une vidéo préparée par les amis de Martine Daher, le prix a été remis des mains de son père à l'étudiant Raymond Aftimos. Ce prix récompense le jeune homme pour son film de diplôme, La fille du marchand de fèves, une adaptation d'un conte égyptien. Raymond Aftimos a fait part « de son plus profond respect » aux parents de Martine. « Au-delà de la douleur, cette initiative est un moyen de perpétuer son nom et son enthousiasme pour notre profession », a-t-il dit. Le petit trophée qu'il a reçu a été conçu par la tante de Martine Daher, Odile Khoury. Sur le trophée sont dessinées une lampe de photographe et une petite étoile aux traits irréguliers. « Elle adorait l'image, la lumière, et elle était unique. Sur le socle sont gravées 25 étoiles pour les 25 ans de Martine sur la planète », a expliqué Mme Khoury à L'OLJ.

Le ministre de la Culture, Rony Arayji, a salué cette initiative. « Ce prix est une façon émouvante et intelligente de préserver la mémoire de ceux qui nous ont quittés », a-t-il déclaré.
« J'ai toujours dit à Martine, la seule de notre famille de juristes à avoir choisi une profession artistique, que les artistes vivent éternellement à travers leurs œuvres », a confié à L'OLJ la sœur de l'artiste décédée, Myriam Daher. « L'artiste laisse toujours une partie de son âme dans son film, son tableau, sa musique... », a-t-elle ajouté. Ainsi, à travers ses œuvres, mais aussi à travers ce prix, Martine Daher continue de vivre.

 

 

La soirée d'ouverture de la fête du Cinéma de l'Iesav, le jeudi 7 décembre, a été marquée par la remise du Prix Martine Daher. Réalisatrice et ancienne étudiante de l'Iesav, elle est décédée dans un accident de la route, le 6 juin 2015, à l'âge de 25 ans. Pour préserver sa mémoire, ses parents, Maryvonne et Antoine Daher, ont choisi de faire don, chaque année, de « deux cadeaux...

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