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À La Une - Syrie

Des rebelles syriens pourraient avoir commis des crimes de guerre à Alep, estime Amnesty

"En utilisant des armes explosives imprécises dans des quartiers civils, les groupes armés attaquant Cheikh Maksoud bafouent manifestement le principe de distinction entre cibles militaires et civiles."

 

Amnesty dit avoir collecté des preuves de la mort de dizaines de civils par des tirs de mortier dans le quartier de Cheikh Maksoud, à Alep. Photo d'archives AFP.

Des rebelles syriens pourraient avoir commis des crimes de guerre lors du bombardement d'une zone sous contrôle kurde à Alep, dans le nord de la Syrie, estime vendredi Amnesty International.

L'ONG dit avoir collecté des preuves de la mort de dizaines de civils par des tirs de mortier dans le quartier de Cheikh Maksoud.

Des combats acharnés se déroulent actuellement entre les milices kurdes YPG soutenues par Washington dans le cadre de la lutte contre le groupe État islamique (EI), et la rébellion syrienne, dont certains groupes sont soutenus par la Turquie. Les deux camps se sont mutuellement accusés de massacres de civils.

"Des groupes armés autour du district de Cheikh Maksoud (...) ont mené de manière récurrente des attaques indiscriminées qui ont frappé des habitations de civils, des rues, des marchés et des mosquées, tuant et blessant des civils, ce qui témoigne d'une indifférence honteuse pour les vies humaines", dit Amnesty dans un communiqué.

Ces attaques "pourraient constituer des crimes de guerre", estime Magdalena Mughrabi, directrice adjointe du programme Afrique du Nord et Moyen-Orient d'Amnesty International.

"En utilisant des armes explosives imprécises dans des quartiers civils, les groupes armés attaquant Cheikh Maksoud bafouent manifestement le principe de distinction entre cibles militaires et civiles, une règle cardinale du droit humanitaire international", ajoute-t-elle.

Se fondant sur des témoignages directs ainsi que des enregistrements vidéo, l'organisation de défense des droits de l'homme estime qu'au moins 83 civils, dont 30 enfants, ont été tués dans la zone de février à avril.

Les milices des YPG et leurs alliés combattent depuis plusieurs mois la rébellion syrienne, et notamment des islamistes dans la province d'Alep, frontalière avec la Turquie. Les tirs de mortier sur Cheikh Maksoud se sont intensifiés en février.

Les rebelles déclarent que les YPG cherchent à prendre le contrôle d'une route qui relie la Turquie à la zone qu'il tiennent dans l'ouest d'Alep. Ils accusent aussi les YPG d'avoir partie liée avec le régime de Damas. Les YPG ont démenti toute coopération avec les forces de Bachar el-Assad.

 

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Des rebelles syriens pourraient avoir commis des crimes de guerre lors du bombardement d'une zone sous contrôle kurde à Alep, dans le nord de la Syrie, estime vendredi Amnesty International.
L'ONG dit avoir collecté des preuves de la mort de dizaines de civils par des tirs de mortier dans le quartier de Cheikh Maksoud.
Des combats acharnés se déroulent actuellement entre les milices kurdes...

commentaires (3)

Pas plus que les fakkîhîstes et les bää bää bääSSyriaNiques !

ANTOINE-SERGE KARAMAOUN

18 h 06, le 13 mai 2016

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Commentaires (3)

  • Pas plus que les fakkîhîstes et les bää bää bääSSyriaNiques !

    ANTOINE-SERGE KARAMAOUN

    18 h 06, le 13 mai 2016

  • CA VA FAIRE RIRE DES BULBES RACHIDIENS DERANGES ? Etant donné que les résistants syriens sont ceux qui appellent les bactéries et qui les chassent selon leur bon gré .

    FRIK-A-FRAK

    17 h 50, le 13 mai 2016

  • NON POURRAIENT... MAIS ONT !!!

    LA LIBRE EXPRESSION

    17 h 47, le 13 mai 2016

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