La ministre des Déplacés, Alice Chaptini, a estimé hier que le meilleur package deal est « celui qui comprend la déclaration équilibrée de Baabda, le respect de Taëf et l'application de ses clauses en modifiant ce qui est modifiable sans toutefois toucher à l'esprit du texte ».
Dans une allusion à la formule du package deal défendue par le président du Parlement Nabih Berry (élection présidentielle concomitante à une entente préalable sur le gouvernement et la loi électorale), la ministre, qui est également membre du rassemblement de la République fondé par l'ancien chef d'État Michel Sleiman, a précisé que le « président fort » doit pouvoir faire l'unanimité autour de lui et ne pas appartenir à un parti politique ou à un courant déterminé.
Mme Chaptini a précisé que la « guerre des package deals a atteint son apogée la semaine dernière et a failli provoquer une nouvelle crise politique ». Résultat concret, a-t-elle enchaîné : « Nous n'avons toujours pas de président et la vacance se perpétue. » Mme Chaptini s'est enfin prononcée en faveur d'un chef de l'État « consensuel, modéré et indépendant ».
Liban
Chaptini : Un président ne doit pas appartenir à un parti ou à un courant politique
OLJ / le 11 octobre 2016 à 00h00
Chère Alice Chaptini, Vous prêchez dans un désert créé par Michel Aoun et son CPL. Ou lui ou personne. Cqfd.
20 h 05, le 11 octobre 2016