Rechercher
Rechercher

À La Une - syrie

L'EI s'empare de plusieurs villages près de la frontière turque

Des raids aériens vraisemblablement menés par la coalition internationale ont visé des positions du groupe jihadiste dans le secteur.

Des chars de l'armée syrienne patrouillent la ville de Khan Touman dans la province d'Alep, le 11 avril 2016. AFP / George Ourfalian

Les jihadistes du groupe Etat islamique (EI) se sont emparés en Syrie de plusieurs villages de la province septentrionale d'Alep près de la frontière turque, a rapporté jeudi l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH). La province d'Alep est le théâtre de combats de plus en plus violents sur plusieurs fronts, qui menacent la fragile trêve négociée par la Russie et les Etats-Unis et globalement respectée depuis le 27 février. Ils pourraient également peser sur le nouveau round de pourparlers indirects en vue d'un règlement politique qui se tient à Genève sous l'égide de l'Onu.

"De violents combats font rage entre les rebelles et l'EI après une progression des jihadistes qui ont pris le contrôle de six villages près de la frontière turque", indique l'OSDH qui dispose d'un large réseau d'informateurs à travers la Syrie. Le plus important de ces villages est Hiwar Kallis, situé à 1 km environ au sud de la frontière, souligne le directeur de l'OSDH, Rami Abdel Rahmane.
Entre-temps des raids aériens vraisemblablement menés par la coalition internationale conduite par les Etats-Unis ont visé des positions de l'EI dans le secteur.

Au cours des dernières semaines, les combats se sont intensifiés entre l'EI et les rebelles autour de la bande frontalière, que les deux parties utilisent pour se ravitailler. Les rebelles avaient enregistré des avancées importantes sur le terrain face à l'EI avant d'être repoussés, notamment dans la localité stratégique d'Al-Rai, située sur une route de ravitaillement menant en Turquie.
Les rebelles mènent d'autre part avec leurs alliés du Front al-Nosra (branche syrienne d'el-Qaëda) des combats contre l'armée et forces prorégime dans le sud d'Alep, selon l'OSDH. Plus de 100 combattants - soldats, miliciens prorégime, jihadistes et rebelles - y ont été tués depuis dimanche, précise l'Observatoire.

Al-Nosra, comme l'EI, est exclu de la trêve mais combat aux côtés des groupes rebelles contre les forces du régime, ce qui a provoqué des inquiétudes sur le maintien du cessez-le-feu. Lundi, Washington a exprimé son inquiétude que l'assaut du régime sur al-Nosra à Alep ne provoque l'effondrement de la trêve et ne fasse dérailler les efforts de paix.
La Syrie est le théâtre depuis 2011 d'un conflit qui a fait plus de 270.000 morts et jeté sur les routes plus de la moitié de la population.

 

Lire aussi
Jour d'élection en Syrie, plus divisée que jamais

La bataille d’Alep se prépare, selon des sources du Hezb

Face à l’EI, il ne faut pas crier victoire trop vite...

Moscou-Washington, les enjeux eurasiatiques de la crise syrienne

Comment comprendre la présence de l'EI dans le sud de la Syrie

Dans des villages syriens, les Russes se posent en artisans de la paix

Les jihadistes du groupe Etat islamique (EI) se sont emparés en Syrie de plusieurs villages de la province septentrionale d'Alep près de la frontière turque, a rapporté jeudi l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH). La province d'Alep est le théâtre de combats de plus en plus violents sur plusieurs fronts, qui menacent la fragile trêve négociée par la Russie et les Etats-Unis...

commentaires (1)

Pourquoi insister sur 250.000 ou 270.000 morts quand on sait que est du pipeau, ces chiffres données par abderahmane de londres. Il est bien écrit que les rebelles et les bactéries ne font qu'un, qu'il est aisé de passer de l'un à l'autre et on persiste à vouloir nous demander de faire l'effort de nuancer. Alep sera le cimetière définitif de toutes cette horde de bactéries pures ou diluées, peu importe. Et les "coalisés " auront à gérer leurs propres écuries. Thanks Poutine. L'IRAN et le Hezb résistant.

FRIK-A-FRAK

16 h 12, le 14 avril 2016

Tous les commentaires

Commentaires (1)

  • Pourquoi insister sur 250.000 ou 270.000 morts quand on sait que est du pipeau, ces chiffres données par abderahmane de londres. Il est bien écrit que les rebelles et les bactéries ne font qu'un, qu'il est aisé de passer de l'un à l'autre et on persiste à vouloir nous demander de faire l'effort de nuancer. Alep sera le cimetière définitif de toutes cette horde de bactéries pures ou diluées, peu importe. Et les "coalisés " auront à gérer leurs propres écuries. Thanks Poutine. L'IRAN et le Hezb résistant.

    FRIK-A-FRAK

    16 h 12, le 14 avril 2016

Retour en haut