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À La Une - Syrie

L'armée syrienne et le Hezbollah reprennent une localité rebelle près de Damas

Le régime a également pris le contrôle d'une dizaine de villages dans le sud de la Ghouta orientale après le retrait des rebelles.

Des habitants devant un bâtiment endommagé après des frappes du régime syrien à Deir-al-Assafir, une localité de la Ghouta orientale, le 31 mars 2016. Photo AFP/AMER ALMOHIBANY

L'armée syrienne, appuyée par des combattants du Hezbollah, a repris jeudi une ville dans les environs de Damas, profitant des combats que se livrent les rebelles, selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH).

"Les forces du régime et le Hezbollah ont profité des affrontements entre (les groupes rebelles) Jaïch al-Islam et Faylaq al-Rahmane dans la Ghouta orientale pour lancer une violente attaque et prendre le contrôle de Deir al-Assafir, a indiqué le directeur de l'OSDH Rami Abdel Rahmane.

Les combats font rage depuis environ trois semaines dans la Ghouta orientale, plus important fief de la rébellion dans la province de Damas, entre le puissant groupe d'inspiration salafiste Jaïch al-Islam et des factions rivales menées par la branche locale d'el-Qaëda.

La localité de Deir al-Assafir, à 12 km au sud de la capitale, comptait plus de 6.000 habitants, arabes et turcomans, en majorité des agriculteurs, avant le début de la crise en mars 2011. Des groupes islamistes la contrôlaient depuis 2012.

Le régime, selon Rami Abdel Rahmane, tentait de la reprendre depuis février bien que formellement la localité était comprise dans l'accord de cessez-le-feu entré en vigueur le 27 février à l'initiative des Russes et des Américains.

L'armée a également pris le contrôle jeudi d'une dizaine de villages dans le sud de la Ghouta après le retrait des rebelles, a ajouté M. Rahmane.

Ces victoires interviennent quelques jours après la mort près de Damas, du chef militaire du Hezbollah Mustafa Badreddine, dans des circonstances mystérieuses, dont les responsables seraient des islamistes extrémistes, selon le mouvement chiite.

Plus de 270.000 personnes ont été tuées depuis le début du conflit en Syrie en mars 2011.

 

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