Du déjà-vu ? Non. Du jamais-vu. Car ces tubes populaires fredonnés parfois sans en connaître l'auteur, repris, magnifiés par les interprètes du cabaret à Métro al-Madina sous la direction artistique de Hisham Jaber se mêleront dimanche 31 juillet à une forme opératique. Dans un moule nouveau et aux harmonies différentes.
« C'est totalement un autre spectacle »
« Bien sûr, dit Jaber, c'est une autre distribution orchestrale mais l'orchestre philharmonique composé de quarante-deux musiciens et conduit par Lubnan Baalbaki n'est pas simplement un accompagnateur du spectacle, un "encadreur", mais bien un personnage indépendant qui vient s'ajouter aux autres personnages de Hishik bishik. »
Un dialogue de musiques
« On comptera deux orchestrations différentes dont la première partie est réalisée par Nidal Abou Samra et la seconde par Ziad el-Ahmadieh. Deux univers différents qui constituent un dialogue sur scène et qui reprennent en écho toutes les sonorités, les harmonies et les musicalités confondues. On croira même entendre certains opéras internationaux. Mais ceci est une surprise », ajoute Hisham Jaber.
Un terme en passe de faire son entrée dans le dictionnaire ?
Hishik bischik n'est plus simplement le nom d'un spectacle. Il est devenu synonyme d'une ambiance, de multiples ambiances qui s'imbriquent, se confondent, de mondes qui se rencontrent, qui se solidarisent dans la musique. « Des mondes musicaux qui rapprochent des publics et des milieux différents ». Peut-être même un terme en passe de devenir adjectif ou substantif. Un monde « mohachak et mobachak » comme le dit si bien Hisham Jaber de son ton teinté d'un humour placide. Et une image vient très vite à l'esprit : celle d'un tapis où des fils de mille couleurs s'entremêlent et s'enchevêtrent pour achever de former une trame nouvelle.
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